Le saviez-vous ?

7 anecdotes surprenantes sur les universités parisiennes

Mise à jour le 31/03/2022
Cité Internationale Universitaire de Paris
Au cœur du quartier latin, les universités parisiennes rayonnent par leur influence historique et internationale. De l'arrivée des premières étudiantes au nombre de prix Nobel, voici quelques faits sur la vie estudiantine parisienne, d'hier à aujourd'hui.

Un lieu de prestige créé par un fils de paysan pour étudiants pauvres

La plus célèbre université parisienne, la Sorbonne, puise ses racines au plus profond de la terre, entre les mains d'un fils… de paysan. Robert, originaire d'un petit village du nom de « Sorbon », arrive des Ardennes pour venir étudier à Paris. À la capitale, il découvre la précarité des étudiants les plus modestes, qui ne peuvent pas payer de logement. Un problème auquel il est lui-même confronté…
Alors théologien, Robert de Sorbon décide de fonder un collège réservé aux étudiants avec peu de revenus, auquel il donne son nom : la Sorbonne. Fondé en 1257, l'établissement n'admet à ses débuts qu’une quinzaine d’élèves boursiers, venus de la province.
Plus tard, le théologien Robert de Sorbon statue les fondements d’une bibliothèque au cœur du bâtiment, afin de permettre aux étudiants d’accéder aux savoirs. Aujourd’hui, la bibliothèque de la Sorbonne a gardé son aura, et continue d’accueillir des élèves en son sein.
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Le Quartier latin aurait-il perdu son… latin ?

Une séance des docteurs de l'Université de la Sorbonne. Paris, miniature du XVIème siècle.
Une séance des docteurs de l'Université de la Sorbonne. Paris, miniature du XVIème siècle.
Crédit photo : Roger-Viollet / Roger-Viollet
Baudelaire y est né, Léo Ferré l'a chanté… Quartier emblématique de Paris, le Quartier latin porte bien son nom : autrefois, tous les cours y étaient dispensés en latin. C'est au Moyen Âge, lorsque les premiers maîtres élisent domicile dans le secteur peu animé de la rive gauche, que naissent les premières universités.
Aujourd'hui situés à cheval sur le 5e et 6e arrondissement, en haut de la « montagne Sainte-Geneviève », les établissements scolaires dispensent leurs enseignements dans la langue de l'Église. C'est à la Révolution que le français (alors considéré comme la langue « vulgaire » mais que les révolutionnaires s'approprient comme celle du peuple) remplace peu à peu sa cousine latine.
Serait-ce la fin du Quartier latin ? Aujourd'hui, peu sont nombreux à étudier cette langue morte, mais les jeunes continuent de faire vivre l'âme estudiantine ce quartier.

Les femmes, mieux accueillies à la campagne qu'à la ville

Premières étudiantes à une conférence à la Sorbonne. Vers 1900.
Premières étudiantes à une conférence à la Sorbonne. Vers 1900.
Crédit photo : Roger-Viollet / Roger-Viollet
De bachelière à étudiante, jusqu'au statut de diplômée… Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les jeunes Parisiennes ont accès à l'université bien après leurs camarades restées en province. Depuis une dizaine d'années, les établissements ruraux les autorisent à être assistées à certains cours.
Juridiquement, il faut attendre la loi du 21 décembre 1880, soumise par le député Camille Sée, pour autoriser l’enseignement secondaire aux jeunes filles. Ce proche de Jules Ferry profite de l’appui de l'homme d'État pour leur ouvrir l’éducation publique, alors que ces dernières n’avaient accès qu’à certains établissements religieux.
Parmi ces jeunes intellectuelles, certaines se sont démarquées, à l'image de la jeune Marie Curie, qui fait ses armes à la faculté des sciences de Paris et devient, quelques années après, la première femme professeure à la Sorbonne. Des années plus tard, en 1972, Anne Chopinet est l'une des sept premières femmes à entrer à l'école d'ingénieur Polytechnique.

