Focus
Égalité Femmes-Hommes
Mise à jour le 04/07/2019

Sommaire
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Chaque année la Ville de Paris célèbre la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Journée internationale de lutte pour les droits de femmes
Après le succès du forum 2019 « Agissons tou·tes ensemble ! » sur le parvis de l’Hôtel de Ville, le forum féministe parisien « Égalité professionnelle » permettra d’informer et sensibiliser le grand public aux enjeux de l’égalité professionnelle. Il se tiendra le samedi 7 mars de 10h à 17h à la Mairie du 4ème arrondissement. Ouvert à toutes et tous, ce forum féministe parisien mettra à l’honneur les femmes, associations, collectifs, institutions qui luttent pour atteindre l’égalité professionnelle. Il réunira un village des structures parisiennes engagées pour l’égalité professionnelle autour de 5 thématiques : égalité dans l’emploi, droits des femmes dans l’emploi, insertion professionnelle de femmes, entreprenariat féminin, mixité et orientation professionnelle. Des tables rondes et ateliers afin de réfléchir et construire collectivement les moyens d’atteindre cette égalité.
Ce sera l’occasion de partager un état des lieux des inégalités et des discriminations professionnelles qui touchent les femmes - inégalités de rémunérations et d’évolutions de carrières, plafond de verre, non mixité des métiers, dévalorisation et précarité des métiers féminins, violences sexistes et sexuelles au travail, inégalité dans la gestion des charges domestiques et parentales, … - mais aussi l’occasion de valoriser les actions des acteur.rice.s parisien.ne.s de l’égalité, qui se mobilisent quotidiennement pour rendre tangible cette égalité de principe affirmée par le Droit.

- 8 mars 2020 - Programme des évènements du 1er au 31 mars 2020 826 ko
- Bilan du 8 mars 2020 6,48 Mo
- Programme du forum du 7 mars 2020 211 ko
Paris engagé pour l'égalité entre les femmes et les hommes
À Paris, où les femmes représentent 53% de la population, des inégalités se manifestent encore dans tous les aspects de la vie courante. À l'occasion du Conseil de Paris de mars 2015, la Maire Anne Hidalgo et Hélène Bidard, adjointe à la Maire de Paris chargée de l'égalité femmes-hommes, de la lutte contre les discriminations et les droits humains ont présenté les orientations prioritaires et les actions en faveur de l’égalité des sexes à mettre en œuvre durant le mandat.

inauguration de la Cité audacieuse

Le 5 mars 2020, était inaugurée la Cité audacieuse, premier lieu en France dédié au rayonnement des droits des femmes et de l’égalité femmes hommes, en présence de la Maire et de son adjointe Hélène Bidard.
« Etre dans la pierre et pas seulement dans la rue à l’occasion du 8 mars ou du 25 novembre », « liberté, égalité, sororité », « une chambre à soi comme l’écrivait Virginia Woolf » sont les mots de Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la Fondation des femmes, porteuse du projet.
C’est d’abord un lieu associatif, avec 15 collectifs et associations hébergées - Memo, la CLEF, Femixsport, Féminicité, 50/50, la Poudre, le Laboratoire de l’égalité, Régles élémentaires, En avant toutes, Dans le genre égales, etc - dans les 2 étages de cette ancienne école, située 6, rue de Vaugirard à Paris (6e), pour accueillir « le cœur battant du féminisme ».
C’est aussi un lieu de coworking, avec deux espaces équipés pour accueillir des « jeunes pousses associatives » et des salles de réunion. C’est encore un lieu de rencontre, débat, exposition : une programmation est en cours, avec par exemple des rencontres sur le sexisme dans le monde la musique, la situation des femmes en prison, la question des mutilations sexuelles féminines ou encore des ateliers d’écriture et des séances de yoga pour des femmes victimes de violences. Un espace situé au rez-de-chaussée permettra aux associations spécialisées de tenir des permanences. C’est enfin, un café associatif engagé, ouvert à toutes et tous, 6 jours sur 7 et des espaces de vie et de convivialité… tout cela dans les 1 000 m² de ces locaux admirablement restaurés et réaménagés avec le concours de femmes architectes et d’autres en chantier réinsertion professionnelle dans le secteur du bâtiment. « Il fallait de l’audace », a souligné Sylvie-Pierre Brossolette, présidente de la Mission de Préfiguration de la cité de l'égalité.
La Ville de Paris (SG, SEII, DLH, DASCO) apporte son soutien à ce projet : contribution à la conception du lieu, ses objectifs, son mode de fonctionnement ; recherche de locaux ; contribution au financement des travaux de réhabilitation. Le début d’une belle aventure !
