Paris s’engage aux côtés des collectivités palestiniennes pour améliorer les services urbains aux populations.

Bethléem doit faire face à une congestion routière croissante. Face à une offre de transport public déficiente, plus de 50% des déplacements se font en voiture. Le stationnement sauvage est omniprésent et les parcours piétons inexistants. Ce partage de la voirie est d’autant plus problématique dans la vieille ville de Bethléem, où les enjeux de protection du patrimoine et d’attractivité touristique sont incontournables.

Grâce au soutien financier de l’Agence française de développement, un schéma directeur « Transport et mobilité » sera élaboré à l’échelle de l’agglomération et basé sur une articulation durable entre urbanisme, transport et développement économique.

En écho aux politiques parisiennes, le projet vise à promouvoir une mobilité moins centrée sur la voiture individuelle et à même d’activer le potentiel économique et touristique local.

Les ateliers des 18 et 19 septembre ont réuni des habitants, des acteurs de la société civile et les partenaires institutionnels du projet : le ministère du tourisme, la police du trafic et l’ensemble des autres municipalités de l’agglomération.

Il s’agissait de collecter les contributions des acteurs du territoire et de co-créer des premiers scénarios de mobilité. Trois ateliers se sont déroulés : trafic et stationnement, transport en commun et marche, gouvernance et sensibilisation.

Les pistes d’amélioration proposées s’articulent toutes autour d’un meilleur partage de l’espace public : zones 30, parking relais en entrées de ville ou aménagements pour le confort des piétons.

Ces propositions seront compilées et intégrées à la stratégie qui sera finalisée en mai 2019.