« La nuit est le territoire de tous les possibles…
Chaque année, à Paris, l'art s'empare en toute liberté de l'une de ces nuits ».
Anne Hidalgo
Célébration de la création contemporaine sous toutes ses formes, Nuit Blanche transforme la capitale le temps d’une nuit et invite chacun à vivre une expérience esthétique hors du commun.
4000
artistes invités depuis 2002
Création en
2002
Dirigée par une personnalité du monde de l’art et de la création, chaque édition voit naitre près de 200 événements artistiques : installations sonores et visuelles, performances, sculptures monumentales, expositions, etc. investissent lieux patrimoniaux, culturels, insolites, places, ponts, jardins, gymnases et piscines. Ce rendez-vous incontournable gratuit continue de séduire les Parisien.ne.s, Métropolitain.ne.s et visiteurs de Paris.
Créé en 2002 par la Ville de Paris, Nuit Blanche s’est étendue à la Métropole du Grand Paris. Depuis sa création, pas moins de 4 000 artistes français et internationaux, reconnus ou émergents, ont présenté leurs travaux et leurs nuits. Nuit Blanche inspire toujours un peu plus les villes d'Europe et du monde, qui organisent elles aussi leur propre folle nuit des arts.
Paris porte haut et fort cette manifestation populaire et festive, qui sait allier prestige et ouverture, exigence et accessibilité. A l'occasion du vingtième anniversaire de l'évènement, retour sur quelques nuits plus belles que nos jours.
Direction artistique
Kitty Hartl

Rendez-vous le 1er octobre pour prendre part à la nuit imaginée par Kitty Hartl, une édition anniversaire, réjouissante, émouvante mais aussi exubérante et intrigante. Place à la nuit de tous les délices !

Direction artistique
Sandrina Martins
Mourad Merzouki

Bouge, vis, ressuscite ! Placée sous le signe de la célébration du corps et des liens entre l’art et le sport, cette 20eme édition constitue un temps fort de l’ouverture de l’Olympiade Culturelle – Paris 2024. Sandrina Martins et Mourad Merzouki invitent le public à découvrir des propositions artistiques sur le sentier de la Grande Randonnée GR®75, créé dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024. L’édition permet, entre autres, la redécouverte d’infrastructures Olympiques remarquables, comme la piscine Georges Vallerey ou le Vélodrome Jacques Anquetil.

© Jean-Baptiste Gurliat / Mairie de Paris
Velodrama, 2021
Mohamed El Khatib investit le Vélodrome Jacques Anquetil, construit en 1896 et utilisé pour les Jeux Olympiques de 1900 et 1924 avec un projet inédit. Les cyclistes vétérans du VCPV (Vélo-club des vétérans parisienne) emportent le public dans une boucle infinie ravivant les souvenirs d’enfance.
© Guillaume Bontemps / Mairie de Paris
Arrangement
Ange Leccia investit le stade Jean Bouin, dans lequel l’équipe professionnelle de rugby du Stade Français joue ses matchs. Deux cages de football placées au centre de la pelouse, encadrées par des vidéos de tempête et d’orage, incitent à une évasion du temple du sport et de la performance. Romantique !
© Sofian Boussaid / Mairie de Paris
Balade Chorégraphique
Mourad Merzouki convie l’énergie de la danse hip-hop à s’allier à la grâce de la musique classique. Danseurs virtuoses et chorégraphies déchainées sur Carmen ou Pirate des caraïbes, accompagnés en live par l’Orchestre Symphonique Divertimento, dirigé par Zahia Ziouani.
© Jean-Baptiste Gurliat / Mairie de Paris
Swimming-Pool Party
Célèbre DJ parisienne, Barbara Butch anime une soirée féministe dans la piscine Georges Vallerey. L’Équipe de France de Natation Artistique accompagne sa prestation de shows de natation artistique qui allument le feu.
© Joséphine Brueder / Mairie de Paris
Gyrotope, 2016
Pablo Valbuena présente une installation lumineuse et sonore monumentale dans une clairière du bois de Vincennes. Une expérience fondée sur la perception du mouvement et un voyage dans un espace-temps virtuel, entre Stonehenge et Rencontres du troisième type.
Direction artistique
Jeanne Brun
Fabrice Hergott
Christophe Leribault
Amélie Simier

Santé, sobriété. Pour cette 19e édition, les directeurs de quatre musées de la Ville de Paris articulent une Nuit Blanche tournée autour de la richesse du vivant, dans le contexte fragile de la crise sanitaire. Cette « commune présence » s’articule autour de deux parcours : Rive Gauche, autour des musées Bourdelle et Zadkine, et Rive Droite, entre le Petit Palais et le Musée d’Art Moderne de Paris. Place à la rêverie et à la poésie en des temps incertains.

© Guillaume Bontemps / Mairie de Paris
Constellation
Sheila Hicks, grande dame des symphonies textiles, investit les colonnades situées entre le Musée d’Art Moderne de Paris et le Palais de Tokyo. Des comètes se meuvent pour nous rappeler notre présence passagère dans ce monde.
© Joséphine Brueder / Mairie de Paris
La Rose, 2013-2020
Boris Achour reproduit un poème sur la rose écrit par Johannes Scheffer (théologien et poète du XVIIe siècle), en l’écrivant en lettres de néon fluorescentes sur les murs du cimetière Montparnasse.
© Guillaume Bontemps / Mairie de Paris
My Fears, 2015, 4’22
Agnès Guillaume présente quatre vidéos (My Fears, My Nights, My Thougts, My Roots) dans le jardin des abords du Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Le public découvre la multiplicité et l’incertitude de la condition humaine, dans une lente déambulation.
© Guillaume Bontemps / Mairie de Paris
Se laisser pousser les animaux
Françoise Petrovitch installe ses drôles d’animaux dans le bassin des jardins du Petit Palais. Une expérience de la métamorphose entre le végétal, l’animal et l’humain.
© Guillaume Bontemps / Mairie de Paris
Temple of love – Affirmation
Gaelle Choisne propose des scènes dansées derrière les vitres du Musée d’Art Moderne de Paris, visibles depuis la rue. En mélangeant les cultures du Ballroom et du Voguing et en troquant le quartier rouge pour un musée rose, l’artiste place le vivant à l’honneur, en remettant en question les notions de cultures et de communautés.
Direction artistique
Didier Fusillier
Conseiller artistique
Jean-Max Collard

