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Logement des classes moyennes: l’avis citoyen présenté au Conseil de Paris

Mise à jour le 03/05/2018
Logement social
En 2014, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a lancé la Charte parisienne de participation, qui prévoit l’organisation de conférences citoyennes sur des sujets centraux du quotidien: le logement, la pollution et la propreté. Jeudi 3 mai, l’avis citoyen relatif au logement des classes moyennes a été présenté au Conseil de Paris.
Depuis le début de sa mandature, en 2014, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a fait de l’accès pour tous à un logement décent une priorité. Aussi, désireuse de renforcer l’implication des Parisien.ne.s dans la façon de faire évoluer la ville, Anne Hidalgo a, dans le cadre de la Charte parisienne de participation, prévu l’organisation d’une conférence citoyenne sur le logement.
Celle-ci s’est tenue au cours des mois de mars et avril derniers. Elle regroupait un panel de 23 citoyens composé de 2 résidents de banlieue parisienne, puis un tiers de propriétaires parisiens (7), un tiers de locataires du parc privé parisien (7) et un tiers de locataires du parc social parisien (7).
À l’issue de trois sessions au cours desquelles le panel a bénéficié d’une information sur les actions menées à Paris et dans les autres métropoles du monde, et où il a pu échanger et débattre avec des experts de tout horizon, il a rédigé un avis à huis-clos qui a été remis officiellement à la Maire le 13 avril.
Cet avis, présenté jeudi 3 mai en Conseil de Paris, émet une série de propositions parmi lesquelles le développement de logements sociaux, la mise en place d’une bourse d’échange de logements sociaux, la participation des Parisien.ne.s aux commissions de désignation, le renforcement des actions contre les meublés touristiques illégaux, le retour de l’encadrement des loyers ou encore la transformation de bureaux inoccupés en logements.
De nouvelles demandes ont aussi émergé : par exemple, le panel demande un durcissement du réexamen des situations des locataires du parc social – actuellement tous les 6 ans – en le ramenant à trois années afin de favoriser la mobilité dans le parc social en faisant sortir plus rapidement les ménages dépassant les plafonds de ressources du logement social.

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