Les petits secrets du Grand Palais
Le saviez-vous ?
Mise à jour le 29/04/2021

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Le Grand Palais se transforme. D’importants travaux de rénovation permettent au monument de retrouver son état d’antan et de se préparer pour accueillir des épreuves des Jeux 2024. L’occasion de revenir sur l’histoire de ce bâtiment aux dimensions exceptionnelles et sur les secrets qu’il renferme.
Le Grand Palais a 121 ans
Charles Girault (1851-1932), responsable de la coordination de l'ensemble du projet du Grand Palais.
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Le Grand Palais au moment de l'Exposition universelle de 1900.
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Meyer, Henri , Graveur /Cassigneul, Désiré , Imprimeur / CC0 Paris Musées / Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais.
Le pont Alexandre III, le Petit Palais et le Grand Palais pendant l'Exposition universelle de 1900.
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© Léon & Lévy / Roger-Viollet
Le pont Alexandre III et le Grand Palais.
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© Neurdein / Roger-Viollet
Le Grand Palais vers 1900.
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© Neurdein / Roger-Viollet
Construit à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900, le Grand Palais a déjà de belles années derrière lui ! Contrairement aux nombreux bâtiments éphémères édifiés juste pour le temps de l’exposition, le Grand Palais est, dès le départ, prévu pour durer. Et pour cause, il fait partie d’un plus large projet de construction d’un nouveau quartier, en face des Invalides (7e) !
Un grand concours d’idées, lancé en 1894 dans l’optique de l’Exposition universelle, fait émerger l’idée de construire deux palais de part et d’autre d’une avenue menant aux Invalides par l’intermédiaire d’un pont. Ce nouveau quartier, dédié à l’alliance franco-russe voit alors naitre le majestueux pont Alexandre III.
Pour l’édification du Grand Palais, un concours d’architectes est lancé en 1896 mais aucun projet ne se démarque. On décide alors de faire du monument une œuvre collective. La construction de la façade principale et de la nef est confiée à l'architecte Henri Deglane. La partie intermédiaire ainsi que l’escalier et le salon d’honneur sont à la charge d’Albert Louvet et l'architecte Albert Thomas a pour mission d’établir la partie postérieure, correspondant à l’actuel Palais de la découverte. Enfin, Charles Girault se voit confier la responsabilité de coordonner l’ensemble du projet.
Si l’Exposition universelle est inaugurée le 14 avril 1900, le Grand Palais n’ouvre ses portes au public que quelques jours plus tard, le 16 mai. Et c’est un véritable succès ! Le Grand Palais et sa nef émerveillent et l’exposition attire 51 millions de visiteurs, soit 21 millions de plus que pour l’édition de 1889 qui dévoila la tour Eiffel.
Il est construit en 3 ans
Pour remédier à des problèmes de fondation, on a recours à la technique des pilotis. Des pieux de chêne de 10 mètres de long et de 30 centimètres de diamètre sont enfoncés dans le sol.
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Le palais de l'Industrie et des Beaux-arts entre 1855 et 1896.
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Démolition du palais de l'Industrie pour construire le Grand Palais.
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Construction du Grand Palais pour l'Exposition universelle de 1900.
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© Jacques Boyer / Roger-Viollet
Construction du Grand Palais pour l'Exposition universelle de 1900.
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© Jacques Boyer / Roger-Viollet
La force animale est utilisée pendant les travaux de construction du Grand Palais.
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CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet
Démolition du palais de l'Industrie et construction du Grand Palais.
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© Roger-Viollet / Roger-Viollet
« L'avenue Alexandre III, le Grand et le Petit Palais en construction » - 1899. Georges Souillet (1861-vers 1947).
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Les réflexions autour du projet du Grand Palais prennent du temps et les travaux ne commencent qu’en 1897, ce qui laisse seulement trois ans pour tout mettre en œuvre ! C’est un chantier gigantesque : il faut bien évidemment bâtir le Grand Palais mais aussi détruire le palais de l’Industrie. Construit pour l’Exposition universelle de 1885, il est jugé trop massif et empêche la construction de la nouvelle avenue. On décide alors de le démolir pour laisser la place au Grand Palais.