Place au mouvement ! Didier Fusilier propose une nuit mobile, dansante, promeneuse, sportive et festive. Le public est invité à prendre part à l’événement par la marche et la course avec une « Grande Traversée » des institutions culturelles de Paris, et par le vélo avec une ouverture exceptionnelle d’une portion du périphérique transformé en « Vélodrome » artistique. Tout aussi mobiles, des œuvres plastiques et musicales circulent, sous forme de chars signés Buren ou Tin-tin, de gonflables ou de fanfares, en une spectaculaire « Parade » le long de la rue de Rivoli. Pour la première fois, la Métropole du Grand Paris co-organise l’événement.

© Jean-Baptiste Gurliat / Mairie de Paris
De nos rêves, occupons le ciel !
Les marionnettes de toile géantes de la compagnie des Plasticiens Volants – chevaux de Léonard de Vinci ou serpent de foire – fendent la foule ou frôlent les toits, en une chorégraphie acrobatique au-dessus des bâtiments haussmanniens de la rue de Rivoli.
© Guillaume Bontemps / Mairie de Paris
La Grande Traversée
Coureurs amateurs ou aguerris s’offrent une rarissime course à pied artistique de 10 km, traversant le tombeau de Napoléon aux Invalides, la colline des musées de Chaillot, le Louvre ou le Centre Pompidou pour se retrouver sur la scène du Châtelet. A vos marques !
© Joséphine Brueder / Mairie de Paris
Le Vélodrome
De la porte de Pantin jusqu’à la porte de la Villette, le périphérique est exceptionnellement fermé aux voitures et transformé en un Vélodrome lumineux par 1024 Architecture. Pour la première fois, piétons et cyclistes investissent un espace routier devenu route de la liberté.
© Joséphine Brueder Gurliat Mairie de Paris
Paris recadré, travail in situ, 2019
Daniel Buren propose un « tableau de Paris » mouvant et renvoyant une vision inversée de l’architecture. Deux grands miroirs inclinés reflètent les bâtiments qui les entourent, pour une évocation du vertige que procure la ville.
© Jean-Baptiste Gurliat / Mairie de Paris
En la piel del otro
Pilar Albarracin, réécrivant Carmen, propose une marche de protestation dénonçant les stéréotypes emprisonnant les femmes. Une horde de femmes et d’hommes habillés de costumes de lumière de flamenco déambulent et s’évanouissent dans les rues de Paris.
Direction artistique
Gaël Charbau

A nous la liberté ! Pour cette 17e édition, Gaël Charbau imagine quatre parcours, quatre « constellations » constituées de la fine fleur de la jeune création française, afin d’inviter le public à redécouvrir différents quartiers emblématiques de la capitale. De l’Ile-Saint-Louis aux Invalides, en passant par La Villette et la Porte Dorée, l’esplanade des Invalides a été envahie par les joueurs et les danseurs de Mon Super Kilomètre, tandis que le Grand Rocher du parc Zoologique de Paris révélait ses fantômes.

© Joséphine Brueder / Mairie de Paris
Le secret du rocher
Philippe Quesne imagine une balade immersive au cœur du Parc Zoologique de Paris la nuit, en pénétrant jusqu’aux entrailles du Grand Rocher. Aventuriers d’un parcours dans la jungle des villes, les visiteurs partent ensuite à la recherche des œuvres dissimulées de Laurent Le Deunff.
© Sophie Robichon / Mairie de Paris
Geysa
Fabien Leaustic crée un geyser d’eau et d’argile, qui s’élève à plus de 20 mètres de hauteur au-dessus du bassin de la Cité des Sciences et de l’Industrie. Une œuvre puissante, dont l’explosion nourrit le fantasme d’une nature ayant repris ses droits.
© Jean-Baptiste Gurliat / Mairie de Paris
Le Pont des Échanges
Une performance et des rencontres avec 12 artistes (de Melik Ohanian à Marie-Claude Pietragalla) , 5 associations et une collecte géante d’objets culturels proposée par Thanks for Nothing sur le pont Alexandre III. Un projet artistique, solidaire et participatif évoquant, visuellement, les ponts habités, et désireux de créer des liens entre les artistes et les visiteurs des rives de la Seine.
© Sophie Robichon / Mairie de Paris
Soulèvement
Ugo Schiavi élève sur le parvis de l’Hôtel de Ville la statue cabossée du Génie de la Liberté entouré de ses lions, sculptés au XIXe siècle par Dalou, le Michel-Ange des ouvriers, place de la Nation. En faux béton et surmontée de figures de jeunes en capuches, la liberté vacille mais ne se rompt pas.
© Joséphine Brueder / Mairie de Paris
99 vêtements populaires (Le Défilé)
Maroussia Rebecq investit la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville d’un défilé de mode de monsieur et de madame tout le monde. Une célébration des possibilités infinies du stylisme, à partir de vêtements du quotidien et de la pop culture.
Direction artistique
Charlotte Laubard

« Faire oeuvre commune » : pour cette 16ème édition, Charlotte Laubard imagine une nuit autour du « faire ensemble », célébrant ainsi la création en collectif, dans ses démarches innovantes comme dans l’audace de ses productions. Le volet numérique est également au cœur de cette édition, avec de nombreuses sollicitations de la culture internet. Du centre de Paris avec le Parc Rives de Seine et la Canopée des Halles jusqu’au nord avec le quartier La Chapelle-Pajol, cette édition interroge nos différentes façons de vivre et d’agir ensemble.

