Lieu
Jardin du Musée Carnavalet
S'y rendre
Jardin du Musée Carnavalet
Entre la rue des Francs-Bourgeois et le 23 rue de Sévigné, Paris 3e
Entre la rue des Francs-Bourgeois et le 23 rue de Sévigné, Paris 3e
Saint-Paul (le Marais)
Chemin Vert
Payenne
Station Vélib à 183 m
Calculez votre itinéraire sur GéoVélo
Données Navitia / RATP / Opendata
Accessibilité
- Accessible aux personnes à mobilité réduite
- Non renseigné pour les personnes déficientes auditives
- Non renseigné pour les personnes déficientes visuelles
- Non renseigné pour les personnes déficientes mentales
- Accueil en langue des signes non renseigné
Contacts
Évaluez votre visite dans un lieu municipal
Donnez votre avis
Horaires
Du 27/10/2024 au 28/02/2025
Sélectionner une autre période
- Du 27/10/2024 au 28/02/2025
- Du 01/03/2025 au 29/03/2025
- Du 30/03/2025 au 30/04/2025
- Du 01/05/2025 au 31/08/2025
- Du 01/09/2025 au 30/09/2025
- Du 01/10/2025 au 26/10/2025
Lundi
-
24/24 h
Mardi
-
24/24 h
Mercredi
-
24/24 h
Jeudi
-
24/24 h
Vendredi
-
24/24 h
Samedi
-
24/24 h
Dimanche
-
24/24 h
Lundi
-
24/24 h
Mardi
-
24/24 h
Mercredi
-
24/24 h
Jeudi
-
24/24 h
Vendredi
-
24/24 h
Samedi
-
24/24 h
Dimanche
-
24/24 h
Lundi
-
24/24 h
Mardi
-
24/24 h
Mercredi
-
24/24 h
Jeudi
-
24/24 h
Vendredi
-
24/24 h
Samedi
-
24/24 h
Dimanche
-
24/24 h
Lundi
-
24/24 h
Mardi
-
24/24 h
Mercredi
-
24/24 h
Jeudi
-
24/24 h
Vendredi
-
24/24 h
Samedi
-
24/24 h
Dimanche
-
24/24 h
Lundi
-
24/24 h
Mardi
-
24/24 h
Mercredi
-
24/24 h
Jeudi
-
24/24 h
Vendredi
-
24/24 h
Samedi
-
24/24 h
Dimanche
-
24/24 h
Lundi
-
24/24 h
Mardi
-
24/24 h
Mercredi
-
24/24 h
Jeudi
-
24/24 h
Vendredi
-
24/24 h
Samedi
-
24/24 h
Dimanche
-
24/24 h
Sur place
Infos pratiques
-
Toilettes : non
-
WIFI : non
-
Table à langer : non
-
Distributeur de boisson : non
-
Admission animaux : non
-
Défibrillateur : non
Découvrir
En savoir plus
Un peu d'histoire
Ce bel hôtel particulier du Marais fut construit par Nicolas Dupuis et décoré par Jean Goujon (1510-1566) pour Jacques de Ligneris, président du parlement de Paris. Modifié par la suite par François Mansart (1598-1666), il ouvrit ses portes à de multiples locataires et propriétaires : Madame de Sévigné de 1677 à 1696, qui disait de l'endroit qu'il avait "un bel air, une belle cour, un beau jardin, un beau quartier", l'Ecole des Ponts et Chaussées, et bien d'autre encore, avant d'être acheté par la Ville de Paris en 1866. L'idée d'y installer un musée fut rapidement mise en oeuvre, mais il devait être éphémère et l'hôtel de Ligneris accueillit après les incendies de la Commune la bibliothèque de la Ville de Paris (1871). Un musée consacré à l'histoire de Paris en était alors à ses balbutiements dans une aile de l'hôtel. Mais c'est en 1897 que Félix Faure inaugura finalement le musée officiel de l'histoire de Paris, dont Georges Cain fut le conservateur. Le jardin du musée est très représentatif des jardins « à la française » : une variété naine de buis a ici été taillée en broderies. Les broderies seraient apparues en France en 1582. Il s'agissait de reproduire les dessins des costumes brodés de l'époque. Au 17ème siècle, la broderie était codifiée : les parterres contenaient des figures de buis nains représentant des feuillages et des fleurons imitant les décors des tissus. Le fond des parterres devait être labouré et la terre de couleur noire, ou bien recouverte de brique pilée ou de machefer. Le parterre lui-même était entouré de plate-bandes de fleurs ou d'arbrisseaux toujours verts. Vous retrouverez toutes ces conditions dans ce jardin. Se promener Vous reconnaîtrez les bordures de buis* qui forment des motifs, plantés sur leur pourtour de fleurs annuelles ou bisannuelles. Les autres intervalles sont garnis de brique pilée de couleur rouge et les bordures extérieures sont tapissées de lierre. *Chez les Grecs, le buis était consacré à Hadès, le dieu des Enfers, car son feuillage persistant évoquait la continuité de la vie pendant l'hiver. Les Grecs furent les premiers à introduire le buis, originaire d'Asie, en Méditerranée, pour son bois de très grande valeur. Les colons grecs plantèrent notamment de nombreux spécimens dans la ville de Pyxous, qui tira son nom du nom grec du buis (pixos) et se transforma en l'actuelle Policastro, en Campanie (Italie). La tradition de cette culture se perpétue encore de nos jours dans cette ville.