Amours parisiennes, acte II : la déclaration

L’amour fait souvent flop. Pour moi, il a fait plouf ! J’ai rencontré Michael à la plage… de Paris, au bras Marie (Paris Centre), en août 2025. J’ai descendu la passerelle dans le sillage de ce grand gars élégant. Puis, je me suis retrouvée à côté de lui, qui avait un problème de jeton pour ranger ses affaires. Moi, j’avais besoin d’aide pour serrer mon bracelet de casier. Il venait nager pour s’entraîner. Moi, j’étais juste émerveillée de pouvoir piquer une tête dans ma Seine, face à l’île Saint-Louis (Paris Centre). Sourires en coin et conversation après la baignade. Tout était aussi fluide que cette histoire en cours !

Nous nous sommes rencontrés sur un terrain de volley-ball grâce aux nombreux gymnases de la Ville de Paris. Nous étions tous les deux dans le même club. Moi, dans la section féminine, et lui, dans l’équipe masculine, donc nous étions séparés et proches à la fois. Mais entre nous, la rencontre s’est surtout faite au bar, après les entraînements !

Un mardi de juin, à l’heure où le soleil décline sur Paris, Cupidon avait décidé de tremper ses flèches à la piscine Jacqueline-Auriol (8^e). J’y allais pour mes longueurs de crawl. Elle, chose rare, pour un entraînement tardif. Dans le tumulte des nageurs, je l’ai aperçue accrochée au bord, silhouette vive, sourire éclatant, maillot coloré qui contrastait avec l’onde claire. Ce fut comme un arrêt sur image : le brouhaha s’estompa, il ne resta qu’elle. J’ai osé briser la surface, quelques mots suffirent pour nous rapprocher, puis un numéro partagé, telle une promesse. Depuis, nous revenons nager ensemble là où tout a commencé, dans ce bassin qui est devenu pour nous bien plus qu’une piscine : notre point de départ, notre rendez-vous d’amour au cœur de Paris.