Santé environnementale

Un plan parisien pour la santé environnementale
Un plan de santé environnementale inédit en France
Les priorités de ce plan
-
Mettre en œuvre un urbanisme favorable à la santé et réaliser des évaluations d’impacts santé sur des projets urbains structurants de la mandature.
-
Mieux comprendre les enjeux de santé environnementale à Paris en renforçant les collaborations entre chercheurs et collectivité sur les risques environnementaux et leurs impacts santé à Paris et disposer de données opérationnelles intégrant le vécu des habitants par des diagnostics partagés locaux.
-
Prévenir et suivre les affections respiratoires chez l’enfant, particulièrement touché par les questions de qualité de l’air.
-
Développer une culture de la santé environnementale dès l’enfance en mobilisant le périscolaire.
-
Créer un pôle de santé environnementale pour soutenir les initiatives citoyennes, associatives et économiques, faire le lien avec l’expertise des services parisiens et les chercheurs.
-
Développer le service aux parisiens en matière de diagnostics d’environnement intérieur.
-
Être une ville encore plus exemplaire dans la gestion des établissements recevant du public, de la commande publique et de la restauration collective, pour éliminer de l’environnement de vie des Parisiens les produits cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques et les perturbateurs endocriniens, tout en progressant encore dans la protection de la sante des personnels de la Ville, notamment les professions exposées.
Le Service parisien de santé environnementale
Le SPSE est constitué de trois laboratoires et trois départements
Les laboratoires
-
Le laboratoire des polluants chimiques traite toutes les questions relatives aux polluants chimiques dans les différents milieux : air extérieur (à l’exception de la surveillance des niveaux de fond de la pollution atmosphérique, confiée à AIRPARIF) et intérieur, sols, matériaux, aliments.
-
Le laboratoire micro-organismes et allergènes traite toutes les questions relatives aux contaminants biologiques microscopiques (bactéries, y compris les légionelloses, virus, parasites, moisissures, endotoxines bactériennes, pollens, là aussi dans différents milieux dont l’air intérieur.
-
Le laboratoire amiantes, fibres, particules est en charge de la recherche, de l’identification et de la quantification des fibres naturelles (notamment l’amiante) et artificielles et de particules non fibreuses, y compris nanoparticules dans l’environnement (air, matériaux) ainsi que des biomarqueurs de ces éléments dans les prélèvements biologiques
Les départements
-
Le Département faune et action de salubrité (DFAS) répond aux demandes de conseil, d’expertise et d’intervention concernant les risques sanitaires liés à la faune, en particulier les rongeurs et les insectes. Il assure également certaines interventions de désinfection et de décontamination. Par exemple, le DFAS intervient sur réquisition de la préfecture de police pour désinfecter des locaux où un cadavre a séjourné.
-
Le Département des activités scientifiques transversales assure la coordination des dossiers nécessitant l’intervention de plusieurs laboratoires ou départements, et organise les travaux en lien avec ces derniers. Ceci concerne les demandes de conseil en environnement intérieur, le pilotage ou la réalisation d’études d’évaluation d’impact sur la santé, l’évaluation des risques liés aux situations de sols pollués, la recherche, la participation à des actions de formation, d’information et de communication, l’observation de la santé environnementale et les systèmes d’information.
-
Le Département Support gère l’accueil et les travaux sur le site. Il coordonne les tâches administratives et techniques transversales et assure le management de la qualité du SPSE.
- Télécharger le formulaire de demande d'intervention de la Cellule santé habitat avril 2019 212 ko
- Les centres d'action sociale Ville de Paris
- Téléchargez le rapport d'activité 2018 du SPSE 3,64 Mo
Évaluation des Impacts sur la Santé (EIS)
Publications
Évaluation d’Impact sur la santé (EIS) rapide. Héritage de la candidature de Paris 2024 aux Jeux olympiques et paralympiques (2017). Étude collaborative ORS Ile-de-France / Ville de Paris
- Consultez le rapport sur les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 22 Mo
- Consultez la synthèse JOP sur les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 3,66 Mo
Évaluation des Impacts sur la santé (EIS) sur le projet urbain « Les Portes du Vingtième » (2019). Ville de Paris
Un plan d'action contre les rats
Les rats à Paris, qui sont-ils?
Ils mesurent 19 à 27 cm de long (sans la queue) et pèsent environ 300 g.
Leur odorat et leur audition sont très développés. Ils sont omnivores et mangent quotidiennement l’équivalent de 10% de leur poids.