Rien ne se perd ! Certains blocs de pierre du palais de l’Industrie sont récupérés et retaillés, ce qui facilite un peu les opérations. Tout Paris se prépare pour l’Exposition universelle et la capitale est un véritable chantier. À tel point que l’approvisionnement se fait par bateaux sur la Seine.
La presse suit de près l’avancement du chantier qui marque par sa modernité. La construction d’un monument de l’envergure du Grand Palais nécessite l’utilisation de grues géantes et de ponts roulants. Les moyens humains déployés sont aussi assez impressionnants puisqu’au plus fort des travaux, près de 1 500 ouvriers sont mobilisés. Même si les progrès techniques permettent de faciliter certaines manœuvres, on fait appel à la force animale, notamment pour acheminer les pierres de la Seine au chantier.
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La nef est plus haute que le premier étage de la tour Eiffel
Le Grand Palais vu depuis le sommet du Petit Palais.
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Emilie Chaix / Ville de Paris
La grande verrière du Grand Palais et sa coupole. Cette dernière culmine à 60 mètres.
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Sophie Robichon / Ville de Paris
La grande verrière du Grand Palais. Vue de l'intérieur.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
La grande verrière du Grand Palais. Vue de l'intérieur.
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Louis Larger, photographe / CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris
Défilé Chanel sous la grande verrière du Grand Palais.
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Sophie Robichon / Ville de Paris
Avec une surface globale de 72 000 m2, l'édifice est un véritable palais de verre et d’acier. La nef du bâtiment, longue de 200 mètres et large de 50 mètres, s’élève même plus haut que le premier étage de la tour Eiffel. La coupole culmine à 60 mètres, contre 57 mètres pour le premier étage de la Dame de fer.
Au moment de sa construction, le Grand Palais est prévu pour fonctionner sans électricité. Raison pour laquelle on opte pour une grande verrière laissant beaucoup de place à la lumière naturelle. Chef d’œuvre de métallurgie, cette verrière est la plus grande d’Europe avec 14 900 m2 de verre.
En 1975, la nef du bâtiment et sa verrière sont classées aux Monuments Historiques. Quelques années plus tard, en 2000, l’ensemble du Grand Palais est à son tour classé, et donc protégé.
Après l'Expo universelle, il devient le centre de la vie culturelle et économique de Paris
Premier salon international de l'aéronautique. Paris, Grand Palais, 1909.
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© Collection Roger-Viollet / Roger-Viollet
L'appareil de Louis Blériot exposé au Salon de l'aviation après sa première traversée de la Manche, le 25 juillet 1909. Paris, Grand Palais.
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© Roger-Viollet / Roger-Viollet
Salon de l'automobile. Paris, Grand Palais, 1908.
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© Neurdein / Roger-Viollet
L'aéroplane « Henri Coanda » exposé au Salon de l'Aviation au Grand Palais. Paris, octobre 1910.
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© Jacques Boyer / Roger-Viollet
Salon de l'automobile 1910. Stand Peugeot. Paris, Grand Palais.
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© Roger-Viollet / Roger-Viollet
Salon de l'automobile 1908. Stand Renault. Paris, Grand Palais.
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© Léon & Lévy / Roger-Viollet
Concours hippique au Grand Palais, 1938-1939.
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© LAPI / Roger-Viollet
Une fois l’Exposition universelle terminée, le Grand Palais accueille de nombreux grands évènements qui s’inscrivent dans la vie culturelle et économique de la capitale.
Vitrine de la modernité, le Grand Palais ouvre ses portes dès 1901 au Salon de l’automobile, du cycle et des sports ! Avec le temps, ce salon devient un des évènements les plus attendus de l’année et attire jusqu’à 1961 de très nombreux visiteurs venus découvrir les voitures du moment et les dernières innovations.
En 1909, le Grand Palais abrite le Salon de l’aviation. La nef, transformée en « grand volière » est remplie d’avions, de montgolfières et de dirigeables. Particularité de l’évènement, la présence du monoplan Blériot XI avec lequel l’inventeur et pilote Louis Blériot vient de traverser la Manche !