La Ville de Paris (SG, SEII, DLH, DASCO) apporte son soutien à ce projet : contribution à la conception du lieu, ses objectifs, son mode de fonctionnement ; recherche de locaux ; contribution au financement des travaux de réhabilitation. Le début d’une belle aventure !

Lutter contre le phénomène de prostitution et accompagner les personnes prostituées vers une sortie de la prostitution
L’action de la ville de Paris s’articule autour des axes suivants:
-
L’hébergement d’urgence et plus largement la mise à l’abri des personnes prostituées
-
L’aide et l’accompagnement des personnes en situation de prostitution
-
Les actions de sensibilisation et de prévention en direction des jeunes, des personnels de la Ville et du Département, confrontés à la prostitution dans leur activité professionnelle.
La Ville s’est appuyée sur d’étroits partenariats avec les associations spécialisées œuvrant en direction des personnes prostituées, dans les domaines sanitaire, social, juridique ainsi que sur la sortie de la prostitution par l’insertion professionnelle. .
Elle a souhaité formaliser son engagement en inscrivant pour la première fois la prostitution et la lutte contre le proxénétisme dans le Contrat parisien de Sécurité signé en 2009 avec le préfet de Police, le procureur de la République, le préfet secrétaire général de la préfecture de Paris et le recteur de l’académie de Paris.
- Loi du 13 avril 2016, visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées
- Plan d'action national contre la traite des êtres humains
Liens utiles avec des associations
- ANRS-SIJ (Service insertion jeunesse de l’association Nationale de Réadaptation Sociale)
- Aux Captifs la Libération
- Mouvement du Nid Paris
- Amicale du Nid Paris
Téléchargez les visuels de la campagne de communication de lutte contre la prostitution du mouvement du Nid

Lutter contre les violences faites aux femmes
« La lutte contre les violences faites aux femmes est la pierre angulaire des combats pour l’égalité » Anne Hidalgo, Maire de Paris
Les violences faites aux femmes ne sont pas un problème qui se limite à la sphère privée. Elles représentent le symbole le plus brutal de l’inégalité existant dans notre société. Il s’agit de violences qui sont exercées sur les femmes en raison du simple fait d’être une femme, parce que leurs agresseurs considèrent qu’elles sont dépourvues des droits élémentaires de liberté, de respect et de capacité de décision.
Pour autant, la majorité des violences commises à l’encontre des femmes le sont dans la sphère privée du couple ou par une personne connue de la victime. En 2019, 173 personnes ont été tuées par leur partenaire ou leur ex partenaire de vie (contre 149 en 2018) : en hausse de 20% par rapport à 2018. Parmi ces victimes, on dénombre 146 femmes soit 84% (contre 121 en 2018) et 27 hommes (contre 28 en 2018). En moyenne, un décès est enregistré tous les deux jours. A ces données s'ajoutent 25 enfants victimes en 2019 contre 21 en 2018. Source : (Ministère de l’intérieur).
En France, 96% des personnes condamnées pour des faits de violences entre partenaires, sont des hommes. 86% des victimes de violences sexuelles enregistrées par les services de police et de gendarmerie sont des femmes (source : MIPROF)

A Paris, depuis 2014, 16 femmes ont été assassinées. Environ 16% des femmes seulement portent plainte lorsqu’elles sont victimes de violences dans le couple. Néanmoins, à la suite du mouvement #metoo, on a observé une hausse du nombre de plaintes pour agressions sexuelles et donc une augmentation du taux de plainte : les femmes et les jeunes filles victimes franchissent plus souvent la porte du commissariat de police !
L’Observatoire parisien des violences faites aux femmes (OPVF)
Hélène Bidard, adjointe à la Maire, chargée de l’égalité femmes hommes et de la jeunesse a créé en 2014, un Observatoire parisien des violences faites aux femmes : Il a pour but de coordonner les actions de protection et d’accompagnement des victimes, de sensibiliser la population, de créer des plans de formations pour les professionnels et d’établir des diagnostics territorialisés.
Il s’agit d’un lieu de concertation qui contribue à bâtir un arsenal de protection pour les femmes victimes de violences.
Il a comme finalité d’amplifier la visibilité du phénomène, de renforcer une politique commune à l’échelle de Paris, de développer et de pérenniser des actions et des nouveaux dispositifs, de contribuer à une efficacité des politiques publiques afin de faire reculer ces violences.
Pour cela, l’observatoire met en œuvre une coordination des professionnel.les et des associations afin de favoriser l’interconnaissance et une culture commune sur ces problématiques et de développer le travail en réseau avec l’ensemble des arrondissements. Il permet également la coordination et le développement des dispositifs partenariaux d’accompagnement des femmes victimes de violences. Ce partenariat allie une politique pénale empreinte de fermeté, des policiers mobilisés, notamment pour les interventions du TGD (téléphone grave danger), des Réseaux d'aides aux victimes actifs dans les arrondissements et des actrices et acteurs sociaux formé·es à l’accueil, à l’écoute et à l’accompagnement des femmes victimes de violences, sur tout le territoire parisien.
