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Les lauréats 2019 du Prix 1 % marché de l'art exposent leurs œuvres

Mise à jour le 30/09/2021
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Gaëlle Choisne, Julien Discrit et Sarah Tritz ont été distingués à l'occasion de la première édition du Prix 1 % marché de l'art en avril 2019. Leurs œuvres sont exposées à compter du 15 octobre 2019 à l’hôtel d’Albret et au sein du Crédit Municipal de Paris (Paris Centre).

Gaëlle Choisne

Les installations de Gaëlle Choisne se situent au carrefour de la sculpture et de la photographie. A travers ses œuvres, l'artiste se saisit des enjeux contemporains de la catastrophe, de l’exploitation des ressources et des vestiges du colonialisme dans des installations opulentes qui mêlent traditions ésotériques créoles, mythes et cultures populaires. L'artiste conçoit ses expositions comme des plateformes ouvertes et inclusives, véritables espaces de sociabilité et de travail en commun.
Sa première exposition personnelle intitulée "Temple of Love" a été présentée au centre d'art à Bétonsalon, à Paris, en septembre 2018.
Née en 1985, Gaëlle Choisne est une artiste française, diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Lyon. Après un an de résidence à la Cité internationale des arts de Paris, elle intègre, en 2017, la prestigieuse Rijksakademie à Amsterdam. Son travail a été présenté en France et à l'international : au Beirut Art Center pour la 13ème Biennale de Sharjah, au CAFA Museum à Beijing en 2017, ou encore au Musée d’Art Moderne de Paris en 2018. Sa première exposition personnelle intitulée "Temple of Love" a été présentée au centre d'art à Bétonsalon, à Paris, en septembre 2018.
1% marché de l'art Gaelle Choisne
Gaëlle Choisne, Accumulation Primitive, 2019
Crédit photo : Joséphine Brueder / Ville de Paris

Julien Discrit

Pour Julien Discrit, la géographie, en tant que tentative pour "décrire le monde", constitue une source importante de réflexion. Ses œuvres évoquent des espaces aussi bien physiques qu'imaginaires, et cherchent à installer une tension dialectique entre le visible et ce qui reste dissimulé. L'expérience du temps, au travers du parcours et du récit, est également essentielle dans sa pratique qui se déploie de l'installation à la performance, de la photographie à la vidéo. Elle tente ainsi de dessiner les contours d’une nouvelle cartographie, qui invente plutôt qu’elle ne décrit.
Julien Discrit est né en 1978 à Epernay en France, il vit et travaille à Paris. Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives dont "Territoire Hopi" en 2015 à la Galerie YGREC, Paris, "Sublime" au Centre Pompidou-Metz, "La Biennale de Lyon" en 2011 et en 2017, ou la "Consistance du visible", Prix de la fondation d’entreprise Ricard en 2008. Il a collaboré au projet de performance "Parfums pourpres du soleil des pôles" en compagnie d’Ulla von Brandenburg, Laurent Montaron et Thomas Dupouy, qui s’est produit au STUK de Leuven en 2009, au Centre Georges Pompidou en 2010, à la South London Gallery en 2011 ou encore au Teatro Valle de Rome en 2013.
1% marché de l'art Julien Discrit
Julien Discrit, L'oubli des formes, l'empreinte demeure, 2019
Crédit photo : Sophie Robichon / Ville de Paris

Sarah Tritz

La pratique de Sarah Tritz, délibérément polymorphe (peintures, dessins, sculptures, installations), découle souvent d’une erreur de pensée et/ou d’une ellipse en réalisant la synthèse de plusieurs œuvres regardées. Chaque forme charrie plusieurs situations et donne ainsi à voir différentes perspectives. Ces ruptures de style expriment surtout un désir politique de coalition entre des formes très différentes dans l’espace d’exposition.
Artiste française née en 1980, Sarah Tritz a étudié aux Beaux-arts de Lyon et a participé à de nombreuses expositions personnelles parmi lesquelles : en 2017 "J'ai du chocolat dans le cœur", à la FRAC Limousin, et en 2016, "Diabolo mâche un chewing-gum sous la pluie et pense au cul", à la Fondation d'entreprise Ricard, Paris. Elle est déjà présente dans les collections des FRAC Limousin et Aquitaine, le CNAP et le FMAC (Paris) et sera présenté sur invitation de Claire le Restif par le CREDAC en 2019 dans une exposition "J’aime le rose pâle et les femmes ingrates".
Sarah Tritz, Scène d'intérieur-e, 2019
Crédit photo : Ville de Paris

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