Lieu
Square Émile Chautemps
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Square Émile Chautemps
98 bis, boulevard de Sébastopol, Paris 3e
98 bis, boulevard de Sébastopol, Paris 3e
Réaumur - Sébastopol
Strasbourg - Saint-Denis
Réaumur - Sébastopol
Station Vélib à 75 m
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Données Navitia / RATP / Opendata
Accessibilité
- Accessible aux personnes à mobilité réduite
- Non renseigné pour les personnes déficientes auditives
- Non renseigné pour les personnes déficientes visuelles
- Non renseigné pour les personnes déficientes mentales
- Accueil en langue des signes non renseigné
Contacts
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Horaires
Du 27/10/2024 au 28/02/2025
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Lundi
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08 h 00 – 17 h 00
Mardi
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08 h 00 – 17 h 00
Mercredi
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08 h 00 – 17 h 00
Jeudi
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08 h 00 – 17 h 00
Vendredi
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08 h 00 – 17 h 00
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09 h 00 – 17 h 00
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Mardi
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Mercredi
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Vendredi
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08 h 00 – 18 h 30
Samedi
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09 h 00 – 18 h 30
Dimanche
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09 h 00 – 18 h 30
Sur place
Équipement
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Tables de ping-pong
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Points d'eau potable
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Aire de jeux
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Boulodrome
Services
-
Jardin sans tabac
Infos pratiques
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Toilettes : oui
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WIFI : non
-
Table à langer : non
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Distributeur de boisson : non
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Admission animaux : non
-
Défibrillateur : non
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Un peu d’histoire
Ce jardin est le premier square de Paris dessiné « à la française », selon la volonté de Napoléon III. C’est au XVIIe siècle que le style « à la française » connut son apogée, représenté par André Le Nôtre, sans conteste le maître par excellence des jardins à la française. Issu d’une longue lignée de maîtres-jardiniers, il avait bénéficié des enseignements du peintre Simon Vouet, ce qui ajouta à son talent naturel. Il réalisa les jardins du château de Vaux-Le-Vicomte pour le ministre de Louis XIV, Fouquet, dont la magnificence fut telle que le roi s’en irrita et jeta Fouquet en prison. C’est à la suite de cet épisode que Le Nôtre dessina le parc du château de Versailles. A cette époque, l’architecte était à la fois chargé de la conception de la maison et du jardin. Il fallait dompter la nature et la façonner à sa guise pour prouver sa supériorité. Une grande unité de style les caractérisait : soulignées par des haies de buis, les allées étaient rectilignes ; S’inspirant de leurs prédécesseurs romains, ils transformaient le buis en véritables œuvres d’art, qui prenaient toutes les formes, jusqu’aux plus extravagantes. C’était l’art topiaire. Ce succès dépassa les frontières du royaume de France et ce furent bientôt toutes les cours du monde qui voulurent leur jardin à la française, jusqu’à l’empereur de Chine et au tsar de Russie ! Ce fut aussi le siècle de la découverte de la glycine, de l’œillet et des asters qui envahissaient les pages des cahiers de dessin des botanistes de l’époque.
Se promener
Une balustrade en pierre de Saint-Ylie entoure le square, qui dévoile des allées régulières ponctuées de marronniers d’Inde en quinconce et d’un tilleul de Crimée esseulé (près de l’entrée, côté boulevard de Sébastopol). L’origine réelle du marronnier d’Inde est restée longtemps inconnue des botanistes qui croyaient tout naturellement que cet arbre provenait de Turquie car les spécimens introduits en Europe étaient cultivés dans ce pays. Il est en réalité apparu pour la première fois en Albanie et au Nord de la Grèce. Apprécié aux XVIIIe et XIXe siècles pour son port aristocratique, il fut introduit en Europe au XVIe siècle, par l’ambassadeur auprès de la cour du sultan de Constantinople, Ogier-Ghislain de Busbecq (1522-1592), qui rapporta aussi le lilas et la tulipe de contrées lointaines. Rapprochez-vous de la balustrade, vous pourrez apercevoir dans cette roche calcaire blanche de nombreux coquillages fossilisés et même des vestiges de coraux !
Les rayons du soleil scintillent au creux des deux bassins, éclairant les visages de deux statues en bronze imposantes conçues par Davioud en 1860 : l’Agriculture et l’Industrie de Gumery (1827-1871) et Mercure et la Musique de Ottin (1811-1867).
Les victoires napoléoniennes de l’Alma (1854), d’Inkermann (1854), de Tchernaia (1855) et de Sébastopol (1855) s’imposent sur une solennelle colonne en granit du Jura, non loin de laquelle vous découvrirez un plus modeste bronze représentant Marc Seguin, par Costa Spourdos (1987).