Enfin, il a vocation à rassembler et analyser les données chiffrées de tous les acteurs et actrices pour rendre visible le phénomène des violences, évaluer les besoins des femmes victimes de violences et des professionnel.les.
L’OPVF produit en effet chaque année un état des lieux des violences faites aux femmes à Paris : on y trouve des données telles que les chiffres de la justice et de la police, les nombre d’ordonnance de protection délivrées, le nombre de TGD (Téléphone grave danger), le nombres de femmes reçues par les divers acteurs et actrices sociales ainsi que les permanences des associations.
Le bilan de l'Observatoire parisien des violences faites aux femmes
Chaque année, l'OPVF réalise le bilan de toutes ses actions, dont les principaux axes figurent ci-dessous :
A - Axes de travail thématique 1. L'hébergement et le logement 2. Les jeunes femmes face aux violences 3. L'évaluation du danger |
B - Mise en oeuvre de dispositifs 1. Le grave danger : le TGD (Téléassistance Grave danger) 2. La MAP : les enfants co-victimes de violences conjugales 3. La Cellule écoute : le harcèlement sexiste et sexuel au travail (Ville de Paris) 4. les Consultations « psychotrauma » face aux impacts des violences sur la santé physique et phychologique |
C Coordination et formation 1. Le plan de formation des acteur·rice·s 2. les réseaux d'aide aux victimes 3. les publications pour le public et les professionel·le·s |
D - Visibilité 1. Le « 25 novembre » 2. La campagne « Harcèlement de rue » |
Bilan du protocole "Mise à l'abri" – des victimes de violences conjugales pendant la période de confinement / COVID 19
En vue de répondre aux situations de détresse des femmes victimes de violences conjugales pendant la période de confinement liée à la crise sanitaire, l’Observatoire des violences faites aux femmes de la Ville a élaboré un protocole permettant une mise à l’abri, après évaluation du danger. Ce dispositif été possible grâce au partenariat avec la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) et les trois associations parisiennes adhérentes de la FNSF : Halte aide aux femmes battues, Ell’es Imagin’ent et Libres terres des femmes.
Le bilan fait état de 18 femmes et 34 enfants qui ont été mis.e.s à l’abri. Les associations ont réalisé plus de 137 entretiens physiques ou téléphoniques, incluant des rendez-vous avec psychologues et avocats et soutien aux démarches diverses. Elles ont aidé à 2 déménagements, assurer des frais de taxis pour se rendre au commissariat et permis la mise en sécurité transitoire via les appart hôtel. Cette expérimentation conforte l’effet sécurisant de la mise à l’abri, notamment pour les familles qui n’osaient pas engager ou poursuivre leurs démarches judiciaires et ont pu le faire une fois entrées dans le dispositif: plainte et mains courante, demande d’ordonnance de protection, divorce, etc.
L’OPVF a ensuite établi un état des lieux spécial confinement
Le bilan fait état de 18 femmes et 34 enfants qui ont été mis.e.s à l’abri. Les associations ont réalisé plus de 137 entretiens physiques ou téléphoniques, incluant des rendez-vous avec psychologues et avocats et soutien aux démarches diverses. Elles ont aidé à 2 déménagements, assurer des frais de taxis pour se rendre au commissariat et permis la mise en sécurité transitoire via les appart hôtel. Cette expérimentation conforte l’effet sécurisant de la mise à l’abri, notamment pour les familles qui n’osaient pas engager ou poursuivre leurs démarches judiciaires et ont pu le faire une fois entrées dans le dispositif: plainte et mains courante, demande d’ordonnance de protection, divorce, etc.
L’OPVF a ensuite établi un état des lieux spécial confinement
Féminicides Pour Paris, 1 femme tuée |
POLICE - Le 119 : hausse de 35 % - A Paris 33 % d'augmentation des interventions à domicile |
ACCUEIL - 234 femmes victimes prises en compte par les intervenant·es en commissariats - 78 victimes contactées par les services sociaux de proximité |
JUSTICE - 21 comparutions immédiates - 25 défèrements - 11 prévenus hébergés |
MISE A L’ABRI - 18 femmes et 34 enfants mis à l’abri via le dispositif de la Ville de Paris - 64 femmes et 84 enfants mis en sécurité via le dispositif Marie Curie (Ile-de-France), dont 16 parisiennes |
TGD - 9 femmes se sont vues remettre un Téléphone grave danger ORDONNANCE DE PROTECTION - 26 OP accordées durant le confinement |
Sur la période de confinement, voir aussi la page : Lutte contre les violences conjugales : mobilisation pendant le déconfinement
Les journées de l'OPVF
Chaque année, à l’occasion du 25 novembre, "Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes", l’OPVF organise une journée de rencontre inter- professionnelle, temps fort de réflexion, de sensibilisation et de capitalisation des savoirs et outils construits avec l’ensemble de ses partenaires.
