À la mairie du 16e, on sait recevoir !

Saviez-vous que sont regroupées dans le 16^e arrondissement pas moins de 90 ambassades ? Organiser des réceptions pour des personnalités est donc dans l'ADN de la mairie, qui met à disposition six salles de prestiges pour l'événementiel.

Il y a notamment la chaleureuse salle des fêtes et ses grands lustres, ou encore la salle des mariages, ornée d'un grand tableau orienté ouest et représentant le mont Valérien que l'on apercevait au loin, du clocher de la mairie, au moment de la construction du bâtiment en 1875. Dalida et Lucien Morisse s'y marient en 1961, Edith Piaf et Théo Sarapo en 1962, France Gall et Michel Berger en 1976…

Dans la salle des commissions où se déroulent les vins d'honneur, un tableau signé Henri Martin est la moitié d'un diptyque dont on trouve l'autre partie au musée de Giverny. Dans la salle de la rotonde, la plus lumineuse, des peintures d'Emile Levy (1887) sont des allégories à la famille.

Riche en œuvres d'art, le jardin de la mairie, ouvert au public, héberge le Bouclier votif de Landowski et L'Arbre de la paix d'Hedva Ser.

Avant l’annexion des faubourgs de Paris en 1860, la capitale ne comptait que 12 arrondissements. Un dicton populaire disait alors pour les couples vivant en concubinage qu’ils étaient “mariés à la mairie du 13^e arrondissement”, donc sans être passé devant l'officier d'État civil. Lors de l’agrandissement de Paris, la nouvelle numérotation devait donner aux quartiers bourgeois de Passy et Auteuil la dénomination de 13^e arrondissement. Les riches – et influents – habitants n'aimaient pas l'idée d'être associés à cette expression populaire. Conséquence : les pouvoirs publics ont dû revoir leur copie, et ont fini par opter pour une numérotation circulaire ! L'honneur des habitants du 16^e était sauf.