Les passés troubles de Caprice et Slick les entraînent dans une aventure où une peinture est l’objet de toutes les convoitises, sous le son de fusillades et les lumières des cabarets.
De retour avec une palette de camaïeux de gris et rouges, Enrico Marini nous plonge plus profondément dans le monde des mafias new-yorkaises. Les enjeux montent en intensité de même que le rythme imposé aux héros. Avec des touches de rouges veloutées, la violence et sensualité des planches emportent les lecteurs vers une fin qui n’en est peut-être pas vraiment une…
Enrico Marini est né en 1969. Grand lecteur de bande dessinée dans son enfance, il suit l’enseignement de l’École des Beaux-Arts de Bâle. Influencé par les comics américains et le manga, il est remarqué en 1987 dans le cadre du concours des Nouveaux Talents du Festival de Sierre. En 1990, en collaboration avec le scénariste Marelle, il publie son premier album de la série Olivier Varèse et il continue ensuite avec le scénariste Thierry Smolderen et Georges Pop. C’est le début d’une impressionnante carrière riche de plusieurs sagas à succès, en association avec des scénaristes comme Stephen Desberg (L’Étoile du désert et Le Scorpion), Jean Dufaux (Rapaces) et, de nouveau, Thierry Smolderen (Gipsy). En 2007, il se lance en solo dans l’aventure des Aigles de Rome, une série historique vendue à plus de 530 000 exemplaires. En 2017, il est le premier auteur de bande dessinée franco-belge à mettre en scène le personnage de Batman.
Enrico Marini est donc un dessinateur qui aime se plonger, et nous plonger nous aussi en tant que lecteurs, dans la nostalgie du passé. C'est dans un New York historique qu'il a cette fois-ci décidé de nous emporter avec son nouveau projet.