En novembre 2015, la 1ère journée a eu lieu sur le thème : « Les conséquences des violences sur la santé physique et psychologique ». En 2016, la Journée de rencontre inter-professionnelle portait sur : « Les enfants exposés aux violences conjugales », avec comme finalités de renforcer la capacité de repérage des enfants exposés aux violences conjugales et de développer et consolider les réponses à apporter. En 2017, à l’initiative d’Hélène Bidard, adjointe à la Maire, chargée de l’égalité femmes hommes, de la lutte contre les discriminations et des droits humain, la 3e Journée de rencontre interprofessionnelle portait sur les violences faites aux femmes dans le sport : des sportives, géographes, associations, institutions, professionnel•le•s du sport et du social se sont réuni.e.s pour réfléchir aux liens entre violences faites aux femmes et sport. Les ACTES de la rencontre "Le sport, un bastion du sexisme ou un outil pour sortir des violences ?" montre qu’un dialogue riche et pluriel s’est instauré, pour poser la question du tabou des violences sexistes et sexuelles dans le milieu du sport. En 2018, la 4e Journée de rencontre interprofessionnelle a traité des violences faites aux jeunes femmes, pour prévenir le sexisme et accompagner les victimes. Encore trop souvent taboues, les violences sexistes et sexuelles existent déjà à l’adolescence et à l’entrée dans l’âge adulte; pourtant, les jeunes femmes recourent peu aux services spécialisés.
5e journée de rencontres interprofessionnelles
La campagne 2019 a abordé l’accès aux droits et les violences faites aux femmes étrangères. La journée du 21 novembre à la Mairie du 10e arrondissement a permis de mieux comprendre le continuum de violences traumatiques, d’assignations et d’exclusions auxquelles sont exposées les femmes migrantes et exilées, que ces violences soient le motif de l’exil, ou qu’elles aient été subies pendant le parcours migratoire ou en France même. Les victimes sont ainsi doublement exposées aux violences, à la fois par leur condition de femmes et par leur condition de migrantes.

Enfin, le 25 novembre, les mairies, les services sociaux, les associations, etc organisent de nombreux événements dans tous les arrondissements de Paris. Une programmation riche et dense est établie chaque année.
Le violentomètre
Un nouvel outil de sensibilisation a été lancé : le Violentomètre, réalisé avec l’Observatoire des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis et l’association En Avant toutes. Inspiré de supports existants en Amérique Latine, cette règle cartonnée permet aux jeunes filles de se questionner sur leur relation amoureuse en décryptant, la présence ou la menace de violences sexistes et sexuelles dans le jeune couple. Ce support peut s’utiliser en prévention ou pour contribuer à évaluer le danger lors d’un accompagnement. En novembre 2019, la Ville de Paris a reçu le prix argent Territoria 2019 dans la catégorie prévention pour la création du Violentomètre.

Les actions conduites par la Ville :
Logement/hébergement
- La cotation pour l’attribution de logements sociaux, avec un nombre de points supplémentaires attribués lorsqu’il y a violences dans le couple.
- Des ouvertures de places d’hébergement prévues, en urgence et en plus long terme, notamment en résidences sociales : nouvelle résidence sociale Alix & Albert Jacquard ouverte en 2015 dans le 15ème arrondissement.
Dispositifs d’accompagnement des femmes victimes
- Le téléphone grave danger (TGD) : le dispositif compte aujourd’hui 30 téléphones, soit une augmentation de 10 TGD depuis 2016. Ces téléphones sont attribués à des femmes en très grand danger, sur décision du Procureur de la République. Chaque femme bénéficie d’un suivi rapproché par le Centre d’information des femmes et des familles (CIDFF de Paris). Depuis le début de la mise en place en 2012, plus de 100 femmes ont pu assurer leur protection grâce au TGD et plus de 170 enfants ont été concernés par la mise en protection de leur mère.
- L’Ordonnance de protection : dispositif permettant la protection des victimes.
- Le suivi des mains courantes : lors du dépôt d’une main-courante au commissariat de police, les victimes sont mises en contact avec une association qui les accompagne dans leurs démarches.
- Fin 2018, un nouveau dispositif, la mesure d’accompagnement protégé (MAP) a été lancé à Paris, afin de protéger les enfants co-victimes de violences dans le couple.