© Joséphine Brueder / Mairie de Paris
Mille et une danses
Performance d’Olivier Dubois avec le conservatoire Mozart, la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs et la Place, à la Canopée des Halles (1er arr.).
150 jeunes instrumentistes ouvrent « le bal » avant que 300 danseurs amateurs fardés de paillettes ne réinterprètent des scènes épiques de danse de cinéma et se rassemblent au coeur de la Canopée. La danse n’a pas d’élus.
© Jean-Baptiste Gurliat / Mairie de Paris
Un monument éphémère dédié au siècle des révolutions
Installation de Chto Delat ? sur la place de l’Hôtel de Ville (4e arr.).
© Jean-Baptiste Gurliat / Mairie de Paris
The Master’s tools
Installation / Performance de (LA)HORDE à la Halle Hébert (18e arr.).
Le collectif fait se côtoyer les corps et les machines. Des danseurs de Jumpstyle performent au milieu d’un ballet de Fenwicks (transpalettes) et de voix d’opéra tandis que d’autres performeurs résistent aux jets d’un camion anti-émeute ou se rassemblent pour embrasser une Rolls Royce.
© Mairie de Paris
Marée des lettres
Installation d’Invisible Playground Network au Parc Rives de Seine (1e arr.).
Durant toute la nuit, de grandes lettres se déplacent sur les bords de Seine et forment des phrases écrites par les Parisiens, par le biais d’une application smartphone. Le jeu du collectif berlinois célèbre l’entité inépuisable qu’est le langage.
© Sophie Robichon / Mairie de Paris
Vers l’Europa deserta, terra incognita
Vidéo du collectif Invernomuto projetée dans la salle Labrouste de l’Institut National d’Histoire de l’Art (2e arr.).
Direction artistique
Jean de Loisy

La quête amoureuse de Poliphile le long de la Seine. Pour cette 15e édition, Jean de Loisy imagine une déambulation nocturne sur les quais de Seine, depuis la gare de Lyon jusqu’à Issy-les-Moulineaux. Prenant prétexte du Songe de Poliphile, le bestseller initiatique de la Renaissance, Jean de Loisy invite les Parisiens à une quête amoureuse le long de la Seine, à la recherche de Polia, sa bien-aimée. D’une rive à l’autre, du Paris médiéval au Paris moderne, ce voyage dans le temps se poursuit d’œuvre en œuvre et entraine le visiteur dans une version contemporaine du Songe de Poliphile.

© Sophie Robichon Mairie de Paris
Vigie/Stylite (12e arr)
Performance par Abraham Poincheval sur le Parvis de la Gare de Lyon.
L’artiste hissé à plus de quinze mètres au-dessus du sol se lance le défi de vivre entre ciel et terre pendant la semaine qui précède Nuit Blanche. Muni du strict nécessaire, il réactive la posture ancestrale des stylites.
© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
Avant la Nuit Dernière
Installation par Christian Rizzo à l’Hôtel-Dieu (4e arr.).
© Henri Garat Mairie de Paris
Live Stream
Installation par Oliver Beer sur le Pont des Arts (6e arr.).
Une captation sonore du fleuve, mixée en direct par Oliver Beer et diffusée en divers points du pont, rend audible une vie sous-marine insoupçonnée. En dialogue avec ces voix liquides, un halo de lumière fluorescente anime la Seine.
© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
L’Eveil
Vidéo par Erwin Olaf sur la façade arrière de l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
Sommeil
Installation par Erwin Olaf sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
Le visiteur est invité à se promener dans une forêt enchantée dans laquelle d’immenses morceaux de bois dansent au-dessus d’un lac gelé conçu par Stéphane Thidet. Animées d’un mouvement perpétuel, ces souches composent une sculpture à l’inquiétante étrangeté.
Direction artistique
José-Manuel Gonçalvès

Atmosphère ?...Atmosphère ! L’édition est un écho artistique à la Conférence mondiale sur le Climat (COP21) qui s’est tenu à Paris en décembre 2015. Le cap est mis sur la rive droite, vers un Paris en transformation, depuis le parc Monceau jusqu’à la Petite Ceinture en passant par l’éco-quartier de Clichy-Batignolles, de la gare du Nord à Aubervilliers mais aussi à l’Hôtel de Ville et ses alentours. Œuvres monumentales, performances, installations sonores ou visuelles, l’édition était immersive, aquatique, atmosphérique… Pour la seconde fois, la manifestation est dirigée par José-Manuel Gonçalvès.

