Ville de Paris

Lieu

Jardin des Serres d'Auteuil

Les jours fériés, les horaires d'ouverture du jardin sont identiques à ceux du week-end.
Les jours fériés, les horaires d'ouverture du jardin sont identiques à ceux du week-end.
Horaires
Du 01/05/2023 au 31/08/2023
Sélectionner une autre période
Du 5 mai au 16 juin, en raison du tournoi de Roland Garros, les accès sont modifiés (voir ci-contre) ; les serres contemporaines et la partie sud du jardin seront inaccessibles. Les chapelles des serres historiques ferment à 16 h en semaine et à 16 h45 les week-ends et jours fériés. Leurs couloirs et l'ensemble des serres contemporaines sont ouverts aux mêmes heures que le jardin.
Lundi
  • 08 h 00 – 20 h 00
Mercredi
  • 08 h 00 – 20 h 00
Jeudi
  • 08 h 00 – 20 h 00
Vendredi
  • 08 h 00 – 20 h 00
Samedi
  • 09 h 00 – 20 h 00
Dimanche
  • 09 h 00 – 20 h 00
Sur place
Équipement
  • Points d'eau potable
Infos pratiques
  • Toilettes : oui Les toilettes seront inaccessibles à partir du 9 mai. Des toilettes sont à disposition au square des Poètes.
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : oui Sur le mur, côté porte des toilettes hommes.
Découvrir
Événements
En savoir plus
Le jardin des Serres-d 'Auteuil fait partie, avec le parc de Bagatelle , le Parc Floral et l'Arboretum, du Jardin Botanique de Paris. Le patrimoine naturel est mis en valeur grâce à une mise en scène des collections et une signalétique commune aux 4 sites. Dans les serres d’Auteuil, des collections bénéficient d'une scénographie paysagère. C’est le cas des orchidées, des fougères, des bégonias, des broméliacées, et des ficus (entrée par le palmarium). Une serre sera affectée à une collection récente : les palmiers endémiques et ethnobotaniques.

Se promener

Le jardin des Serres-d 'Auteuil propose aux visiteurs un voyage insolite à travers l'espace et le temps. Il réunit tout à la fois l'élégance d'un jardin régulier, le charme d'une architecture de la fin du XIXe siècle, l'exotisme des plantes tropicales originaires de pays lointains et la richesse végétale d'un jardin botanique. Ce lieu magique est devenu au fil des ans un jardin éclectique où sont rassemblés de nombreux témoignages de l'art des jardins. Vous y découvrez une grande pelouse centrale ornée de jolies décorations florales autour de laquelle se déploie une architecture symétrique de style classique, des serres typiques de la fin du 19e, un jardin paysager à l'anglaise au dessin plus sinueux et vallonné, un jardin d'inspiration japonaise et un petit jardin aux essences méditerranéennes. Paradis des amateurs de botaniques et d'horticulture, avec ses arbres remarquables et ses splendides collections de plantes rares, le jardin compte 6 000 végétaux regroupés en collections thématiques (succulentes, plantes de Nouvelle-Calédonie) ou systématiques (Palmiers, Ficus, Begonias, fougères...). C'est l'un des jardins les plus singuliers de la capitale. Dans toutes les serres, sont disposées des informations initiant aux savoirs botaniques et ethnobotaniques. Une bonne occasion de s'instruire. Flanqué de deux allées curvilignes en pente douce, un escalier de 20 mètres de large permet d'accéder au vaste parterre régulier. Les pilastres qui ornent le mur de soutènement de la terrasse sont décorés de 14 mascarons provenant de l'atelier d'Auguste Rodin. À l'extrémité opposée du parterre, s'élève une fontaine signée Jules Dalou, dont le médaillon représente le Triomphe de Bacchus. Mais les serres sont sans conteste l'une des merveilles de ce jardin. Elles furent construites en pleine vogue des jardins d'hiver et sont les dernières grandes serres à avoir été construites en France au 19e siècle. Leur structure métallique offre une gamme de tons de bleu, vert et turquoise. Entièrement rénové en 1999, le palmarium dévoile sous une chaleur tropicale ses splendides spécimens d'arbres et d'arbustes subtropicaux et tropicaux. Ils voisinent avec un imposant palmier des Canaries, qui assiste, impassible, au ballet des carpes japonaises qui anime les eaux du bassin. Le chant des oiseaux exotiques, qui virevoltent dans une élégante volière, achève de vous transporter dans un autre univers !