Lutte contre le mariage forcé
Qu’il soit civil, religieux ou coutumier, il consiste à obliger une personne, fille ou garçon, à en épouser un.e autre contre son gré, c’est-à-dire sans son consentement. Il est obtenu sous la contrainte, la violence, le chantage, la peur de décevoir la famille. Selon l’UNICEF, plus de 700 millions de femmes dans le monde ont été mariées avant leurs 18 ans, dont 250 millions avant leurs 15 ans. La mairie de Paris s’est engagée contre ces pratiques, auprès des jeunes et dans les mairies d’arrondissement en produisant une brochure et un guide à l'usage des mairies d'arrondissement qui célèbrent les mariages.
La sensibilisation du public
A l’occasion du 25 novembre, un programme d’actions de visibilité des violences et d’information du public, de nombreuses brochures sont diffusées dans de nombreux lieux dans Paris. 4 brochures d'information sont disponibles : Agir face aux violences conjugales, Agir face aux viols et agressions sexuelles, Agir face au harcèlement sexiste et sexuel au travail et Femmes d'ici et d'ailleurs, vous avez des droits
Téléphones utiles
Violences Femmes Info : 39 19 du lundi au vendredi de 9h à 22h – samedi, dimanche et jours fériés de 9h à 18h – appel gratuit y compris depuis téléphone portable
Viols Femmes Informations : 0800 05 95 95 du lundi au vendredi de 10h à 19h, gratuit depuis tous les postes fixes
Face à la cyber-violence - Numéro vert national pour la protection des mineurs sur Internet, anonyme et confidentiel : 0800 200 000
A Paris, un tissu associatif important répond à toute demande de femmes victime de violence, réalise un accompagnement juridique, social et psychologique, et organise des actions d’information et de prévention des violences.
Retrouvez tous les contacts utiles dans : Le guide parisien de l’accueil et l’orientation des victimes et dans la fiche contact qui recense les numéros utiles à Paris
Sites d'info
Reconquérir l'espace public pour l'égalité et la mixité
Les femmes et les hommes ne pratiquent pas de la même manière les rues, les cafés, les espaces culturels et sportifs, dont l’usage répond à des « codes sexués ». L’histoire, la morale, l’éducation et l’organisation des villes influencent leurs comportements. Le harcèlement des femmes dans la rue et son acceptation tacite réduisent leur sentiment de sécurité dans l’espace public et les transports en commun, surtout le soir.
Les politiques publiques et les actions citoyennes peuvent favoriser la mixité de l’espace public en faisant des choix urbains qui répondent à l’impératif d’égalité, en soutenant et généralisant les initiatives qui rendent la ville plus agréable. L’enjeu est de « Faire la ville ensemble», une ville respectueuse de ses habitant·e·s, femmes et hommes, une ville qui, parce qu’elle aura su tenir compte des attentes et des aspirations des femmes, deviendra plus attractive, plus égalitaire, plus accessible et facile à vivre pour toutes et tous.
Le guide "Genre & espace public"
La Ville de Paris, à l'initiative d'Hélène Bidard, adjointe à la Maire, chargée de l’égalité femmes hommes, de la lutte contre les discriminations et des droits humains, a lancé le 10 octobre 2016 un nouveau guide "Genre & espace public". « Les questions à se poser et les indicateurs pertinents à construire pour un environnement urbain égalitaire ». Il s’adresse aux urbanistes et aux personnes en charge de l’aménagement, la planification, l’organisation, l’animation et la régulation de l’espace public. Il interroge des compétences variées : non seulement les compétences d’architecture, de construction et d’aménagement, mais aussi les compétences qui ont trait au « vivre ensemble dans la cité ». C’est pourquoi ce guide a une vocation pluridisciplinaire d’accompagner les utilisateurs·trices dans la mise en œuvre de choix urbains qui répondent à l’impératif d’égalité, en créant et en généralisant les initiatives destinées à favoriser la mixité de l’espace public et à rendre la ville plus adaptée à toutes et tous, plus agréable, plus vivante, plus conviviale.
La problématique du genre dans l’espace public est explorée dans le but de chercher des ressorts pour agir, et d’envisager des pistes d’actions et d’expérimentations à déployer pour rendre Paris plus égalitaire et plus accessible. Ce travail a notamment participé à nourrir la réflexion autour du réaménagement des sept places parisiennes annoncé par la Maire de Paris. Ce guide s’appuie sur "les bonnes pratiques" de villes d’Europe comme Barcelone, Berlin et Vienne.
« L’objet de cette édition est de continuer à travailler sur les enjeux actuels d’aménagement de la Ville de Paris, qui souhaite être une figure de proue en la matière » a déclaré Hélène Bidard.
