Focus

Jean-Paul Belmondo, un monument de Paris

Mise à jour le 10/09/2021
Inauguration de la promenade Jean-Paul Belmondo
Ce mercredi 12 avril, a été inaugurée la promenade Jean-Paul Belmondo sous le pont de Bir-Hakeim (7e). Le comédien, qui a grandi à Paris, a connu dans la ville-lumière son premier triomphe cinématographique avec « A bout de souffle » (1960). Le Conseil de Paris de mars 2023 avait décidé de baptiser ce lieu à son nom.

L'inauguration de la promenade Jean-Paul Belmondo en images

1933 : une enfance parisienne

Jean-Paul Belmondo naît le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, mais sa première demeure est parisienne. Fils du sculpteur Paul Belmondo et de l’artiste peintre Madeleine Rainaud-Richard, il vit ses jeunes années Villa Saint-Jacques (14e).
En 1938, la famille emménage au 4, rue Victor-Considérant, dans le même arrondissement, non loin de l’atelier de son père, installé sur l’avenue Denfert-Rochereau.
Paris est aussi la ville de ses études : École Alsacienne, d’où il est renvoyé, École Pascal, lycées Louis-le-Grand, Henri-IV et Montaigne. Mais le jeune Belmondo n’est pas un élève assidu. Lui préfère la boxe et la comédie. À 16 ans, il décide de devenir acteur !
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1952 : ses débuts sur les planches du Conservatoire

Belmondo et le prestigieux Conservatoire national supérieur d'art dramatique, c’est d’abord une histoire d’amour déçu. Le jeune homme est recalé au concours d’entrée, mais admis en tant qu'auditeur libre en 1951. Puis, nouvel échec en janvier 1952.
C’est en octobre 1952 qu'il est enfin admis. Durant ces quatre années de Conservatoire, il rencontre une bande de comédiens qui vont devenir ses amis. Parmi eux, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle ou encore Bruno Cremer.
En 1956, nouvelle déconvenue, lors du concours de sortie du Conservatoire. Malgré les acclamations du public, le jury lui décerne un simple « accessit », lui fermant directement les portes de la Comédie-Française. Les camarades de Belmondo le portent en triomphe… et lui, adresse un bras d'honneur aux jurés !

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1960 : « À bout de souffle » le révèle au grand public

Jean Seberg (1938-1979), actrice américaine, et Jean-Paul Belmondo (1933-2021), acteur français, lors du tournage d'"A bout de souffle", film de Jean-Luc Godard. France, septembre 1959.
Jean Seberg (1938-1979), actrice américaine, et Jean-Paul Belmondo (1933-2021), acteur français, lors du tournage d'"A bout de souffle", film de Jean-Luc Godard. France, septembre 1959.
Crédit photo : Alain Adler / Roger-Viollet
Avec 75 films en soixante ans de carrière, difficile de résumer la carrière prolifique de Jean-Paul Belmondo. En 1960, « À bout de souffle » révèle à la critique et au grand public le jeune acteur. Le film, réalisé par Jean-Luc Godard, devient l’un des longs métrages emblématiques de la Nouvelle vague, mouvement qui apporte un nouveau souffle au cinéma français au début des années 60. Quai Saint-Michel, avenue des Champs-Élysées, rue de Rivoli… la plupart des scènes de ce film devenu mythique sont tournées dans la capitale. Belmondo y incarne Michel Poiccard, un voyou en cavale, qui retrouve à Paris Patricia (Jean Seberg), une étudiante américaine.

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1973 : la renaissance du PSG

Brièvement boxeur professionnel (4 victoires en 9 combats), Jean-Paul Belmondo est aussi et surtout un passionné de football. En 1973, il participe à la deuxième naissance du PSG, 3 ans après la fusion entre le Paris Football Club et le Stade sangermanois. Avec Daniel Hechter, Francis Borelli, Jacques Bloch et Charles Talar, l’acteur s’investit dans le club retombé en 3e division. Le PSG revient vite parmi les équipes de l’élite française, mais Belmondo se voit contraint de s’éloigner de la direction du club : fonction qu’il ne peut concilier avec ses activités dans le cinéma. Il restera cependant un supporter du club durant toute sa vie.

1975 : peur de rien

En 1975, sort au cinéma l’un des plus gros cartons de la carrière de « Bébel » avec près de 4 millions d’entrées : « Peur sur la Ville ». Il y joue le rôle d’un commissaire de police parisien traquant un tueur en série qui terrorise la capitale. Belmondo réalise lui-même ses cascades dans le film, avec une course-poursuite sur les toits de Paris et surtout dans le métro, avec une scène iconique sur le pont de Bir-Hakeim, accroché sur le toit du train. Il est même accompagné du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) pour la scène finale, lorsqu’il est suspendu à un hélicoptère au-dessus de Paris. Le Conseil de Paris a d'ailleurs attribué en mars 2023 le nom de l'acteur à la promenade sur le pont.

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1991-2004 : le retour au théâtre

S’il a commencé sa carrière avec le théâtre, c’est également sur les planches que Belmondo la termine. Après les succès de « Kean » et de « Cyrano » à la fin des années 80, il continue de se produire au théâtre jusqu’en 2000. Parallèlement, de 1991 à 2004, il devient le propriétaire et directeur du Théâtre des Variétés au 7 boulevard Montmartre.

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