Olivia Ruiz, en concert à Fnac Live Paris, nous raconte sa Ville Lumière

Interview

Mise à jour le 04/07/2025

La chanteuse Olivia Ruiz en concert au Fnac Live 2025.
Ce jeudi 3 juillet, la chanteuse Olivia Ruiz a galvanisé le public du Fnac Live Paris. Quelques heures avant son passage sur scène, on l’a rencontrée dans les salons de l’Hôtel de Ville : l’occasion de discuter avec elle de son Paris, qui l’émerveille chaque jour, qui l’attendrit souvent et qui la stimule sans cesse.

Que représente le Fnac Live Paris pour vous ?

C’est un festival que j’aime beaucoup, parce qu’il incarne des valeurs importantes pour moi. Il est gratuit, accessible à tous, en plein cœur de Paris, avec une programmation hyper riche. Ce que j’affectionne, c’est justement cela : qu’il mette tout le monde sur un pied d’égalité, qu’il s’adapte à tous les genres, à toutes les générations, à tous les âges. On peut le voir ce soir : il y en a pour tous les goûts !
Cela fait treize ans qu’il existe et je suis toujours aussi fière d’y être. C’est devenu un rendez-vous incontournable pour les Parisiens.

Qu’est-ce qui lie la Carcassonnaise que vous êtes à Paris, et en particulier à Montmartre, où vous habitez ?

Quand je suis arrivée à Paris, en tant que provinciale, je n’aurais pas pu rêver plus bel endroit que Montmartre (18e) pour m’épanouir. Ici, il y a une vraie solidarité, un sens de l’entraide, un esprit de famille qui m’est très précieux. J’ai habité ailleurs dans Paris, mais je crois que je ne pourrais plus quitter ce quartier. Aujourd’hui, je suis même membre de la République de Montmartre !
Quartier Montmartre, vue sur le Sacré-Cœur

Pourquoi êtes-vous si attachée à ce quartier ?

Si j’aime autant cet endroit, c’est parce qu’il touche aussi mon histoire, par sa mixité. En l’espace de 100 mètres, on peut passer d’un poulet mafé à un couscous, puis à un bon bœuf bourguignon. C’est cela, ma vision de la vie !

La beauté de Paris, elle soigne. Elle soigne le cœur et l’âme.

Olivia Ruiz
artiste
Ce quartier, c’est un petit village, où l’environnement est protégé, où les papis et les mamies discutent avec les plus jeunes, où l’on joue à la pétanque. Comme dans mon Aude natale, du moins dans l’état d’esprit… Et puis, évidemment, je suis charmée par sa beauté… Ce n’est pas pour rien qu’il fait rêver le monde entier ! Poser mes yeux sur ces pavés, le Moulin de la Galette, le Sacré-Cœur…
La beauté de Paris, elle soigne. Elle soigne le cœur et l’âme. Cela fait aujourd’hui vingt-quatre ans que j’y vis et, à chaque fois que j’observe autour de moi, je me sens extrêmement chanceuse.

Aujourd’hui, vous sentez-vous Parisienne ?

Non, pas vraiment. Je me sens d’abord Audoise, ou plutôt Méditerranéenne… et Montmartroise ! Parisienne, un peu aussi, avec le temps. Mais je resterai toujours une petite-fille d’immigrés.

Vous avez joué sur de nombreuses scènes parisiennes. Y en a-t-il une qui vous fait encore rêver ?

Franchement, je crois que je les ai presque toutes faites ! La Cigale (18e), l’Olympia (9e), la Maroquinerie (20e), le Centquatre (19e), le Bataclan (11e) plusieurs fois… Également trois semaines au palais de Chaillot (16e), plusieurs soirs à l’Opéra-Comique (Paris Centre) aussi…
Il reste peut-être le cirque Zingaro (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis), qui est un lieu assez magique pour monter un show. Mais je dois reconnaître qu’en vingt-cinq ans, j’ai eu la chance de jouer un peu partout. Et ça, c’est fou !

Avez-vous des spots ou des adresses culturelles parisiennes que vous souhaiteriez nous partager ?

Bien sûr, je pourrai en faire un guide entier ! J’adore la Maison des Métallos (11e), même si cela fait un moment que je n’y suis pas allée. Il y a aussi FGO-Barbara (18e), à la Goutte-d’Or. Je l’aime, car c’est un lieu où l’esprit du quartier se ressent pleinement.
La façade et extérieur de la Maison des Métallos.
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