© Sophie Robichon Mairie de Paris
Waterlicht
Installation par Dan Roosegaarde dans le parc Martin Luther King (17e arr.).
Symbole des conséquences d’une éventuelle montée des eaux, l’artiste plonge les visiteurs dans un paysage onirique, au sein même d’une grande vague bleue, flottant à près de trois mètres de haut.
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Nuage
Installation et performance par Stéphane Ricordel à la Petite Ceinture (8e arr.).
Dix mètres au-dessus du sol et des visiteurs, un homme saute dans un nuage. Provoquant le climat, il agit quelles qu’en soient les conséquences de la nature.
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Peintures Pariétales Abstraites
Installation par Michel Blazy à la Petite Ceinture (18e arr.).
© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
Exctinction
Installation par Encore Heureux au Square Claude Bernard (18e arr.).
© Marc Verhille Mairie de Paris
Bit.Fall
Installation par Julius Popp sur le Pont de la Rue de l’Aqueduc (18e arr.).
Des centaines de gouttes d’eau forment un écran liquide où défile une cascade de mots. Fragiles et éphémères, ces gouttes d’eau devenues pixels s’assemblent en messages sporadiques liés à la question climatique.
© Marc Verhille Mairie de Paris
Minimum monument
Installation par Néle Azevedo au croisement de la rue d’Abbeville et de la rue Lafayette (10e arr.).
Direction artistique
José-Manuel Gonçalvès

Un circuit de Grande Randonnée Artistique. L'édition 2014 de Nuit Blanche fait de Paris un musée à ciel ouvert et offre aux promeneurs un « circuit de grande randonnée artistique », avec notamment dans le 13e arrondissement, un « parcours de street art contemporain
La rive gauche se parcoure au fil des sentiers de Grande Randonnée Artistique et l'accent est mis sur six "points de vue". De l’Hôtel de Ville au Panthéon, de Montparnasse à l’Hôpital Necker, de la Gare d’Austerlitz à l’ancienne Gare Masséna, du Parc Georges-Brassens au Parc André- Citroën en passant par la Petite Ceinture, Parisiens, Franciliens et visiteurs étrangers découvrent une autre manière de pratiquer une capitale qui concentre plusieurs propositions artistiques géographiquement très proches.

© Joséphine Brueder
And They Still Seek the Traces of Blood
Installation et performance par Imran Qureshi à la Bibliothèque Sainte-Geneviève (5e arr.).
L’artiste propose une installation participative en invitant les visiteurs à froisser des feuilles de papier ornées de motifs peints en rouge et a les jeter en tas jusqu’à former une imposante montagne.
© Marc Verhille Mairie de Paris
Kinematope
Installation par Pablo Valbuena dans la Gare d’Austerlitz (13e arr.).
Pablo Valbuena donne vie aux voies fermées au public de la Gare d’Austerlitz par des jeux de lumières faisant apparaître et disparaître les formes, les redéfinissant, inventant de nouvelles limites…
© Joséphine Brueder
Présage
Performance vidéo par Hicham Berrada à l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
L’artiste nous livre ses « présages » en associant différents produits chimiques, dont les réactions sont vidéo-projetées en direct sur grand écran. Formes et couleurs apparaissent et disparaissent, comme une métaphore de la vie.
© Marc Verhille Mairie de Paris
LA13
Installation par Tristan Eaton sur le Mur Pignon, rue du Chevaleret (13e arr.).
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Les Vraisemblables
Installation par Mark Jenkins aux stations du Tramway T3A (13e arr.).
À travers des mises en scène inhabituelles voire dérangeantes, Mark Jenkins crée des situations insolites qui suscitent, selon les cas, l’empathie ou le malaise.
Direction artistique
Chiara Parisi
Julie Pellegrin

Nuit Blanche au fil de l’eau. Volontiers spectaculaire et inattendue, Nuit Blanche 2013 se déploie le long de la Seine et du canal St Martin. Les œuvres présentées sur les Berges de Seine, au Bassin de la Villette, le long du Canal Saint Martin illustrent ce parcours qui se resserre autour de la place de la République dans les quartiers de Belleville, de Ménilmontant et du Marais. Une programmation artistique de l’art contemporain au sens strict, même si elle englobe toutes les disciplines, favorisant notamment la création sonore et le cinéma. En 2013, 150 artistes, près de 140 lieux parisiens et 40 lieux dans le cadre de Paris Métropole sont investis.

© Henri Garat Mairie de Paris
Aventure d’un soir
Événement pyrotechnique par Cai Guo Qiang sur les Berges de Seine, rive gauche.
© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
Ceinture
Installation monumentale par Huang Yong Ping au Carreau du Temple (3e arr.).
Dans ce large tube transparent se meuvent sous les yeux du public, reptiles et insectes. Cette sculpture monumentale ondule et invite ainsi le visiteur à une déambulation dans cet espace ouvert.
© Marc Verhille Mairie de Paris
Fog Square
Sculpture éphémère par Fujiko Nakaya sur la Place de la République (10e arr.).
© Marc Verhille Mairie de Paris
Helikopter-Steichquartet
Performance par Karlheinz Stockhausen au Pont Neuf et à la Monnaie de Paris (6e arr.).
L’artiste propose un opéra vertical en jouant de la musique à bord d’un hélicoptère en vol. Les rugissements des pales d’hélicoptères deviennent ainsi des instruments à part entière.
Direction artistique
Laurent Le Bon

Paris à l’infini. Pour cette 11e édition, Laurent Le Bon s’appuie sur un parcours inédit: une ligne serpentine traversant Paris d’Ouest en Est qui va du chantier de Beaugrenelle dans le 15e arrondissement, jusqu’au Centre Multifilière d’Ivry sur Seine à l’est de Paris. Cette programmation qui fait la part belle à près de 700 artistes (projets associés inclus) s'ouvre à toutes les disciplines en couvrant le champ des arts plastiques mais aussi celui de la danse, de la musique et du design. Regroupant plus de 200 projets, cette Nuit invite des artistes de toutes nationalités vivants, pour la majorité d’entre eux à Paris, à intervenir dans près de 180 lieux parisiens et une trentaine dans Paris Métropole.

© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
All-In
Installation vidéo et sonore par Mohammed Bourouissa & Booba à la Monnaie de Paris (6e arr.).
© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
Bouquet Final 2, 2012 (4e arr.)
Bouquet Final 2, 2012. Installation par Michel Blazy à la Mairie du 4e.
Cette installation, constituée d’une mousse blanche, épaisse et crémeuse, se déverse lentement et continuellement sur le sol. Ce débordement de matière célèbre avec humour un fantasme de rébellion des produits de supermarché contre la gabegie ambiante.
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Calderpillar
Installation par Les Frères Ripoulain au Chantier des Halles (1er arr.).
Dans le vide, éclairés en contre-plongée, ces véhicules, mobiliers et matériaux de chantier suspendus à plusieurs grues oscillent lentement sous leur poids, produisant au gré du hasard quelques sonorités métalliques.
© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
Suivez mon Panache Rose
Installation par Jacqueline Dauriac au Centre Multifilière d’Ivry (13e arr.).
L’artiste sublime le ciel parisien en éclairant les fumées de l’usine du centre multifilière d’Ivry avec des lumières dynamiques colorées.
Direction artistique
Alexia Fabre
Franck Lamy

Le Temps (la durée, l’éphémère, l’immédiat) fil rouge de Nuit Blanche 2011. Deuxième Nuit Blanche pour Alexia Fabre et Frank Lamy, directeurs artistiques qui signèrent Nuit Blanche 2009. Cette programmation éclectique, bien que centrée sur la vidéo, favorise les artistes en prise directe avec le réel et met en valeur des installations interactives. Cette édition est articulée autour de quatre parcours : l'Hôtel de Ville-Marais, Batignolles-Pigalle, La Nouvelle Athènes-Saint-Georges et Montmartre-Anvers. La présence d’une trentaine d’artistes venus du monde entier, apporte à cette édition une dimension internationale. 71 projets associés essentiellement localisés dans le parcours Hôtel de Ville-Marais, bénéficient d’une excellente fréquentation. En attirant un public estimé à 2,5 millions de visiteurs, la 10ème édition de Nuit Blanche remporte un immense succès.

© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
Purple Rain
Installation par Pierre Ardouvin à l’Hôtel d’Albret (4e arr.).
Le visiteur, plongé au cœur de l’œuvre, est invité à cheminer en musique sous une pluie fine de couleur mauve, un parapluie à la main.
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Barbed Sal Lamps
Installation par Sigalit Landau à l’Église Saint-Jean de Montmartre (18e arr.).
© Sophie Robichon Mairie de Paris
I Will Keep a Light Burning
Installation par Renaud-Auguste Dormeuil au Square Willette (18e arr.).
L’artiste reproduit à l’aide de centaines de bougies le ciel du 1er octobre 2111, soit un siècle en avance.
© Jean-Baptiste Gurliat Mairie de Paris
Spectacles + Problèmes
Installation par BGL au Gymnase Ronsard (18e arr.).
Direction artistique
Martin Béthenod

Invitation à la promenade et à la déambulation. Nuit Blanche 2010 est centrée sur la création plastique contemporaine dans toute sa diversité (sculpture, vidéo, installation, performance). Riche d’une quarantaine de projets officiels et de plus de 100 projets associés, cette 9e Nuit fédère de très nombreux lieux d’art et de culture structurés autour de trois territoires volontairement resserrés dans l'ouest, l'est et le centre, et investit places, squares et jardins, bâtiments administratifs, centres de sport, de loisirs ou d’enseignement, hôpitaux ou lieux de culte.

© Sophie Robichon Mairie de Paris
Lucioles
Installation par Eric Samakh à l’Hôtel-Dieu (4e arr.).
Planant au-dessus des têtes des visiteurs, un nuage en grains de lumière brille dans la nuit, restitution de l’énergie solaire emmagasinée durant la journée.
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Aimer les différences
Installation par Michelangelo Pistoletto sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
© Marc Verhille Mairie de Paris
Singspiel
Vidéo par Ulla von Brandenburg à la Maison des métallos (11e arr.).
© Anne Thomes
Harmonichaos
Installation par Céleste Boursier-Mougenot à l’Hôtel de Lauzun (4e arr.).
Dans la pénombre, un jeu de lumières met en avant les aspirateurs en tant qu’ « instruments », tandis que résonne une orchestration chromatique.
© Marc Verhille Mairie de Paris
Comfort #4
Installation par Lang/Baumann à l’école élémentaire boulevard de Belleville (4e arr.)
Greffée sur l’édifice, cette étonnante structure composée de tubes gonflés par le souffle de ventilateurs, anime la façade de motifs géométriques, métamorphosant le paysage urbain.
Direction artistique
Alexia Fabre
Frank Lamy

Une Nuit Blanche placée sous le signe de l'intime et du patrimoine. Pour cette huitième édition les directeurs artistiques souhaitent revenir à l’idée originelle d’un parcours d’art contemporain qui privilégie la rencontre entre des œuvres d’aujourd’hui et des lieux historiques. Pour la première fois, Nuit Blanche mélange lieux de convivialité et lieux de savoir autour du parc des Buttes-Chaumont, dans le quartier du Marais et dans le Quartier Latin. Les « projets associés » de cette édition, particulièrement nombreux (près de quatre-vingt), participent à l’esprit de cette nuit en lui insufflant une énergie inédite. Un air de fête investi certaines villes de Paris Métropole, comme Clichy- la Garenne, Gentilly, Les Lilas, Saint Denis, Saint Ouen l’Aumône, et pour la première fois, Arcueil, Aubervilliers, Nanterre, Romainville. En province, Chelles et Charleville-Mézières se sont ajoutées à Metz, Mayenne, Brison Saint Innocent et Boissy le Châtel.