Ils sont prolifiques. La femelle atteint sa maturité sexuelle à 8 semaines et elle a dans la nature 3 à 5 portées par an des petits, eux-mêmes très vite prolifiques. Le rat vit en groupe et creuse des terriers. Il affectionne les lieux humides et a une activité essentiellement nocturne.
Où vivent-ils?
Essentiellement dans nos espaces verts (parcs et jardins, jardinières de rues, promenades plantées, talus du périphérique) car ils y trouvent de l’eau, de la nourriture (déchets alimentaires) et de la terre pour y faire leur terrier.
Toutes les grandes villes (mais également les campagnes) sont confrontées à ce phénomène.
Pourquoi lutter contre?
Le rat est présent dans les égouts. Même s’il participe à la destruction de déchets, au désengorgement des égouts et peut avertir de la montée des eaux, le service de l’assainissement veille à contenir ce peuplement souterrain car il est source de risque sanitaire, d’inconfort visuel, de crainte, voire de phobie mais également à l’origine de dégradations diverses : espaces verts, circuits électriques, stocks de nourriture, etc.
Une recrudescence ces dernières années ?
Les normes européennes en matière d’usage de produits chimiques ont été durcies : c’est une bonne nouvelle pour la protection de l’environnement, mais les moyens pour éradiquer les rats s’en sont trouvés considérablement réduits. Leur population s’est donc accrue.
Par ailleurs, notre ville est confrontée à des crues de la Seine de plus en plus fréquentes, dont une crue majeure en juin 2016. Ces crues provoquent régulièrement l’inondation d’une partie des égouts et donc la remontée des rats.
En parallèle, les Parisiens et les visiteurs ont aussi fait évoluer leurs usages de l’espace public : de plus en plus de personnes pique-niquent aux beaux jours dans les zones piétonnes et les espaces verts, ce qui entraine une augmentation des déchets alimentaires au sol, dont les rats viennent se nourrir.
Un plan ciblé pour réduire significativement la présence de rats dans Paris
Que fait la Ville de Paris pour régler ce problème ?
-
Multiplier les opérations de dératisation dans les espaces verts, les sous-sols des immeubles et les zones de travaux, développer la surveillance des sites tout en mettant en place des solutions respectueuses de l’environnement.
-
Empêcher les rats de sortir des égouts, par exemple par la pose de grillages sur les plaques grilles d’égouts.
-
Limiter l’accessibilité des déchets alimentaires aux rats, par exemple en augmentant le nombre de poubelles dans les espaces verts et les zones piétonnes, et en remplaçant progressivement les sacs par des conteneurs fermés.
-
Accroître les tournées de ramassage des poubelles dans les lieux les plus fréquentés et accueillant le plus de pique-niques, et renforcer le nettoyage de l’espace public.
-
Sanctionner les personnes qui jettent de la nourriture dans les rues et les espaces verts, qu’il s’agisse de déchets, de graines ou de pain destinés aux oiseaux, qui sont très appréciés par les rats.
Lieux traités
Du côté des riverains et commerçants
-
ne pas jeter ses déchets à terre
-
ramasser systématiquement les restes de vos pique-niques et jeter ce qui doit l’être dans les poubelles prévues à cet effet
-
ne pas jeter de sacs poubelles dans la rue, même près des corbeilles de rue car ils seront éventrés par les rats
-
ne pas nourrir les animaux dans l’espace public (oiseaux, chats, etc.)
-
ne jamais toucher aux pièges, ne pas déplacer les boîtes, et ne pas toucher aux cadavres de rats.
Comment signaler la présence de rats?
Un courriel pour tout signalement : [spse.dfas puis paris.fr après le signe @]fcfr.qsnf@cnevf.se[spse.dfas puis paris.fr après le signe @]
Les services municipaux n’interviennent pas dans les espaces privés pour la lutte contre les rongeurs, quel que soit le statut du demandeur.
Pour tout signalement de rongeurs sur la voie publique, utilisez l’application mobile gratuite DansMaRue depuis votre smartphone pour transmettre directement les anomalies que vous constatez et vos proposition de végétalisation depuis les rues ou les parcs de Paris, sur smarphones Android ou IOS.
Vous pouvez également utiliser la version webapp de cette application en suivant ce lien.
En fonction du type et de la géolocalisation de l’anomalie, le service le plus proche de celle-ci recevra l’information et pourra programmer l’intervention la plus adaptée.
