Ce projet est né d’un partenariat entre Élogie-Siemp, troisième bailleur social de la Ville de Paris et signataire de la charte «Objectif 100 hectares», et Sous les Fraises, acteur important de l’agriculture à Paris.

Cette société est d'ailleurs déjà à l'origine d’une toiture végétale qui habille les Galeries Lafayette Haussmann en accueillant plus de 150 variétés de plantes comestibles, et où poussent plus de 18 000 plantes, comprenant fraises, framboises, fleurs comestibles, plantes aromatiques, choux…

Dans la serre du toit de la rue Sorbier, on promet pas moins de 12 variétés de tomates et des dizaines de variétés de micropousses.

Une fois récoltées, ces tomates seront commercialisées par Sous les Fraises qui propose au grand public des produits d’épicerie 100% parisiens. Le reste sera transformé en sauce tomate, en pesto rosso, en piperade ou encore en confit de tomates groseille.

C'est aussi une façon d'améliorer la qualité de vie des locataires HLM.

Pour la maire de Paris, Anne Hidalgo, le développement de l’agriculture urbaine à Paris est une priorité. Car cette démarche comporte de nombreux avantages: la production d’aliments sans pesticide distribués en circuits courts aux Parisiens, la création d’emplois non délocalisables et la constitution d’îlots de fraîcheur en cœur de ville qui participent à lutter contre le dérèglement climatique.

Depuis 2014, 15 hectares ont été alloués à l’agriculture urbaine dans la capitale. La municipalité prévoit de créer 15 hectares supplémentaires d’ici 2020.