Le Grand Palais est également un lieu sportif et mondain. De 1901 à 1957, des concours hippiques se déroulent dans la grande nef du bâtiment, notamment prévue à cet effet. Équipé d’écuries au sous-sol pour accueillir les chevaux, le Grand Palais est pensé dès sa construction pour recevoir ces évènements équestres, organisés au départ dans l’enceinte du palais de l’Industrie.
En 1905 éclate le scandale du Salon d'Automne
Mais, au-delà de sa construction, le Grand Palais a vécu bien des histoires insolites. Ainsi, Le 18 octobre 1905, Émile Loubet, président de la République, refuse d’inaugurer le troisième Salon d’Automne qui s’ouvre au Grand Palais. Et pour cause, la salle VII, qui réunit les tableaux de Camoin, Derain, Manguin, Marquet, Matisse et Vlaminck, est unanimement jugée inacceptable par la critique ! Ces 39 toiles font scandale pour leurs couleurs. On parle alors de « bariolages informes »… Un tableau fait particulièrement réagir, « La femme au chapeau » de Matisse, qui s’attire même les moqueries du public !
Louis Vauxcelles, l’un des principaux critiques d’art de l’époque,
en vient à qualifier un buste situé au centre de la salle de « Donatello
parmi les fauves ». La formule marque et la salle est rebaptisée « la cage aux fauves ». Par extension, les artistes ayant exposés dans cette pièce sont rattachés à cette expression et deviennent les chefs de file du fauvisme !
Exposition universelle de 1900. Visite des officiels au Grand Palais.
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© Léon & Lévy / Roger-Viollet
Exposition universelle de 1900. Section de la peinture française au Grand Palais.
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© Léon & Lévy / Roger-Viollet
Le Grand Palais se transforme en hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale
Le Grand Palais pendant la guerre de 1914-1918. Maniement d'armes par des blessés en fin de traitement.
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Le Grand Palais pendant la guerre de 1914-1918. Manœuvre de canon dans le grand hall, le 12 octobre 1914.
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Charles Joseph Antoine Lansiaux photographe / CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet
Le Grand Palais pendant la guerre de 1914-1918. Arrivée de grands blessés de retour d'Allemagne.
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Le Grand Palais pendant la guerre de 1914-1918. Les infirmières de l'hôpital du Grand Palais.
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Le Grand Palais pendant la guerre de 1914-1918. Annexe dédiée à la mécanothérapie.
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©Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Dès le début de la Grande Guerre (1914-1918), le Grand Palais est réquisitionné par l'armée. Propriété de l'État, ce vaste bâtiment prévu pour accueillir de grands événements devient un casernement militaire et un lieu de rassemblement. Des soldats s'y rendent pour recevoir leur équipement avant de partir au front tandis que d'autres y sont hébergés quelques temps. Le monument sert également de dépôt d'armes et la grande nef, qui accueille les véhicules réquisitionnés, a des airs de garage.
Avec l'augmentation des pertes humaines, l'afflux de blessés et la destruction des hôpitaux des zones de combat, le moindre local est récupéré et transformé en hôpital de fortune. Et le Grand Palais n'échappe pas à la règle ! Après avoir accueilli les soldats partant au front, le monument ouvre ses portes aux blessés de guerre.
Le bâtiment n'étant pas du tout prévu pour recevoir des blessés, il faut adapter les lieux. En seulement quelques semaines, le Grand Palais est nettoyé, désinfecté, cloisonné à certains endroits, des canalisations sont installées ainsi que du chauffage, du gaz et de l'électricité. Quant à l'effectif médical, il se compose de militaires mais aussi de bénévoles formés par la Croix-Rouge. Certains blessés, ayant préalablement une formation médicale et déclarés inaptes à retourner sur le champ de bataille, rejoignent également les rangs du personnel soignant de l'hôpital.
Tout un service de rééducation se développe également au sein du Grand Palais. Une fois soignés, les soldats aptes peuvent suivre un programme de rééducation afin de retourner à leur régiment le plus rapidement possible. Pour les soldats mutilés, une école de rééducation professionnelle leur permet d'apprendre les « métiers de la ville » afin de préparer leur retour à la vie civile.
L'hôpital militaire du Grand Palais ferme ses portes en juin 1919 et la fin de la guerre efface toutes les traces d'installations médicales du bâtiment.