- Programme du séminaire international "Stratégies de gestion des rats en milieu urbain" 114 ko
- Compte rendu du séminaire international "Stratégies de gestion des rats en milieu urbain" 262 ko
- Étude du comportement du rat brun dit "Rattus norvegicus" 3,6 Mo
- Gestion des rongeurs urbains : enjeux, indicateurs et outils de suivi 2,42 Mo
- Mesures préventives de maitrise des populations de rats surmulots 1,06 Mo
- Stratégies de gestion des rats en milieu urbain : la situation dans les espaces verts parisiens 3,2 Mo
- Contrôle des rongeurs dans la ville de Hambourg 6,94 Mo
- Contrôler la présence des rats dans les égouts 1,11 Mo
- Bonnes pratiques préventives et curatives à la ville de Zürich 9,55 Mo
- Présentation du Département Faune et Actions de Salubrité (DFAS) 1,02 Mo
- Budapest : 45 ans d’expérience dans la lutte contre les rats menée sur une grande étendue 1,13 Mo
Contact du service parisien de santé environnementale
-
au département des activités scientifiques transversales (pour ce qui concerne notamment la cellule santé habitat et le conseil en environnement intérieur) : [spse.dast puis paris.fr après le signe @]fcfr.qnfg@cnevf.se[spse.dast puis paris.fr après le signe @]
-
au département faune et action de salubrité : [spse.dfas puis paris.fr après le signe @]fcfr.qsnf@cnevf.se[spse.dfas puis paris.fr après le signe @]
-
au laboratoire amiante fibres et particules : [spse.lafp puis paris.fr après le signe @]fcfr.ynsc@cnevf.se[spse.lafp puis paris.fr après le signe @]
-
au laboratoire micro-organismes et allergènes : [spse.lma puis paris.fr après le signe @]fcfr.yzn@cnevf.se[spse.lma puis paris.fr après le signe @]
-
au laboratoire des polluants chimiques : [spse.lpc puis paris.fr après le signe @]fcfr.ycp@cnevf.se[spse.lpc puis paris.fr après le signe @]
Asthme, allergie et environnement
Comment prévenir les allergies aux pollens ?
Entre 10 et 20% de la population serait allergique à des pollens, soit jusqu’à un Français sur cinq ! Et les pollinoses semblent en recrudescence : la vente d’antihistaminiques, qui double en mai et juin, est en augmentation de 5 à 10% par an. Initiée par l’Institut Pasteur de Paris dès 1985, la surveillance de ces allergènes est maintenant assurée par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).
A Paris, c’est le Laboratoire d’hygiène de la ville de Paris (LHVP) qui, depuis quelques années, participe à ce réseau, dans le cadre d’une convention reconduite chaque année.
Comment mesure-t-on les pollens dans l’air ?
La surveillance du contenu pollinique de l’air repose des capteurs installés sur l’ensemble du territoire français. A Paris, un capteur est localisé sur le toit de l’Institut Pasteur depuis 1985, près de Montparnasse. Les études comparatives réalisées avec deux autres capteurs situés dans le 12ème et le 17ème arrondissement ont montré la représentativité du capteur de l’Institut de Pasteur pour Paris intra-muros.
Concrètement, les grains de pollen sont aspirés par le capteur et recueillis sur une bande adhésive examinée ensuite au microscope en laboratoire. Les analyses bihebdomadaires permettent d’établir pour chaque pollen une teneur exprimée en grains par mètre cube d’air. Les mêmes équipes traquent également deux champignons microscopiques (Cladosporium et Alternaria), abondants pendant la période estivale et extrêmement allergisants.
Comment s'informer ?
A Paris, une information sans égal
A partir de ces résultats, le RNSA , Réseau National de Surveillance aérobiologique, établit un bulletin allergo-pollinique. Paris le relaie sur ses journaux lumineux, à l’attention des patients et des médecins ; c’est la seule ville française qui communique cette information deux fois par semaine. Comme pour les épisodes de pollution atmosphérique, la communication du niveau de risque allergique des pollens mesurés, couplée à un dispositif d’information efficace, présente un grand intérêt pour la santé publique : la prescription et la prise de traitements pour les personnes allergiques.
Le saviez-vous ?
- Site de Airparif
- Bulletin allergo-pollinique sur Airparif
- Réseau National de Surveillance Aérobiologique
Afin d'améliorer l'information sur Paris.fr, nous vous invitons à faire part ci-dessous de votre commentaire ou suggestion.