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Vos nouveaux amis vous attendent au Social Bar

Mise à jour le 26/06/2023
Social bar
Se faire des amis dans un bar, à Paris? L’idée ne semble pas folle mais dans les faits, cela n’arrive pas vraiment. Avec le Social Bar, ouvert depuis le 4 octobre 2016, à deux pas de la gare de Lyon, la donne pourrait bien changer. C’est en tout cas le challenge que s’est lancé Renaud Seligmann l’un des co-fondateurs, le lien social incrusté dans son ADN. Rencontre
« Quand on va dans un bar c’est pour y retrouver ses amis. Nous on veut qu’on vienne dans notre bar pour s’y faire de nouveaux amis. » nous explique d’emblée Renaud Seligmann qui s’est réveillé un beau matin avec l’énorme envie que tout le monde se parle, se rencontre et s’amuse. Donc, misanthropes, passez votre chemin, car ce bar installé au 25 rue Villiot (12e) est véritablement fait pour créer des liens. Et les timides, n’ayez pas peur : tout est mis en œuvre pour vous faire sortir de votre coquille.

À l'origine

À l’origine du bar il y a deux fondateurs, David Rivoire et Renaud Seligmann. David a acheté 450m2 pour son entreprise sociale VAE les 2 rives et a proposé à Renaud, de consacrer 50m2 de son espace pour créer le fonds de commerce et ouvrir le bar. Ils ont ensuite rencontré Abdel Sadrati, restaurateur, vrai professionnel du métier et Maeva Tordo directrice de l’incubateur de l’ESCP. Ils sont trois sur quatre à venir de l’entrepreneuriat social et se sont d’ailleurs rencontrés au Mouvement des entrepreneurs sociaux.

Un laboratoire de convivialité

Social bar
Crédit photo : Social bar
« Le Social Bar, c’est un laboratoire de convivialité reprend Renaud, ça veut dire que dans ce lieu on teste tout ce qui pourrait permettre aux personnes qui ne se connaissent pas, de se parler. » Et c’est par le jeu que va opérer la magie. Celui-ci permet de casser la petite barrière de la timidité, plus facilement. Vous pouvez ainsi jouer le prix de votre boisson aux dés : 1, 2 : vous payez 1 euro de moins, 5, 6 : pas de chance 1 euro de plus. Mais la subtilité c’est que les dés doivent être lancés par un inconnu. Il y a aussi la boîte à défi avec le défi Verlaine et Rimbaud où vous devrez écrire un poème à un ou une inconnue repérée dans le bar. Ou encore, le Social Phone, dans une urne en carton, des morceaux de papier avec des numéros de téléphone d’habitués du Social Bar. On en tire un au sort et on appelle…

Alors, on danse?

Il y a aussi des soirées événements : les premiers mardis de chaque mois est organisée une soirée pour danser et les troisièmes mercredis de chaque mois, pour chanter. «On a aussi les soirées "Fêtons ça quand même", pour pouvoir rire et s’amuser même quand rien ne va! Si vous avez un chagrin, un échec, une déception, vous venez et on passera du temps pour vous consoler», promet Renaud, en riant. «Et puis enfin, il y a les soirées initiées par nos 175 patrons.»
photo social bar
Crédit photo : Social bar

Un bar aux 175 patrons

Oui, on a bien entendu. Le bar appartient en effet aux 175 personnes qui ont participé au lancement du projet. Pour lever les 46.000 euros qui lui manquait pour ouvrir l’établissement, Renaud a organisé un crowdfunding. En contrepartie, les donateurs sont copropriétaires du bar. Une fois par an, ils peuvent y organiser une fête. Sur place, on croise d'ailleurs Arnaud (un des 175) qui vient boire un café «chez lui». Tout naturellement, il nous explique pourquoi il s’est lancé dans cette entreprise et quel est son rôle. «Je connaissais bien Renaud et Maeva raconte-t-il et je me reconnaissais bien dans l’esprit du projet, tout simplement. Mon rôle c’est de relayer, faire vivre l’état d’esprit, avoir le réflexe de faire le lien. L’idée c’est d’avoir un petit foyer de bienveillance au cœur de Paris. Le Social Bar ne réinvente pas la façon de faire le lien social mais il met tout en place pour que cela se passe.»

Social, ils ont dit social!

La journée, au Social Bar, c’est plus calme mais on peut y déjeuner ou venir y travailler, en semaine de 14h à 18h avec wi-fi illimité à disposition. On y trouvera un petit coin de tranquillité et on pourra peut-être faire des rencontres intéressantes. « Ah oui aussi, ajoute Renaud, chaque soir un entrepreneur social peut venir pitcher ! » Le social au cœur du projet, on vous dit. Et, cerise sur le gâteau, ils se sont engagés à reverser 50 % de leurs bénéfices à des associations choisies par les 175 patrons. Parions que ce petit bar, coincé derrière les hauts murs du ministère des Finances, dans une rue qui, avouons-le, n’inspire pas la folle ambiance, saura irradier le quartier de ses bonnes ondes. Ils ont d'ailleurs reçu en 2017 le Trophée de l’économie sociale et solidaire, remis par la Ville de Paris.

Alors, on s’y retrouve?

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