Le premier concert du Jubilé essuie une déferlante Berlioz, avec La Damnation de Faust, ni tout à fait opéra ni tout à fait symphonie, mais « légende dramatique», nous indique Hector B., et dont Marche hongroise, Ballet des Sylphes et Course à l’abîme concourent au miracle de l’hybridation infernale, jamais aussi efficace qu’au concert. Faut-il enfin rappeler que Berlioz, fêté jadis par Charles Munch ou Leonard Bernstein, s’inscrit comme nul autre dans les gènes de l’Orchestre National de France ?
HECTOR BERLIOZ
La Damnation de Faust
JOHN IRVIN ténor (Faust)
STÉPHANIE D’OUSTRAC mezzo-soprano (Marguerite)
PAUL GAY basse (Méphistophélès)
FRÉDÉRIC CATON basse (Brander)
CHŒUR DE RADIO FRANCE
JOSEP VILA I CASAÑAS chef de chœur
ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE
CRISTIAN MĂCELARU direction