Lieu

Jardin Yilmaz-Güney

Horaires

Du 27/10/2024 au 28/02/2025
Sélectionner une autre période
Lundi
  • 08 h 00 – 17 h 00
Mardi
  • 08 h 00 – 17 h 00
Mercredi
  • 08 h 00 – 17 h 00
Jeudi
  • 08 h 00 – 17 h 00
Samedi
  • 09 h 00 – 17 h 00
Dimanche
  • 09 h 00 – 17 h 00

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
  • Aire de jeux
  • Brumisateur
Services
  • Jardin sans tabac
Infos pratiques
  • Toilettes : non
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : non

En savoir plus

Le jardin Yilmaz-Güney a poussé au cœur d’un ensemble d’immeubles, entre la rue de l’Échiquier et le boulevard Bonne-Nouvelle.
Situé à l’écart du bruit, c'est un havre de paix constitué essentiellement d’espèces régionales. Vous pouvez ainsi déambuler au milieu de cornouillers, de nombreuses plantes vivaces odorantes … Vous vous reposez sur des bancs-grumes taillés à même les troncs d’arbres par l’équipe de bûcherons-élagueurs du bois de Vincennes, des troncs récupérés dans le bois de Boulogne. 290m² de pelouse tendent leurs bras aux amateurs de farniente. Les arbres et les plantes sont en majorité claires et parfumées : cerisiers du Tibet, chèvrefeuille du Japon, et des magnolias X Galaxy à l’entrée du porche.
Deux aires de jeux entourées d’arbustes colorés attendent les enfants, l’une pour les 3-7 ans et l’autre pour les 8-12 ans. Un jardin pédagogique a été réalisé en lien avec les enseignants de l’école publique qui est à proximité.
Dans l’une des courbes du jardin, 12 exercices ponctuent le parcours sportif. Le jardin est accessible aux personnes handicapées.
Le jardin s’inscrit dans l’objectif de la mandature d’offrir trente hectares supplémentaires d’espaces verts.
Bientôt cinq cerisiers de Mandchourie à l’écorce orange feront écho à l’écorce rouge des cerisiers plantés à l’intérieur du jardin. L’impasse Bonne-Nouvelle va en effet être réaménagée.
Yilmaz Güney est un acteur et cinéaste kurde né à Adana (Turquie) en 1937. Son cinéma, très engagé politiquement, connaît le succès dès 1970 avec le film Umut (l’Espoir). Porte-parole des luttes du monde paysan et ouvrier, défenseur des droits du peuple kurde, il est condamné à plus de cent ans de prison par la junte militaire alors au pouvoir. Pendant sa captivité, il continue d’écrire des scénarios de films, qui sont tournés par ses amis d’après ses indications. En 1981, il s’évade et la France lui offre l’asile. Il achève son film Yol (la Permission) et le présente à Cannes en 1982 où il décroche la Palme d’or. Il meurt à Paris en 1984.
Superficie : 1000 m²
Date de création : 2017