- ACTES du séminaire Genre et espace public du 30 mai 2017 3,23 Mo
- ACTES du premier séminaire « Genre et espace public », du 13 octobre 2015 2,05 Mo
Les marches exploratoires
La Ville encourage et soutient ainsi des marches exploratoires de femmes partout où elles sont nécessaires, pour que soient mieux identifiées et prises en compte leurs attentes et aspirations : arpenter la ville pour la rendre plus sûre et plus accueillante, revisiter le cadre bâti et les espaces publics, afin qu’ils soient davantage accessibles aux habitantes, solliciter leur avis en leur confiant l’élaboration de diagnostics sur leur cadre de vie : tels sont les objectifs des 10 marches qui se sont déroulées entre 2014 et 2018 dans les 10e, 13e, 14e, 18e, 19e et 20e arrondissements de Paris (Voir la carte des marches de Paris). Ces marches répondent à une triple entrée, l’aménagement du territoire, l’animation du quartier et l’amélioration du sentiment de sécurité. Elles contribuent à développer un modèle participatif, avec l’idée sous-jacente que « lorsque les femmes ne sont plus exclues, l’inclusion profite à tous ». C’est un processus au cours duquel les participantes réalisent un diagnostic en marchant et élaborent des propositions que la collectivité territoriale devra prendre en compte par des mesures appropriées. Le mode d’action des marches exploratoires de femmes est décrit dans Les « Lombardines en marche », un documentaire, réalisé par "A places égales".
Le regard des femmes appelle à voir la ville différemment
En novembre 2015, l'équipe de Développement local initie des marches exploratoires de femmes dans le quartier prioritaire de la Goutte d'Or en partenariat avec le Service Égalité Inclusion Intégration, l’association Paris Macadam et le collectif «À places Égales». Un groupe d'une vingtaine de femmes habitantes du quartier de la Goutte d'Or est constitué en juin 2016. Ce groupe de femmes s'est réuni une dizaine de fois jusqu'en 2016 et a organisé à trois marches exploratoires, dont une nocturne. « Au-delà d'être un outil pour diagnostiquer les problèmes que peuvent rencontrer les femmes et tenter d'y trouver des solutions, c'est aussi un travail sur soi où les femmes prennent conscience des évitements qu'elles pratiquent s'en sans rendre compte » explique Marie-Dominique de Suremain, urbaniste. En novembre 2016 , les marcheuses ont présenté leur diagnostic et leurs préconisations au maire du 18ème arrdt qui a souhaité s’approprier le Plan d’action des marcheuses, aujourd’hui largement repris dans le Grand programme d’aménagement urbain (ANRU) de ce quartier. (Voir la lettre de la marche de la Goutte d'Or et voir aussi la vidéo et le plan d'action.)
D'autres marches de ce type ont eu lieu dans le quartier Rosa Parks-MacDonald, à la Porte de Vanves, Place des Fêtes, dans le quartier de Belleville-Amandiers.
Deux nouvelles marches ont été réalisées, avec des jeunes filles, dont une vingtaine de jeunes filles de 14 à 17 ans, élèves du collège Matisse dans le 20ème arrdt. Ces jeunes filles très motivées par la démarche ont arpenté le quartier autour de leur collège, de jour et en soirée, sur deux itinéraires qu’elles ont choisi. (Voir la lettre de la marche des jeunes filles.)
Dans le 10ème, c’est le centre social Le Pari’s des faubourgs qui a mobilisé une quinzaine d’habitantes du quartier des deux portes, qui ont marché de jour et de nuit. Leurs observations ont été écoutées par la maire, Alexandra Cordebard et ses adjoint·e·s, et leur plan d’action est en cours de mise en œuvre, à travers le budget participatif, le Conseil de Quartier, les services de la mairie, etc. (Voir la lettre de la marche exploratoire du 10e).
Au final, en septembre 2019, une rencontre « Regard sur les marches exploratoires » a réuni des marcheuses des arrondissements de Paris (10ème et 18ème) mais aussi d’autres communes franciliennes (Fontenay-sous-Bois, Stains). Une directrice et une coordinatrice de centres sociaux (Paris Macadam, Pari’s des Faubourg) les accompagnaient, ainsi que des actrices des collectivités : direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement et service Droits des femmes-égalité de la Ville de Fontenay-Sous-Bois, ex-collaboratrice au Cabinet du Président de Plaine Commune…. pour un riche partage d’expériences qui s’est terminé par des ateliers sur les conditions de réussite des marches exploratoires. En conclusion, Dominique Poggi, experte de la méthode en France, a insisté sur le pouvoir d’agir (empowerment) de ces femmes qui pour certaines d’entre elles prenaient la parole en public pour la première fois. Puis les plus courageux et courageuses sont parti.e.s à 20h30 pour une marche de nuit dans le secteur de l’Hôtel de Ville, sur deux itinéraires qui se sont rejoints à l’entrée de la Canopée des Halles.
