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Attention aux chenilles processionnaires dans les jardins et les bois !

Mise à jour le 28/02/2024
chenilles processionnaires
Classées nuisibles depuis avril 2022 (décret n°2022-686), les chenilles processionnaires prolifèrent de plus en plus et sont un danger tant pour la santé humaine que pour la flore. Le danger provient de leurs poils, très urticants, pour l’humain comme l’animal. Alors attention si vous les croisez.
Les chenilles mesurent entre 2 et 4 cm de long et se déplacent en files indiennes, d’où leur nom de « processionnaires ». Il en existe deux espèces en France qui ont un impact sur la santé humaine : la processionnaire du pin et la processionnaire du chêne.
La première colonise des résineux de la famille des pins (pin sylvestre, pin noir, cèdre de l’Atlas…) et la seconde des feuillus de la famille des chênes (chêne sessile, chêne pédonculé…). À Paris, elles sont présentes dans les bois de Boulogne et Vincennes, dans des cimetières extra-muros et dans différents arrondissements (6e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e et 19e).

Ne les touchez pas si vous les croisez !

Lorsque les températures sont plus douces en fin d’hiver/début du printemps, les chenilles, qui sont présentes sous forme de cocons soyeux dans la cime des pins ou en bout de branches, descendent des arbres en procession pour s’enterrer dans le sol sous forme de chrysalides. Elles peuvent alors être présentes dans les pinèdes, à proximité des pins. Elles peuvent se trouver sur les troncs ou au sol, parfois éloignées des pins.
C’est essentiellement à ce moment que le public peut être confronté à leurs poils urticants. Il est donc fortement conseillé de ne pas y toucher et d’écarter les enfants et les animaux. Car vos animaux de compagnie peuvent aussi être incommodés.

Les actions pour limiter le risque

Au sein de la Ville de Paris, la direction des Espaces verts et de l’Environnement dispose des compétences pour repérer les chenilles processionnaires du pin, présentes à Paris (comme ailleurs en Île-de-France) et prendre les mesures nécessaires dans les jardins et bois de la capitale.
  • Chaque hiver, les forestiers, bûcherons et jardiniers interviennent pour écheniller (enlever les cocons de chenilles dans les arbres) et poser des pièges à gouttière sur les troncs pour stopper les chenilles dans leur descente (en préventif et lorsque le retrait des cocons n’est pas possible).
  • Le risque « chenilles processionnaires » est aussi intégré dans l’élaboration des projets au moment de choisir les essences d’arbres à planter : la plantation de pin n’est envisagée que lorsque le niveau d’exposition du public est faible ou s’il est techniquement possible de réaliser sur les futurs arbres les opérations de retraits de nids et de piégeage des chenilles.
Mésange dans un arbre à Paris
Mésange dans un arbre à Paris
Crédit photo : Guillaume Bontemps / Ville de Paris
  • La Ville favorise aussi la présence de mésanges sur les sites concernés par la pose de nichoirs : en effet, la mésange est un prédateur naturel des chenilles processionnaires (jusqu’à 500 processionnaires /oiseau/jour !). Des nichoirs ont été installés dans le jardin du Pré Catelan ou encore dans le parc de Bagatelle.
Pour les chenilles processionnaires du chêne présentes dans les bois de Boulogne et de Vincennes, la destruction des nids est réalisée en fin de printemps, début d’été, au niveau des espaces fréquentés par le public.

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