© DAC Mairie de Paris
La Maîtresse de la Tour Eiffel
Installation par Michel de Broin au Jardin du Luxembourg (6e arr.).
© DAC Mairie de Paris
Chauds Les Marrons aux Buttes-Chaumont, 1789-2009, 220 ans de rêves
Installation par Noël Dolla au parc des Buttes Chaumont (19e arr.).
Le visiteur découvre un tout autre parc des Buttes Chaumont, parsemé de fleurs oniriques et de lumières chaleureuses, tout en étant bercé par des chants d’espoir en toutes les langues…
© DAC Mairie de Paris
Untitled
Installation par Priscilla Monge sur la Place de la Bataille de Stalingrad (19e arr.).
Un terrain de foot à la surface volontairement accidentée rendant la partie impossible, tel est le parti pris de l’artiste qui engendre une déstabilisation, obligeant ainsi chacun à revoir son attitude.
© DAC Mairie de Paris
Don’t Leave the Lights On
Installation lumineuse par Rune Guneriussen au parc des Buttes Chaumont (19e arr.).
Direction artistique
Hervé Chandès
Ronald Chammah

Les gares parisiennes : points phares de cette 7e édition. Hervé Chandés et Ronald proposent un parcours cinématographique nocturne autour des grandes gares parisiennes. D’essence spectaculaire, cinématographique et internationale, le parcours 2008 veut raconter des histoires dans Paris, sous la forme de récits, d’abstractions, de concerts, d’éblouissements lumineux, d’effets optiques ou de projections. Autour de la notion d’espace de transit, six gares, quatre églises et deux tours ont formé les épicentres de la Nuit, comme autant de points névralgiques à travers la ville. De l’image au son, de la musique au film, en passant par les nouvelles technologies, les œuvres– sauf exception - ont toutes été conçues spécialement pour l’occasion. Une très forte affluence estimée à environ 1,5 millions de personnes, est enregistrée cette nuit-là.

© Anne Thomes
Spectra
Installation lumineuse par Ryoji Ikeda sur la Tour Montparnasse (15e arr.).
Des projecteurs de très forte intensité sont disposés en damier au pied de la façade nord de la Tour Montparnasse. Ce faisceau de lumière vertical accompagné d’une nappe d’ondes sonores, appelle le spectateur à déambuler dans l’œuvre, afin d’y créer une nouvelle composition musicale.
© Marc Verhille Mairie de Paris
Patti Smith
Performance musicale de Patti Smith à l’Église Saint-Germain-des-Prés (6e arr.).
© Anne Thomes
Artiste en bâtiment
Projection par Pierrick Sorrin sur les façades de la gare de l’Est (10e arr.).
« Vous êtes tous mes amis » invite le public à prendre la pose dans deux studios de prises de vues. Ces portraits sont projetés sur un écran panoramique sur le parvis de la gare de l’Est, avec l’apparition systématique de l’artiste. La façade de l’Hôtel Terminus Est sert de support à une projection « géante » intitulée Artiste en bâtiment.
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Letter on the blind for the use of those who see
Projection par Javier Téllez à l’Église Saint-Eustache (1er arr.).
© Anne Thomes
Notre Siècle
Projection par Artavazd Pelechian à la gare de Bercy (1er arr.).
Direction artistique
Jean-Marie Songy
Jérôme Delormas

Nuit Blanche au rythme de la ligne 14. Cette édition accompagne le tracé de la ligne 14 dotée d’une toute nouvelle station, les Olympiades. Placé sous le signe du mariage original et inédit des arts de la rue et des arts numériques, les deux directeurs artistiques de cette Nuit Blanche ont proposé un parcours transversal allant des Olympiades aux Batignolles, en passant par La Madeleine et les Tuileries. Près de 2 millions de personnes sont présentes sur ce nouveau parcours artistique tout en longueur, partagé entre images et spectacles vivants. Cette même année, des communes rurales ont inauguré leur premières Nuit Blanche.

© Alexis Lancien
Nuit Ardente aux Tuileries
Installation et performance par la Compagnie Carabosse au Jardin des Tuileries (1er arr.).
© Alexis Lancien
La Confidence des Oiseaux de passage
Performance par Les Souffleurs à l’Église de la Madeleine (8e arr.).
Les Souffleurs chuchotent en 8 langues des secrets poétiques, philosophiques et littéraires qui nous concernent, nous, hommes et femmes ensevelis dans la voracité de nos agendas.
© Alexandre Paufert
Astral Body Church
Installation et projection vidéographique par le collectif Pleix sur les façades de l’Église Saint-Eustache (1er arr.).
© Marc Verhille Mairie de Paris
Renaissance
Installation multimédia par le collectif H5 à la Bibliothèque Forney (4e arr.).
© Henri Garat Mairie de Paris
Les Tours du Chalet
Installation et projection multimédia par François Chalet à la Tour Tolbiac (13e arr.).
François Chalet projette sur la tour de Tolbiac des histoires animées : associations graphiques d’idées inspirées par les tours et le quartier des Olympiades. Une musique originale de Mathias Vetter.
Direction artistique
Jérôme Sans
Nicolas Bourriaud

Pour un Paris métissé et inédit. A peine relevés de leurs fonctions de direction du centre d’art contemporain le Palais de Tokyo, Jérôme Sans et Nicolas Bourriaud assurent la direction artistique de Nuit Blanche 2006. Ils proposent une création actuelle faite de métissage et de croisements culturels, et s’attachent à définir, non plus des parcours, mais une diffusion de l’art autour de certains quartiers, notamment à la Goutte d’Or et au sein du complexe sportif Georges Carpentier. Avec une fréquentation estimée à 1 500 000 visiteurs, l’édition 2006 de Nuit Blanche, déplacée au week-end du samedi 7 au dimanche 8 octobre, s’est avérée d’une haute tenue artistique. Cette année, grâce aux projets associés, Nuit Blanche s’étend au-delà du périphérique.

