Actualité

Retour en images sur Nuit Blanche 2020

Mise à jour le 28/09/2020
Place du Panthéon
La 19e édition de Nuit Blanche s'est tenue dans la nuit du samedi 3 octobre, avec des mesures sanitaires renforcées. Retrouvez toutes les images.
Un ouf de soulagement pour le monde de la culture. Malgré une période d'incertitude liée au contexte sanitaire, Nuit Blanche s'est maintenue ce samedi 3 octobre, mais dans une version raccourcie. Jusqu'à 2 h du matin, quelque 100 projets artistiques ont animé cette 19e édition, axée sur le thème de la « commune présence », recueil du poète et résistant René Char.
En opposition au monde rationnel, les Parisien·ne·s ont été invité·e·s à repenser leur rapport au monde et à sa fragilité, devenue plus apparente depuis quelques mois. Contre la frénésie sous toutes ses formes et dans tous les domaines, est-il encore seulement possible de ralentir ? Et quelle cohabitation imaginer pour les espèces animales et végétales ?
Ces questions et réflexions ont été soulevées par les artistes, le temps d’une nuit un peu spéciale durant laquelle les Parisien·ne·s ont été invité·e·s à ne pas fermer l’œil.

Rive gauche et rive droite ?

Au sud de la Seine, le public a pu déambuler du musée Bourdelle (15e) au musée Zadkine (6e) en passant par quelques lieux de la rive gauche, des plus intimes aux plus passants. Tout a commencé dans les jardins du musée Bourdelle (15e) où sculptures et vidéos ont donné vie à des punaises d’eau aussi majestueuses que monstrueuses. Puis les déambulations du public les ont amenés de la discrète Villa Vassilieff (15e) au boulevard Edgar-Quinet (14e, piétonnisé pour l’occasion) en passant par l’école des Arts décoratifs (5e) et la grande mosquée de Paris (5e).
De l’autre côté de la Seine, le parcours s’est articulé entre les jardins intérieurs et extérieurs du Petit Palais (8e) et le musée d’Art moderne de Paris (16e). Le jardin romantique de la Nouvelle France (8e), à quelques encablures du Petit Palais, a mêlé bribes de conversation, amour courtois et chants d’insectes ou d’oiseaux, sur fond de kora. Un peu plus loin, une installation sonore dans le péristyle du Palais Galliera (16e) a fait tomber sur les noctambules une pluie tropicale au cœur d’une jungle sonore.
Ces deux parcours ont été imaginés par les quatre directeurs et directrices artistiques de l’événement, Jeanne Brun, directrice du musée Zadkine, Fabrice Hergott, directeur du musée d’Art moderne de Paris, Christophe Leribault, directeur du Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris et Amélie Simier, directrice du musée Bourdelle.

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Repousser les limites géographiques

Plusieurs communes de la Métropole du Grand Paris ont participé cette année encore à cet événement culturel d'ampleur. Aubervilliers, Nanterre, Clichy-la-Garenne, mais aussi Montfermeil, Gentilly et Montreuil, autant de villes qui ont proposé aux Grand-Parisien·ne·s de se rendre dans des lieux culturels révélés lors de cette nuit unique.
Au choix : performance de hip-hop à Aubervilliers, street-art à Nanterre, vidéo et exposition à Nogent-sur-Marne et cirque à Vitry-sur-Seine, et bien d'autres festivités.

Les dessous des oeuvres

À travers trois podcasts, des artistes dévoilent la conception d'œuvres présentées dans le cadre de Nuit Blanche 2020. L'occasion de mieux comprendre les processus de réflexion et de création qui les animent.

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Nuit Blanche en toute sécurité

Poétique et douce, certes, mais cette édition exceptionnelle a néanmoins dû s’adapter pour demeurer dans le strict respect des consignes sanitaires édictées par le gouvernement et la préfecture de police. Outre une amplitude horaire n’excédant pas cette fois-ci 2h du matin, la Ville de Paris a ainsi mis en place de nouvelles mesures particulières, afin de garantir les conditions de sécurité pour le public, les artistes et les organisateurs.
Qu’il s’agisse de lieux fermés comme des musées, ou de projets dans l’espace public, comme des jardins, le dispositif prévu a garanti le respect des mesures de distanciation, avec des jauges gérées par des équipes d’agents de sécurité et de médiation.
Pour les projets en extérieur, le public a été invité à déambuler, par petits groupes de 10 personnes maximum. Une petite dizaine de sites disposant de jauges inférieures à 100 personnes ont dû être exceptionnellement soumis à une pré-réservation obligatoire.
Le meilleur garant de la sécurité du public demeure le public lui-même, qui a dû respecter le port du masque, les gestes barrières et les distanciations physiques nécessaires, autour des œuvres mais également dans les files d’attente.

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