Accès secondaires : rue de Bercy, rue Paul Belmondo et Passerelle Simone de Beauvoir
Lieu
Parc de Bercy - Grandes pelouses
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Parc de Bercy - Grandes pelouses
place Léonard Bernstein, Paris 12e
place Léonard Bernstein, Paris 12e
Bercy
Dugommier
Bercy
Station Vélib à 74 m
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Données Navitia / RATP / Opendata
Accessibilité
- Accessible aux personnes à mobilité réduite
- Non renseigné pour les personnes déficientes auditives
- Non renseigné pour les personnes déficientes visuelles
- Non renseigné pour les personnes déficientes mentales
- Accueil en langue des signes non renseigné
Contacts
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Horaires
Du 01/09/2024 au 30/09/2024
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- Du 01/09/2024 au 30/09/2024
- Du 01/10/2024 au 26/10/2024
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Sur place
Équipement
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Manèges
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Skate park
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Tables de ping-pong
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Points d'eau potable
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Aire de jeux
Pour situer les points d'eau potable, consultez la carte des fontaines
Infos pratiques
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Toilettes : oui
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WIFI : oui
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Table à langer : oui
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Distributeur de boisson : non
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Admission animaux : non
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Défibrillateur : oui
Découvrir
En savoir plus
Pour découvrir le Parc de Bercy en images, lisez Parc de Bercy, une balade dans le temps, les vignes et parmi les oiseaux
Le parc est constitué de trois parties :
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Les grandes pelouses appelées aussi, grande prairie, dont la composition beaucoup plus ouverte est un lieu idéal à la fois pour le jeu, le repos et la promenade. En retrait, l'originale construction de l'architecte Frank Gehry, destinée au Centre Culturel Américain (1994), est devenue la Cinémathèque française. De la terrasse plantée de tilleuls, on peut emprunter la passerelle Simone de Beauvoir pour rejoindre directement la Bibliothèque Nationale de France et observer les jeux d'eau du très original Canyonaustrate, une sculpture-fontaine de Gérard Singer.
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Le Jardin Yitzhak Rabin avec des parterres, dans la partie centrale du parc, est composé de carrés de culture caractérisés par des éléments :
- le potager, bordé par le Chai de Bercy et fréquenté assidûment par les écoliers parisiens,
- le Pavillon du Vent (l'Hiver, l'Air, le Blanc) où de hautes colonnes rangées en cercle, protègent des instruments de mesures,
- le verger, bordé par l'orangerie, les treilles (l'Automne, le Feu, le Rouge) à repérer par une haute cheminée en brique rouge. c'est dans ce carré que le souvenir de Bercy se perpétue grâce aux 400 pieds de vigne,
- la Maison du Jardinage et sa serre, au centre de la composition et de l'ensemble du parc,- le jardin des bulbes (le Printemps, l'Eau, le Vert),
- la roseraie,
- le labyrinthe (l'Eté, la Terre, le Noir)
- et le jardin des senteurs. -
Le jardin romantique à l'Est s'étend au-delà de la passerelle, qui surplombe la rue Joseph Kessel. Vous y découvrirez un paysage rafraîchissant, des bassins fréquentés par les canards, avec au centre de l'un d'entre eux, une étonnante sculpture " Demeure X ", entourée de nénuphars. Ce vagabondage vous mènera jusqu'à un petit lac et son île où se dresse la Maison du Lac parmi chênes, liquidambars et saules.
Situé en bordure de Seine, le parc a été réalisé par les architectes Bernard Huet, Madeleine Ferrand, Jean-Pierre Feugas, Bernard Leroy et les paysagistes Ian Le Caisne et Philippe Raguin.
Son tracé est résolument contemporain, mais le parc n'en a pas
moins gardé un charme particulier lié à son passé. Ces lieux évoquent
encore l'activité incessante des entrepôts qui alimentaient en vin toute
la Capitale. Pour perpétuer le souvenir de son passé vinicole, les jardiniers de la Ville de Paris ont planté une vigne,
qui donne lieu chaque année à des vendanges. La Ville de Paris exploite plusieurs vignes,
dont celle du parc de Bercy, mais aussi celle du parc Georges-Brassens, 15e,
du parc de Belleville, 20e, de la rue Lardennois, 19e, sans oublier la célèbre vigne de Montmartre, dont les
vendanges occasionnent chaque année une grande fête.
Les rues pavées du parc de Bercy dévoilent encore leurs rails qui permettaient la circulation des wagons-citernes. Les ruines d'une petite folie du 18e, gisent parmi les arbres centenaires.
Les rues pavées du parc de Bercy dévoilent encore leurs rails qui permettaient la circulation des wagons-citernes. Les ruines d'une petite folie du 18e, gisent parmi les arbres centenaires.