© Arnaud Terrier Mairie de Paris
Untitled
Installation et performance musicale par Xavier Veilhan & Sébastien Tellier dans l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
© Alexis Lancien
Very Hungry God
Installation par Subodh Gupta dans l’Eglise Saint-Bernard de la Chapelle et dans le square Saint-Bernard (18e arr.).
A la Goutte d’Or, l’artiste réalise une gigantesque vanité sous la forme d’un crâne composé exclusivement d’ustensiles de cuisine indienne. Installée dans l’église Saint-Bernard (lieu symbolique du mouvement des sans-papiers), l’œuvre affirme sa dimension spirituelle et communautaire.
© Mélanie Conet
Demi Petit Palais, 7,8 Hz
Installation par Carsten Höller sur le Petit Palais (8e arr.).
Carsten Höller maintient la fréquence du courant électrique à une tension entre 7 et 8 Hz, sur l’ensemble de l’éclairage de l’aile nord du Petit Palais. Semblable au cerveau divisé en deux hémisphères, le bâtiment devient prétexte à une expérience perceptive qui transforme le rapport à l’espace et aux œuvres du musée.
© Alexis Lancien
My Home is Yours
Installation par Erwin Wurm sur des façades de la rue d’Affre (18e arr.).
© Marc Verhille Mairie de Paris
Karaoké Choral
Installation vidéo par Camille Henrot au Terrain Cardinet (17e arr.).
© Henri Garat Mairie de Paris
Illumination « Bleu Klein » de l’Obélisque
Installation lumineuse par Yves Klein sur la Place de la Concorde (8e arr.).
Direction artistique
Jean Blaise

Nuit Blanche prend des allures de street-movie. Jean Blaise, à nouveau directeur artistique de cette édition, propose différents parcours, traversant de part en part le nord et l’est de Paris. Conçus comme « des déambulations dans un film en trois dimensions », ces parcours sont au nombre de cinq : Nouvelles vagues, Drôles d’endroits, Nuit de fête, Les chemins du paradis – auquel vient s’ajouter Versailles off, une programmation imaginée par Laurent Le Bon qui invite le visiteur à une balade contemporaine – de sons et de lumières – dans un Versailles révélé par des créations éphémères. Pour cette édition, une centaine de bars restent ouverts toute la nuit. Ce 1er octobre 2005, 1 300 000 personnes sont présentes pour vivre une nuit artistique populaire et décalée.

© Henri Garat Mairie de Paris
A Crimson Grail Moves Too Fast to See
Installation et performance musicale par Rhys Chatham à la Basilique du Sacré-Cœur (18e arr.).
Par l’utilisation d’instruments jusque-là "réservés" au rock, Rhys Chatham insuffle une énergie nouvelle à la musique contemporaine post-minimaliste. Un concert en 2 temps qui rassemble des guitaristes électriques bénévoles fait rejouer des versions de son œuvre « An Angel Moves Too Fast to See » à la Basilique du Sacré-Cœur.
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Vaguement
Installation par François Morellet sur le quai de Béthune et dans le jardin Tino Rossi (4e arr.).
Deux interventions sont visibles depuis les quais de Seine et le pont de Sully, sous la forme d’un immense arc de néon se reflétant dans l’eau, comme une réponse à la courbe du pont. Sur la façade du Théâtre de l’Odéon, une greffe de néon bleu se développe en une longue vague vibrante.
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Cubismes
Cubismes. Installation par Olivier Casamayou, Gaspard Yurkievich et Carine Charaire sur la place Carrée (1er arr.).
Direction artistique
Ami Barak
Hou Hanru
Nicolas Frize

La musique au cœur de la nuit. En 2004, ces trois directeurs artistiques, aux compétences à la fois différentes et complémentaires, élaborent une programmation nocturne et contemporaine dans plus d’une centaine de sites répartis dans la capitale. Musiciens, plasticiens, vidéastes, architectes du son et de la lumière s’emploient à surprendre et à émouvoir autour de trois "pôles" situés dans le sud, le centre et le nord de la ville. Au centre, Ami Barak focalise sa perception du « plus vrai que nature ». Au sud, Hou Hanru recherche la simultanéité dans le monde et s’ouvre aux cultures électroniques. Au Nord, Nicolas Frize développe la place de la musique et de la recherche sonore dans Nuit Blanche. Ce mariage entre création musicale et arts plastiques séduit plus d’un million de personnes lors de cette 3eme édition

© Sandie Carol-Dougnac
Ride Like Lightning Counter Revolution Counter
Installation in situ de Bruno Peinado au Crédit Municipal de Paris (4e arr.).
Dans la cour du Crédit Municipal de Paris, entièrement tapissée de miroirs, trône un cheval paré de matières réfléchissantes. Démultipliée par autant de reflets, l’imposante sculpture est présentée comme un bijou dans une vitrine, et devient une image répercutée à l’infini.
© Sandie Carol-Dougnac
Bal perdu
Installation musicale de Pierre Ardouvin au jardin des Halles (1er arr.).
© Sophie Robichon Mairie de Paris
Les marmottes vocales
Conception musicale de Nicolas Frize au parc des Buttes Chaumont (19e arr.).
Direction artistique
Ami Barak
Pierre Bongiovanni
Camille Morineau
Gérard Paquet
Suzanne Pagé
Robert Fleck