Se distraire

Si vous ne suivez pas une des multiples visites guidées organisées toute l'année par la Mairie de Paris, vous pourrez cependant vous amuser à reconnaître seuls les variétés innombrables d'arbres parmi les 230 qu'abrite le jardin. Certains se distinguent par leur grand âge, d'autres par leur rareté. Parmi les plus belles espèces :
— l'arbre aux 40 écus, Ginkgo biloba, véritable fossile vivant, découvert en Chine et considéré comme sacré ;
— l'arbre à caramel, dont le feuillage exhale une odeur de caramel à l'automne ;
— le lilas des Indes, à la floraison mauve et odorante ;
— le ptérocarier de Chine, aux fruits ailés en longues grappes, le plus grand arbre du jardin botanique ;
— le palmier chanvre, originaire de Chine, le plus résistant au froid de l'hémisphère Nord ;
— le magnolia à grandes fleurs, originaire du sud-est des Etats-Unis, aux grandes fleurs blanches très parfumées.
Dans les serres, vous pourrez admirer plus de 5 000 plantes de genres, espèces ou variétés différentes.
Déroulez le calendrier des floraisons
Dans le jardin - Janvier-février : mahonias, Viburnum fragrans, crocus, jasmin d'hiver, Garrya elliptica.
- Février : Lonicera fragrantissima, Hamamelis, cognassiers du Japon, Abeliophyllum distichum
- Mars : forsythias, bulbes (narcisses, jacinthes, tulipes...), magnolias, clématites (C. armandii)
- Avril : Akebia quinata, Stachyurus praecox, Viburnum mariesii, Pyrus calleryana, décorations florales de printemps
- Mai : rhododendrons, pivoines, roses anciennes, clématites (C. montana), Dipelta floribunda
- Juin : roses modernes, cornouillers, virgilier
- Été : Lilas des Indes, Buddleia, grenadier, arbre aux faisans, décorations florales estivales
- Octobre-novembre : chrysanthèmes, camélias (C. sasanqua), fruits et baies colorés
- Décembre : néflier du Japon, arbre aux fraises.
Dans les serres : Palmarium (1), serres historiques Est (2), Serres historiques Ouest (3) - Février-mars : Thunbergia mysorensis (1)
- Mi mars à mai : bananiers (2), Dichorisandra thyrsiflora (1)
- Début avril à fin septembre : plantes insectivores (Nepenthes) (1), passiflores (1), Brunfelsia (1), Witefeldia (1), hibiscus (1)
- Mi avril à fin août : caladiums (feuillage) (3), bégonias (2)
- Mi mai à octobre : Jatropha integerrima (3), Pavonia multiflora (3), Ixoras-hoyas (3), Alpinia (3), roses de porcelaine (3)
- Juin-juillet : Passiflora allata (1)
- Mi-novembre-mi-mars : orchidées (2), Strelitzia nicolai (1)
- Toute l'année : Alpinia purpurata (3), Tapeinochilos ananassae (1), broméliacées (3), cactées (1), succulentes (1), plantes de Nouvelle-Calédonie (2), palmiers (2)(3), ficus (3), bégonias (1), fougères tropicales (3).

Un peu d'histoire

Le charme d'une architecture de la fin du XIXe siècle, l'exotisme des plantes tropicales importées de pays lointains et la richesse d'un jardin botanique. Louis XV, qui dès sa plus tendre jeunesse montra un goût prononcé pour la botanique, y fit aménager en 1761 un jardin décoré de nombreux parterres de fleurs et déjà pourvu de serres. Plus d'un siècle après, l'administration municipale décida la création d'un fleuriste au lieu dit du « Fonds des Princes », sur un emplacement extérieur aux fortifications de Paris. La conception des serres et l'organisation générale des jardins furent alors confiées à Jean-Camille Formigé (1845-1926), alors architecte en chef du service des Promenades et Plantations de la Ville de Paris. Les travaux débutèrent en 1895 et s'achevèrent trois ans plus tard. Amputé du tiers de sa surface lors de la création, à partir de 1968, de l'échangeur d'Auteuil et du boulevard périphérique, l'activité de production horticole a été transférée progressivement sur des terrains des communes de Rungis et de Fresnes. Aujourd'hui, ce centre horticole produit plus de 3 millions de végétaux par an.
Des serres contemporaines
Des serres contemporaines conçues par l’architecte Marc Mimram ont ouvert en juin 2019. Elles s’intègrent au jardin paysager existant et à l’ensemble formé par les serres historiques de Jean-Camille Formigé. Le projet regroupe plus de 1 000 espèces végétales composées de plus de 500 espèces et variétés spectaculaires, et souvent rares, autour du court de tennis Simonne-Matthieu. Ce court semi-enterré compte 5 000 places. Les 4 biotopes (milieux naturels) des 4 continents sont reconstitués : Amérique du Sud, Afrique, Sud-Est Asiatique et Australie. Depuis 1998, le jardin des Serres-d 'Auteuil fait partie, avec le parc de Bagatelle, le Parc Floral de Paris et l'Arboretum de Paris, du Jardin Botanique de Paris.

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