Né en 1992 à Paris, Fredj Moussa travaille entre la France et la Tunisie. Son travail est composé de films et de structures en acier, au statut indécis, entre sculpture et dispositif de présentation cinématographique.
En Afrique du nord, sur un lac asséché qui sépare le Machrek (le levant) du Maghreb (le couchant), se greffent des fragments de récits, où se croisent différentes croyances et rituels. Le film fait basculer la réalité du désert dans celle des mythes, en cherchant à révéler des souvenirs ensevelis. Tout se joue au moment où le soleil atteint son zénith, quand les mirages peuvent apparaître…
En début de soirée, un concert de Jina Di Nadjma (19h-19h30). Il s'agira d'une performance sonore d'environ 30 minutes, à partir d'un dispositif d'improvisation de musique électro-acoustique. Des sculptures de l'installation seront ainsi utilisées comme objets sonores, entrecoupées de textes, de chants et de musique électroacoustique composée pour le film. Cette performance sera accompagnée d'une projection d'images de tournage, avant de laisser place au film pour le reste de la Nuit Blanche.
Avec le soutien de la mairie de Paris Centre.