La note d’accompagnement expliquant les ambitions du projet est téléchargeable en bas de cette page, en français et en anglais.

Elle attire plus de 6 millions de touristes, et plus de 20 millions de promeneurs passent chaque année à ses abords: la Tour Eiffel est l'icône de la capitale. Mais comment faire de ce monument la vitrine de la qualité d’accueil parisien ? C’est à cette question que les professionnels de l’urbanisme, de l’architecture et du paysage seront invités à répondre en 2018. La Ville de Paris les réunissait le 18 décembre pour leur présenter ses ambitions. Objectif: le réaménagement du grand site Tour Eiffel, avec un concours international.

Actuellement, la configuration des lieux et leur aménagement ne permettent pas toujours de guider et d'accueillir les visiteurs dans des conditions satisfaisantes. Les cheminements sont souvent complexes et les files d’attente parfois désordonnées.

Avec ce projet, Paris a pour ambition de rendre cette visite plus agréable et accessible : cela passe par davantage de services tout au long du parcours (sanitaires, bancs, consignes, restauration, etc), mais aussi une offre culturelle permettant de redécouvrir la richesse historique et patrimoniale du site. Il faudra donc améliorer la qualité des cheminements piétons depuis les transports en commun et l’orientation et l’information en temps réel (temps d’attente, conditions d’accès, gestion des incidents…). Autre nouveauté : les locaux d’exploitation et de travail seront réaménagés, pour améliorer les conditions de travail des salariés du site.

Ce projet s'inscrit dans un vaste plan de modernisation de la Tour. Le premier volet a débuté en septembre dernier avec le perfectionnement de la sécurité.

"Il ne s’agit pas de réinventer la Tour Eiffel mais de la magnifier en la connectant avec son environnement, que ce soit la Seine, le Trocadéro ou le Champ-de-Mars, explique Jean-Louis Missika, adjoint chargé de l'urbanisme, de l'architecture, du projet du Grand Paris, du développement économique et de l'attractivité, et en offrant des espaces publics accueillants, à la hauteur de ses 300m". Objectif : "un projet beau et écologique, respectueux du site classé, à la fois sobre et ambitieux", précise Jean-François Martins, adjoint chargé du sport, du tourisme et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et une réalisation avant les Jeux de 2024.