Interdiction de fumer dans les lieux publics : tout ce qui change cet été

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Mise à jour le 01/07/2025

Une personne écrase son mégot de cigarette sur un cendrier poubelle.
Crédit photo : Joséphine Brueder/Ville de Paris

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Un nouveau décret élargissant les espaces sans tabac est entré en vigueur ce 29 juin. Il renforce les mesures déjà prises par la Ville de Paris pour lutter contre le tabagisme : voici ce qu’il faut retenir et les nouvelles habitudes à prendre !
Mis en place depuis 2018 à Paris, les espaces sans tabac se généralisent sur l’ensemble du territoire français et concernent désormais un plus grand nombre de lieux publics ! Jusque-là, près de 600 espaces labellisés sans tabac existaient dans la capitale, principalement aux abords de certains établissements scolaires, sportifs et dans environ 70 parcs et jardins. Ils sont désormais beaucoup plus nombreux.

L’interdiction de fumer largement étendue

Avec la publication d’un décret signé le 28 juin, l’État étend l’interdiction de fumer à :
  • tous les arrêts de bus ;
  • les parcs ;
  • les plages ;
  • aux abords des bibliothèques dans un périmètre d’au moins 10 mètres ;
  • aux abords des équipements sportifs (piscine, stade, etc.) ;
  • aux abords des établissements scolaires ou accueillant des mineurs.
Cette interdiction est effective pendant les heures d’ouverture de ces équipements, l’objectif étant de protéger les enfants du tabagisme passif. Les cigarettes électroniques ne sont pas mentionnées dans le décret.
Paris Plages concerné par l’interdiction
Les zones de baignade estivale à Paris sont concernées par ce décret. Par conséquent, elles seront un espace sans tabac.

Paris s’engage contre le tabagisme et les 2 milliards de mégots jetés par terre

Parce que le tabac est la cause de 75 000 décès en France chaque année (13 % du total), la Ligue contre le cancer, la Ville de Paris et les mairies d’arrondissement n’ont pas attendu ce décret pour agir. Les espaces sans tabac se sont multipliés depuis 2018 et s’inscrivent dans l’objectif d’atteindre une génération sans tabac en 2032 (ce qui signifie que moins de 5 % des jeunes de 18 ans sont fumeurs). Ces zones non-fumeurs restreignent les occasions de fumer et permettent de réduire le nombre de mégots de cigarettes jetés dans les rues.
À Paris, on estime que 4 à 5 millions de mégots sont jetés chaque jour dans les rues. Soit près de 2 milliards par an ! Un coût pour la collectivité estimé à 10 millions d’euros par an et un coût inestimable pour l’environnement : un seul mégot, avec ses 4 000 substances chimiques, peut polluer 500 litres d’eau.
Pour inciter les fumeurs à ne pas jeter leur mégot par terre, la Ville de Paris distribue gratuitement 400 000 cendriers de poche dans les bureaux de tabac, va équiper les rues d’environ 5 000 éteignoirs, rend obligatoire l’installation de cendriers pour les événements et mène une large campagne de sensibilisation, notamment à travers les clous « Ici commence la Seine » installés face à 1 000 bouches d’égout.
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