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La Maison du Lac était l'ancien poste des gardes de l'entrepôt.
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La Maison du Jardinage ancien bureau de perception des taxes, est aujourd'hui un lieu de conseil pour les néophytes et les amateurs de jardinage qui peuvent s'adresser à des spécialistes ou s'instruire dans la bibliothèque spécialisée. Elle présente des expositions temporaires, organise des cours de jardinage le samedi, et initie les enfants à la découverte du monde végétal par le biais d'ateliers dans le potager et une serre pédagogique. (Renseignements au 01 53 46 19 19).
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Le chai de Bercy, qui abritait une chaîne d'embouteillage, est un autre lieu d'expositions. Mais vous découvrirez aussi l'orangerie qui lorsqu'elle n'accueille pas les végétaux du parc en période hivernale, présente elle-aussi des expositions, du mois de mai au mois d'octobre.
Le parc de Bercy occupe l'emplacement d'anciens entrepôts
vinicoles qui furent un centre mondial de négoce en vin et
spiritueux au 19e siècle. Son activité s'est poursuivie jusque dans les
années 50.
C'est à l'époque romaine que Lutèce commença à planter des vignes. Au 13e siècle, Paris abritait l'un des plus grands vignobles d'Europe. Sous Louis XIV, s'ouvrit à Bercy le premier entrepôt de vin, qui marqua le début de trois siècles d'activité ininterrompue.
Au 19e siècle, le négoce était florissant. Les marchands de vin étaient appâtés par l'alliance de deux avantages : la proximité de la Capitale et l'absence de taxes, puisque le " cellier du monde " était situé en dehors des limites de Paris. Ils faisaient venir le vin par bateau sur les quais de la Seine, et par wagon-citerne, depuis la gare de la Rapée aujourd'hui disparue.
Bercy était appelé le " joyeux Bercy ", car le tout Paris populaire et mondain se pressait dans les guinguettes qui avaient investi les bords de Seine. Le vin, qui était bien moins cher qu'à Paris, coulait à flots au Rocher de Cancale, aux Marronniers et au Soleil d'Or. Les dimanches et les jours de fêtes, des attractions animaient son rivage. On y organisait des joutes, on y tirait des feux d'artifices.
C'était une vraie ville dans la ville. De nombreux métiers s'y côtoyaient : négociants, tonneliers, charretiers, pompiers, assistantes sociales...On pouvait aussi y croiser le " jaune d'œuf ", surnom donné à l'homme qui était chargé de revendre les jaunes d'œufs dont les blancs étaient utilisés pour la clarification du vin.
L'activité des entrepôts commença à décliner au 20e siècle avec la destruction des fortifications de Thiers (1920-1929) qui fit disparaître une partie des entrepôts, le succès du chemin de fer et l'évolution des techniques de stockage. Les rue alentours résonnent encore du souvenir des anciens entrepôts : rue de Pommard, rue de Chablis, rue de Mâcon.
C'est à l'époque romaine que Lutèce commença à planter des vignes. Au 13e siècle, Paris abritait l'un des plus grands vignobles d'Europe. Sous Louis XIV, s'ouvrit à Bercy le premier entrepôt de vin, qui marqua le début de trois siècles d'activité ininterrompue.
Au 19e siècle, le négoce était florissant. Les marchands de vin étaient appâtés par l'alliance de deux avantages : la proximité de la Capitale et l'absence de taxes, puisque le " cellier du monde " était situé en dehors des limites de Paris. Ils faisaient venir le vin par bateau sur les quais de la Seine, et par wagon-citerne, depuis la gare de la Rapée aujourd'hui disparue.
Bercy était appelé le " joyeux Bercy ", car le tout Paris populaire et mondain se pressait dans les guinguettes qui avaient investi les bords de Seine. Le vin, qui était bien moins cher qu'à Paris, coulait à flots au Rocher de Cancale, aux Marronniers et au Soleil d'Or. Les dimanches et les jours de fêtes, des attractions animaient son rivage. On y organisait des joutes, on y tirait des feux d'artifices.
C'était une vraie ville dans la ville. De nombreux métiers s'y côtoyaient : négociants, tonneliers, charretiers, pompiers, assistantes sociales...On pouvait aussi y croiser le " jaune d'œuf ", surnom donné à l'homme qui était chargé de revendre les jaunes d'œufs dont les blancs étaient utilisés pour la clarification du vin.
L'activité des entrepôts commença à décliner au 20e siècle avec la destruction des fortifications de Thiers (1920-1929) qui fit disparaître une partie des entrepôts, le succès du chemin de fer et l'évolution des techniques de stockage. Les rue alentours résonnent encore du souvenir des anciens entrepôts : rue de Pommard, rue de Chablis, rue de Mâcon.