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Une fabrique à prix Nobel

Marie Curie (1867-1934), physicienne française, dans son premier laboratoire installé dans un hangar de l'EPCI, rue Lhomond. Paris (Vème arr.), vers 1905.
Marie Curie (1867-1934), physicienne française, dans son premier laboratoire installé dans un hangar de l'EPCI, rue Lhomond. Paris (Vème arr.), vers 1905.
Crédit photo : Henri Manuel / Roger-Viollet
Si vous êtes à l'université, ouvrez grand les yeux, un ou une future prix Nobel est peut-être assise sur les bancs de votre fac ! Car si le rayonnement des universités se fait grâce à la diversité des cours proposés, c'est aussi par la renommée de ses chercheurs que Paris s'illustre.
Et les universités n’ont pas à rougir de leur palmarès : il suffit de regarder la famille Curie, dont la mère a été primée à deux reprises, et dont la fille, Irène Joliot-Curie, autre prix Nobel de chimie, a été professeure à la faculté des sciences de Paris. Mais la réelle fabrique à génie est l’École Normale Supérieure (ENS), qui compte à elle seule 13 Nobels, comme Henri Bergson, ou Jean-Paul Sartre, le seul qui ait refusé cette récompense. Si l'ENS n'est pas l'école ayant le plus grand nombre de prix brut à l'international, c'est sur ces bancs que vous aurez le plus de chance de remporter un Nobel (selon le nombre de prix comparé au nombre d'élèves).
Aujourd’hui encore, des appels à projets sont menés afin de soutenir la recherche. En plus des partenariats entre les universités et les incubateurs, des dispositifs comme l’appel à projets « Emergence(s) » permettent de développer la création de nouvelles équipes de chercheurs et de financer leurs projets.

Paris 1, 2, 3… jusqu'à 16 !

Il est facile de se mêler les pinceaux face au grand nombre d'établissements parisiens ! D’une, l'université se divise en treize facultés distinctes, jusqu'à seize.
Au lendemain des célèbres révoltes de mai 68, une réforme de l’enseignement supérieur aboutit à l’éclatement de l’université de Paris. Menée par Edgar Faure, alors ministre de l’Éducation nationale, la loi d’orientation du 12 novembre 1968 accorde aux nouveaux établissements une certaine autonomie.
C’est par le décret du 21 mars 1970 que cette fragmentation est actée. Aujourd’hui, les seize universités publiques sont réparties dans les trois académies distinctes : l'Académie de Créteil, celle de Paris et celle de Versailles. Certains établissements ont gardé des signes de cette réforme, notamment à travers leurs noms : l'université Panthéon-Sorbonne est plus communément désignée sous le titre de « Paris 1 », l’université Panthéon-Assas comme « Paris 2 », etc.

Les étudiants au cœur de la reconstruction pour la paix

Si Paris est un lieu d'études, la ville a rapidement dû faire face au besoin d'hébergements pour ses élèves. Construit au lendemain de la Première Guerre mondiale, ce théâtre étudiant a pour objectif de rassembler et de faire interagir des jeunes de divers horizons.
Considérée comme l'un des lieux les plus cosmopolites de Paris, la Cité internationale est une adresse où des milliers étudiants de différentes nationalités se côtoient chaque jour. Au sud de Paris, cette cité est composée d’une quarantaine de pavillons, symbolisant chacun un pays.

Une école des relations humaines pour la paix.

André Honnorat
Fondateur de la cité internationale
Cent ans après son ouverture, l’objectif originel est atteint : la Cité héberge 12 000 résidents, de plus d’une centaine de nationalités différentes. D’ici 2025, ce lieu a pour vocation de pousser les murs, et d’accueillir dix nouvelles maisons.

Une université pour tous, tous à l’université !

A l'université permanente, les personnes seniors re-découvrent la vie de la fac.
Qui a dit que les bancs de la fac étaient réservés aux jeunes ? L’Université permanente de Paris (UPP) propose aux seniors parisiens, à partir de 55 ans, de retrouver le goût de l’apprentissage. Destinées aux préretraités ou aux retraités, des conférences éclairent autour de grandes thématiques, comme le cinéma, les beaux-arts, le monde antique… Des conférences théâtralisées ainsi que des promenades commentées viennent compléter l’offre. Et, pour permettre à un plus grand monde de participer aux cours, ils sont aussi disponibles en visioconférence.
À l’occasion de sa session du printemps 2022, l’Université Permanente de Paris (UPP) est heureuse de vous retrouver autour d’un large programme de conférences, visioconférences et promenades commentées.
Envie de continuer d'apprendre ?
Si vous êtes nostalgiques des bancs de la fac et que cela vous manque d'apprendre, les cours municipaux d'adultes proposent des cours, formations et diplômes, dispensés par des professionnels.
Pour en savoir plus.

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