Faire de l’espace public un lieu de bien-être, de «vivre ensemble» et de liberté pour tou·te·s
68% des Franciliennes âgées de 20 à 25 ans déclarent au moins un fait de violence ou de harcèlement sexiste ou sexuel dans les espaces publics. 40% d’entre elles ont déclaré de la drague importune, et 25% ont déclaré un fait de harcèlement ou d’atteinte sexuelle (Voir l’enquête VIRAGE (INED) et CENTRE HUBERTINE AUCLERT concernant les violences dans les espaces publics). Selon le Haut Conseil à l’égalité entre les Femmes et les Hommes, 76 % des Françaises ont été suivies au moins une fois dans la rue. Enfin, les témoins de ces agressions réagissent peu, si l’on en croit une récente étude de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports qui affirme que seuls 5% viennent en aide.
La Ville de Paris a lancé en 2016 une campagne contre le harcèlement de rue avec pour objectif de montrer le caractère inacceptable du harcèlement dans la rue, faire diminuer le sentiment d’impunité des harceleurs, déculpabiliser les victimes, sortir du silence mais aussi susciter l’entraide. Cette campagne a été réalisée suite à un vœu du Conseil parisien de la jeunesse, voté par le Conseil de Paris. Cette campagne a été diffusée dans toute la capitale par voie d’affiches, de cartes postales et via les réseaux sociaux. Elle a été pensée pour montrer le caractère inacceptable du harcèlement de rue et pour faire diminuer le sentiment d’impunité des auteurs. « Nous souhaitons, avec ces affiches, dénoncer sans stigmatiser et susciter l’entraide des témoins. Lutter contre le harcèlement de rue, c'est participer à déconstruire les stéréotypes sexués que subissent aussi les personnes LGBT » précise Hélène Bidard, adjointe à la Maire de Paris chargée de toutes les questions relatives à l'égalité femmes/hommes, la lutte contre les discriminations et des droits humains.
En 2019, la Ville a organisé une formation sur le harcèlement de rue
Une formation spécifique des agent·es de la Ville de Paris chargé·es de la tranquillité publique a permis à 18 agent·es de devenir formateurs et formatrices pour leur collègues dans les circonscriptions de Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection. Ainsi, depuis juin 2019, plus de 98 sessions de sensibilisation sur site ont été réalisées au sein de toutes les circonscriptions. Ce qui a permis de sensibiliser près de 600 agent·e·s de toutes les circonscriptions parisiennes : des Inspecteur·rice·s de sécurité voie publique, en charge des missions de tranquillité publique et de lutte contre les incivilités, des Agent·e·s d’Accueil et de Surveillance des bâtiments et des espaces verts de la Ville, et des Technicien·ne·s de Tranquillité Publique et de Surveillance.
La Ville édite un MEMO pour « Reconnaître le harcèlement sexiste sur l’espace public ». Il comporte, outre des définitions du harcèlement, quelques chiffres, des précisions sur ce que dit la loi et au final des adresses utiles.

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Des applications gratuites
qui contribuent à faire diminuer le sentiment
d’insécurité des femmes qui se déplacent dans l’espace public, de jour
comme de nuit
HandsAway. une application mobile pour lutter contre le harcèlement sexiste dans les rues, qui permet d'aider, de témoigner, d'alerter et bien plus que ça.
App'Elles, Une application solidaire des femmes et des filles victimes de violences.
HandsAway. une application mobile pour lutter contre le harcèlement sexiste dans les rues, qui permet d'aider, de témoigner, d'alerter et bien plus que ça.
App'Elles, Une application solidaire des femmes et des filles victimes de violences.
Sensibiliser les jeunes générations à l'égalité
Pour une éducation à l’égalité filles-garçons
Pour prévenir les inégalités de demain, la Ville de Paris conduit des actions de lutte contre les stéréotypes sexistes, autour de deux axes principaux :
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L’intervention en milieu scolaire, péri et extra-scolaire : accueils maternels, élémentaires, collèges et lycées, en s’appuyant sur un réseau de partenaires associatifs, spécialisés sur ces questions.
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La formation des agents de la Ville, et tout particulièrement ceux qui sont en charge de la jeunesse (personnels de crèches, animateurs des accueils de loisirs et des structures sportives, éducateurs intervenant dans les collèges) afin qu’ils questionnent et modifient leurs pratiques de façon à permettre aux jeunes et aux enfants de développer toutes leurs potentialités.
Agir en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Paris compte 1,2 million d’actifs dont la moitié est des femmes. Cependant pour celles-ci, le temps partiel est devenu un mode d’entrée privilégié, le plus souvent contraint, sur le marché du travail. Parmi les femmes actives ayant un emploi, plus d’une parisienne active sur cinq est à temps partiel contre un homme sur dix et 16% des femmes actives ayant un emploi ont un contrat précaire. Selon les données du recensement 2011, les parisiennes sont un peu plus touchées par le chômage que les parisiens.