Six territoires dédiés à l’art. En 2003, Nuit Blanche est placée sous la tutelle de six commissaires, chacun en charge d’un secteur particulier et d’une thématique qui lui est propre. Pour cette seconde édition, des 20 lieux ouverts en 2002, on passe à 110. Ateliers collectifs, œuvres interactives ou encore chorégraphies rythment cette édition dans une capitale scindée en six territoires : est, ouest, nord, sud, centre rive droite, centre rive gauche. Des lieux plus ouverts et plus vastes accueillent les œuvres de cette Nuit Blanche. Malgré la pluie qui s’abat sur la ville vers 2h du matin, un million de personnes sont au rendez-vous. En 2003, Nuit Blanche est désormais fixée au premier week-end d’octobre.

© Christophe Foin
Scattered Crowd
Installation de William Forsythe à l’Espace des Blancs Manteaux (4e arr.).
© Christophe Foin
Le Géant
Installation-projection de Samuel Rousseau au Théâtre de la Gaîté Lyrique (3e arr.).
Un géant cherche à sortir de la façade du Théâtre de la Gaîté Lyrique… Perdu face au monde devenu gigantesque, il se retrouve prisonnier de ce qu’il a construit. Ce qui était un abri, un regard sur l’extérieur est devenu une cage.
© Christophe Foin
NUIT BLANCHE
Installation lumineuse de Ange Leccia au Viaduc d’Austerlitz (12e arr.).
© Arnaud Terrier Mairie de Paris
Gilbert Moity
Mise en lumière de Gilbert Moity à l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
Direction artistique
Jean Blaise

Nuit Blanche voit le jour. Imaginée par Jean Blaise, cette première édition de Nuit Blanche est conçue comme une grande fête nocturne de l'art, gratuite et ouverte à tous. Un parcours collectif à la dimension spirituelle propose aux Parisiens une redécouverte de leur propre ville à travers des lieux prestigieux, d’autres abandonnés, insolites, parfois présents sous un angle inhabituel, ou un éclairage particulier. Cette fête de l'art à la fois exigeante et populaire remporte un succès immédiat et dépasse les espérances prévues : dans la nuit du 5 octobre 2002, 500 000 personnes se pressent le long de files d’attente qui ne s’épuisent qu’au lever du soleil.

© Arnaud Terrier Mairie de Paris
Cirrus
Conception sonore de Claude Levêque à SUDAC Société Urbaine d’Art Comprimé (13e arr.).
Création d’un parfum dont la chimie est une interprétation olfactive de l’usine d’air comprimé. La diffusion de ce parfum dans l’espace s’inscrit dans un système sonore et lumineux. Les fragrances, les couleurs et les sons se répondent…
© Henri Garat Mairie de Paris
Arcade
Installation lumineuse interactive de Chaos Computer Club sur la façade la Bibliothèque François Mitterand (13e arr.).
La façade de la BNF se transforme en un dispositif interactif géant. Les fenêtres s'allument et s'éteignent selon les ordres d'un ordinateur central. Des images alternent avec des jeux interactifs accessibles au public via un téléphone portable.
© Henri Garat Mairie de Paris
Deep Water
Un espace sans sommeil. Installation lumineuse de Nathalie Junod Ponsard à la piscine Pontoise (5e arr.).
[ DANS LE MONDE ]
Depuis sa création en 2002, Nuit Blanche a séduit de nombreuses villes de par le monde, autour du partage des valeurs communes de l'art au-delà des frontières. Après la pandémie, dans le sillage de la Nuit Blanche parisienne, une trentaine de villes reprennent leurs manifestations.
Plus de
30
Nuit Blanche dans le monde
En Europe, Bilbao, Malaga, Séville, Venise, Rome, Vilnius, Bratislava, Leeds entre autres ; en Amérique Montréal, Toronto, Dallas, Miami, Merida, Belo Horizonte, Buenos Aires ; en Asie, Taipei, en Australie, Shepparton, au Moyen-Orient, Tel Aviv…
Bruxelles, BELGIQUE
© Julien Levêque
7 lives (2011)
Installation performative de Michael Langeder.
En véritables reconstitutions d’un même corps humain, ces sept sculptures identiques soulignent la fragilité de l’existence et confrontent certaines des expériences humaines les plus importantes, comme la naissance et la mort.
Kyoto, JAPON
© Maro Kato
MONO (2016)
Vidéo et performance musicale de Nicolas Buffe au Kyoto International Manga Museum.
Londres, ROYAUME-UNI
© Hugo Glendinning
Destination Moon. You must not look at her ! Performance de Linder. Une collaboration entre 60 artistes : danseurs, chanteurs et mannequins.
Melbourne, AUSTRALIE
© John Gollings/Visit Victoria
The dresses (Gollings) (2016) Installation de Tae Gon Kim
L’oeuvre façonne des centaines de câbles de fibres optiques formant ainsi trois extravagantes robes suspendues dans l’obscurité – des apparitions au royaume de la fantaisie.
Montréal, CANADA
© Frédérique Ménard-Aubin
Performance musicale donnée par le groupe Misteur Valaire en 2015, à l’occasion de la 12e édition de Nuit Blanche à Montréal.

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