L’obtention des Jeux Olympiques de 2024 est le point d’orgue de la politique engagée en faveur du développement du sport par la Ville de Paris, avec pour ambition d’ancrer les pratiques sportives dans le quotidien des habitants.

Ainsi, la maire de Paris et son adjoint chargé du sport ont souhaité poursuivre une action publique innovante prenant en compte les évolutions des différentes pratiques sportives. Cette politique ambitieuse ne se fait pas au détriment du mouvement sportif, qui constitue un partenaire incontournable de la Ville.

C’est ainsi que plus de 2 000 clubs bénéficient, chaque année, des infrastructures sportives de la Ville, à travers plus de 1,5 million d’heures de créneaux mis à disposition.

Conscients que la non-accessibilité aux différentes aires sportives constitue un frein au développement de la pratique, les élus de Paris ont engagé, en 2015, un plan de simplification pour les associations sportives, avec un volet dédié à l’optimisation des créneaux dans les différentes installations sportives.

La mise en place de ces mesures a donc permis de répondre de manière efficace aux besoins des clubs et des pratiquants. Pour autant, ces différents leviers ne permettent pas de répondre à l’ensemble des demandes, toujours plus nombreuses, et la plupart des aires sportives semblent aujourd’hui saturées.

La Direction de la Jeunesse et des Sports de la Ville de Paris a donc initié un travail visant à dresser un état des lieux de l’évolution du nombre de créneaux mis à disposition des associations ainsi qu’une analyse des structures et de leurs pratiquants, utilisatrices des différentes aires.

Souhaitant que ce travail éclaire les choix des élus en faveur d’un meilleur accès aux mètres carrés sportifs pour les Parisiens, l’analyse, tant quantitative que qualitative, a été déclinée sur l’ensemble des arrondissements de la Ville.

Il s’appuie à la fois sur une lecture des plannings d’une semaine type pour chaque aire sportive (avec un comparatif entre les saisons 2014-2015 et 2017-2018), et sur un recueil qualitatif auprès des associations utilisatrices, visant à mieux identifier les profils de leurs adhérents.