Ces constats se trouvent amplifiés dans les quartiers de la politique de la ville et parmi les nombreuses parisiennes en situation de monoparentalité qui cumulent les facteurs de vulnérabilité : jeunesse du parent, faible niveau de formation, bas revenu, mauvaises conditions de logement, forte exposition au chômage ou à la précarité dans l’emploi.
L’accompagnement de ces parisiennes dans le cadre d’actions spécifiques et adaptées constitue une condition essentielle à l’accès à l’emploi ou à la création d’entreprise ou d’activité.
Aussi, afin de mettre en œuvre une politique municipale cohérente en matière d’accompagnement à l’emploi des parisiennes, la collectivité s’attache à agir sur les freins à l'accès à l'emploi des femmes en proposant des ateliers socio-linguistiques, des séances de remobilisation et d’information, des parcours d’insertion socioprofessionnelle et d’accompagnement vers l’emploi et la création d’entreprise.
- Etude de l’APUR : Femmes – hommes des inégalités qui persistent
- Loi du 4 août 2014 : Pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes
- Site du Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes
Des organismes d’insertion socioprofessionnelle, d’accompagnement vers l’emploi et d’aide à la création d’entreprise et d’activité à votre disposition à Paris
L’association Rêv’Elle propose une action pour les jeunes femmes de 17 à 25 ans afin d'élargir leurs perspectives professionnelles et de se projeter sereinement dans l'avenir. http://www.revelles.org/
La Maison des Femmes de Paris propose une action pour favoriser l'accès aux droits et la lutte contre la précarisation et l'isolement des femmes les plus fragiles. https://mdfparis.wordpress.com/
Le Foyer de Grenelle propose un parcours d’insertion qui associe les cours de français et l’accompagnement socioprofessionnel, social et culturel qui va de l’élaboration du projet professionnel jusqu’à sa mise en œuvre dans l’emploi. http://foyerdegrenelle.org/
Paris-Pionnières, première plateforme d'innovation des femmes entrepreneures, propose un accompagnement adapté et un hébergement pour votre startup. http://www.pionnieres.paris/
17e et 18e arrondissements
L’association CERAF Solidarité développe une action « Un coach pour l’emploi ». Elle consiste en un accompagnement des participantes vers un retour à l'emploi ou à la formation. http://www.ceraf-solidarites.org/un-coach-pour-l--emploi.ws
18e arrondissement
Quartier Porte Montmartre et Porte de Clignancourt
L’association ADAGE propose plusieurs actions qui s’inscrivent dans des parcours d’insertion socioprofessionnelle allant jusqu’à l’emploi.
ADAGE - Association D'Accompagnement Global contre l'Exclusion
17 rue Bernard Dimey - 75018 Paris
Téléphone: 01 58 59 01 67
Quartier de la Goutte d’Or
L’association Paris Macadam – Les Arcavals propose une action qui a pour objectif de dynamiser de nombreuses femmes vers l'emploi. http://parismacadam.fr/
20e arrondissement
Quartier Belleville - Amandiers
L’association Crescendo propose au sein de la Maison du Bas Belleville, une action d’insertion socioprofessionnelle afin de s’insérer dans le secteur de la petite enfance et de l’aide à domicile en direction des personnes âgées, handicapées ou dépendantes. http://www.groupe-sos.org/structures/192/Maison_du_bas_Belleville
L’action de l’association Quartiers du Monde a pour but de remobiliser des femmes dans le champ de l’emploi et la création d’activité et de les sensibiliser à l'initiative citoyenne économique. Cette action est organisée au sein du centre social Archipélia.
http://www.quartiersdumonde.org/asociation/pagina?id=1&locale=fr
http://www.archipelia.org/
Initiatives de la Ville de Paris qui s’engage et se mobilise pour les droits des femmes
6 février: Journée internationale de lutte contre l’excision. On estime à 53 000 le nombre de femmes adultes excisées vivant sur le territoire. Chaque année, la célébration du 6 février, Journée Internationale contre les MSF (décidée en 2003 par le Comité InterAfricain et reprise depuis par de nombreux pays d’Afrique), est l’occasion de mobiliser l’opinion publique et les professionnel-le-s de la santé, du social et de l’éducation, pour agir afin d’accélérer l’abandon de l’excision.
La mairie de Paris a mis au point un protocole dans les PMI, pour prévenir ces pratiques néfastes et accompagner les parents vers l‘abandon de l’excision.
- Groupe Femmes pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles et des mariages forcés (GAMS
- Excision parlons-en ! (Collectif d’associations)


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