Dans les verts pâturages de la Ferme de Paris qui étend son exploitation sur 5 hectares à l'orée du bois de Vincennes, les petites brebis, dites rustiques, viennent d’Ouessant, en Bretagne. Elles partagent leur enclos avec des brebis Texel qui viennent d’une île au large des Pays-Bas.

Toutes les brebis sont tondues une fois par an, pour des raisons d’hygiène. Cela deviendrait très dangereux pour l’animal si on ne le débarrassait pas de ce pesant vêtement chargé d’humidité et de parasites. Il aurait aussi beaucoup trop chaud.

Pour tondre une brebis en bonne santé cela prend 1 à 2 minutes. On utilise la méthode néo-zélandaise, la tonte la plus largement pratiquée aujourd’hui. Aussi appelée méthode Bowen du nom du tondeur néozélandais qui a popularisé sa technique dans les années soixante, elle permet d'agir rapidement et d'être indolore pour le mouton qui n'aime pas trop ce moment. La brebis est tondue en 41 coups de tondeuse dans un ordre précis et standardisé.

Par ailleurs, tondre les brebis avant l'agnelage permet à l'agneau de trouver plus facilement les mamelles et lui évite de téter en vain des mèches de laine. La brebis tondue se met à l’abri du vent et du froid et protège mieux ses petits. En outre, elle mange avec plus d'appétit ce qui lui permet de produire plus de lait.

Dans Paris, vous pouvez voir des moutons dans les trois fermes urbaines pédagogiques :

Les brebis y seront de retour à partir du 19 mai 2021.