Le Grand Palais prend feu pendant la libération de Paris
Intérieur du Grand Palais après l'incendie du 23 août 1944.
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© Musée Carnavalet / Agence Presse LibÈration F.F.I. / Roger-Viollet
Intérieur du Grand Palais en novembre 1944.
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© LAPI / Roger-Viollet
Le 23 août 1944, des échanges de tirs entre policiers résistants et soldats allemands déclenchent un incendie qui ravage le Grand Palais. À l'origine du feu, des tirs provenant d'une fenêtre du commissariat du 8e arrondissement, logé dans le monument. Sur l'avenue des Champs-Élysées, les véhicules allemands visés commencent à riposter !
Progressivement, des renforts allemands arrivent et c'est tout le Grand Palais qui se trouve encerclé. Véhicules militaires blindés et mitrailleuses tirent sur le bâtiment. Les policiers à l'intérieur se réfugient au sous-sol. Au milieu des tirs, un char bourré d'explosifs est dirigé vers la porte du Grand Palais. Une énorme détonation se fait entendre et les flammes commencent à se propager dans le bâtiment. Dans la nef, qui accueille alors la compagnie du Cirque Hourke, les équipements prennent feu et les animaux essaient de se libérer et de s'enfuir. Une unité de pompiers tente d'intervenir pour éteindre le feu mais les soldats allemands percent les tuyaux des lances.
Bilan du drame : la structure métallique de la nef est endommagée et trois policiers sont tués pendant l'assaut.
Dans les années 1960, Le Corbusier envisage sa destruction

Plan du Grand Palais.
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CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet
Rescapé des deux guerres mondiales, le Grand Palais échappe à la destruction dans les années 1960. André Malraux, alors ministre chargé des Affaires culturelles, confie à l'architecte et urbaniste Le Corbusier l'élaboration d'un projet de musée du XXe siècle.
Si, au départ, le complexe est pensé pour prendre place dans le secteur de la Défense, Le Corbusier souhaite l'implanter à l'endroit même du Grand Palais ! Toutefois, l'architecte a du mal à faire accepter le projet, et meurt en 1965, peu de temps après.
Des ruches sont installées sur le toit
Entre 20 et 30 kg de miel sont récoltés en moyenne, par ruche et par an.
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Emilie Chaix / Ville de Paris
Platanus x hispanica ou platanus x acerifolia. Ces platanes communs plantés en 1900, sont distingués par le label national « Arbres remarquables de France » attribué en 2015 par l’association ARBRES à la Ville de Paris pour son engagement de préservation et de sauvegarde.
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Jean-Pierre Viguié / Ville de Paris
Platanus x hispanica ou platanus x acerifolia. Ces platanes communs plantés en 1900, sont distingués par le label national « Arbres remarquables de France » attribué en 2015 par l’association ARBRES à la Ville de Paris pour son engagement de préservation et de sauvegarde.
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Jean-Pierre Viguié / Ville de Paris
Contrairement à ce que l'on peut croire, la biodiversité est très riche dans la capitale. La présence de nombreuses fleurs, aussi bien dans les parcs et jardins, que sur les bords des fenêtres offre une alimentation très variées aux abeilles, tout comme les arbres disposés sur les grandes avenues.
Le Grand Palais, entouré d'espaces verts avec notamment le jardin des Tuileries et les jardins des Champs-Élysées à proximité, se présente alors comme l'endroit idéal pour accueillir des ruches. Une première est installée sur le toit du bâtiment en 2009, et désormais, ce sont cinq ruches qui dominent Paris, du haut du monument.
Chaque ruche se compose de 60 000 abeilles et d'une reine, ce qui fait beaucoup de bourdonnements au total ! Même si la récolte varie en fonction de la météo, entre 20 et 30 kg de miel sont récoltés en moyenne, par ruche et par an.
Découvrez le Grand Palais comme vous ne l'avez jamais vu
En cliquant ici, (re)découvrez la façade du Grand Palais, ses sculptures et sa grande verrière. L'occasion aussi de profiter d'une vue imprenable sur tout Paris et ses monuments, à partir du toit du Petit Palais.

Gigapixels sur le Grand Palais
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Timothée Eisenegger / Benjamin Trancart / François Grunberg / Ville de Paris
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