Actualité

Avec Fleurs d’ici, acheter des fleurs devient une action solidaire

Mise à jour le 03/04/2020
Bouquet d'arums
Le printemps est là, mais tulipes, renoncules ou arums se ramassent à la pelle dans les champs des horticulteurs, obligés de jeter leurs productions faute de les vendre, dans le contexte de l'épidémie de coronavirus. Fleurs d’Ici, entreprise déjà au service de la sauvegarde de l'horticulture française et du commerce local, renforce en ce moment son soutien à la filière.
Les fleuristes doivent rester fermés et les supermarchés ont ralenti leurs commandes… Or, pour les horticulteurs français, ce début de saison permet normalement de réaliser plus de 50% de leur chiffre d’affaires annuel. Fleurs d’ici, plateforme de vente en ligne, primée en 2017 aux Trophées de l’économie sociale et solidaire de la Ville de Paris, a adapté ses solutions logistiques, déjà développées depuis plusieurs années. Elle peut ainsi proposer aux producteurs de distribuer leurs récoltes aux fleuristes et à ces derniers de continuer à créer les bouquets, commandés sur le site.
Horticulteur du Collectif Des roses dans mon jardin dans le réseau de Fleurs d'ici
Horticulteur du Collectif Des roses dans mon jardin dans le réseau de Fleurs d'ici
Crédit photo : Des roses dans mon jardin
Pour Fleurs d'ici qui travaille déjà toute l’année aux côtés des producteurs locaux afin d'assurer la promotion de la fleur française et d’apporter un soutien aux artisans fleuristes de centre-ville, cela est apparu comme une évidence. Car si les fleuristes ont dû fermer leurs boutiques, ils peuvent continuer à créer leurs bouquets, dans leur atelier ou chez eux . Il faut cependant qu’ils soient approvisionnés par les producteurs locaux. C’est là qu’intervient Fleurs d’ici.

Donner la possibilité aux horticulteurs de fournir les fleuristes

Hortense Harang, créatrice de l’entreprise, explique : « Nous avons une market place qui permet aux producteurs d’entrer leurs productions et de les proposer aux fleuristes qui sont répertoriés dans la base et qui sont au plus près de chez eux. Une fois les besoins définis, nous organisons une tournée de collecte de fleurs, puis une tournée pour approvisionner les fleuristes. Ceux-ci sont alors à même de préparer les bouquets qui sont commandés sur le site. »
Fleuriste de Poème fleuriste dans le réseau de Fleurs d'ici
Fleuriste de Poème fleuriste dans le réseau de Fleurs d'ici
Crédit photo : Poème fleuriste
Quand la commande est prête, Fleurs d’ici envoie des livreurs. Ces livreurs sont issus de coopératives de livreurs à vélo dûment rémunérés et protégés pour les livraisons. Pour s’adapter au contexte actuel et afin d’optimiser les déplacements à Paris, les tournées sont concentrées sur trois jours : mercredi, jeudi et vendredi. Pour le reste de la France, les jeudis et les vendredis, sans créneau horaire précis de livraison.

Acheter des fleurs, un acte solidaire

Ce pont logistique entre les producteurs et les fleuristes a impliqué un surcoût de 15 euros par livraison, par rapport aux tarifs habituels. Mais les commandes restent nombreuses. Hortense remarque que celles-ci sont à 90% pour faire des cadeaux à des proches isolés et/ou qu’on ne peut visiter.
Cela peut aussi être vu comme un acte solidaire de soutien à la filière. D’autant que Fleurs d’Ici a créé un fonds de dotation pour la filière horticole, à laquelle elle s’est engagée à reverser l'intégralité des bénéfices générés par la vente de bouquets.
Le bazar à pétales, fleuriste du réseau Fleurs d'ici
Le bazar à pétales, fleuriste du réseau Fleurs d'ici
Crédit photo : Le bazar à pétales
Par ailleurs, l’entreprise qui vit beaucoup d’abonnements annuels de la part de grosses entreprises ou de municipalités réoriente en ce moment, avec l’accord des entreprises, toutes les commandes prévues vers des Ehpad ou des maisons de retraite. « On voulait orienter vers des hôpitaux, mais on ne voulait pas leur créer des choses complémentaires à gérer. Alors on a pensé à nos aînés qui ont aussi besoin de soutien et de couleurs de saison. »
Autant de bonnes raisons pour faire entrer dans nos appartements confinés un peu de printemps et quelques fleurs porteuses d’espoir.

Paris.fr ne fait aucun suivi publicitaire et ne collecte aucune donnée personnelle. Des cookies sont utilisés à des fins statistiques ou de fonctionnement, ainsi que d'analyse (que vous pouvez refuser ici), nous permettant d'améliorer le site en continu.

Plus d'informations