On connaît les lauréats 2025 du Prix du goût d’entreprendre
Actualité
Mise à jour le 26/06/2025

Sommaire
Décernée chaque année par la Ville, cette récompense distingue des artisans des métiers de bouche dans leur première année d’activité. Une boulangerie-pâtisserie et deux fromageries sont à l’honneur en 2025. À la clé ? Une aide financière de 8 000 euros pour chacun.
Le Prix du goût d’entreprendre est
décerné par un jury présidé par Nicolas Bonnet Oulaldj, adjoint à la maire de
Paris chargé du commerce et de l’artisanat. Il est composé de membres de la
chambre de métiers et de l’artisanat de Paris, de la chambre du commerce et de
l’industrie de Paris, des fédérations professionnelles des différentes filières
des métiers de bouche, et d’experts culinaires.
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La fromagerie Lyre : un lieu dédié à l’affinage et à la promotion des terroirs
98, rue des Dames (17e)
Lyre, c’est la rencontre de deux
passionnés : Lucas Schmitt, jeune artisan fromager originaire du Perche,
et Cyril Échallier, caviste reconnu à Paris. En avril 2024, ils ouvrent
ensemble la crèmerie-fromagerie Lyre dans un local Paris Commerce de
135 mètres carrés, qui abritait auparavant un fleuriste.

Les deux passionnés nous présentent un Fribourg, un fromage suisse au lait de vache entier, affiné au minimum pendant cinq mois.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Lyre propose une sélection d’environ
120 fromages, allant des grands classiques aux créations confidentielles,
tous issus majoritairement de petites exploitations engagées, souvent en
agriculture fermière ou en AOP (appellation d’origine protégée). Sont également
proposées près de 165 références de vins, de bières et de spiritueux,
privilégiant les producteurs en biodynamie. Une offre de charcuteries
artisanales italiennes et de produits d’épicerie fine complète l’ensemble.
Dans la boutique, on remarque la cave vitrée qui permet aux clients de suivre le processus de maturation et qui fait l’identité du lieu. C’est là qu’est affinée une bonne partie des fromages. D’ailleurs, avec le montant du Prix du goût d’entreprendre, les deux passionnés veulent développer une autre cave et se diversifier encore plus dans l’offre d’affinage qui fait leur signature.
Leur parcours
Lucas découvre le métier de fromager à Londres, en autodidacte. De retour à Paris, il affine son savoir-faire à la fromagerie Chez Virginie (18e), puis auprès du Meilleur ouvrier de France Laurent Dubois, avec qui il développe une solide maîtrise de l’affinage et de la sélection fromagère. Un tour de France auprès de producteurs complète cette formation immersive. Cyril, quant à lui, est déjà un entrepreneur aguerri et un caviste expérimenté.
Qu’est-ce que l’on déguste ?
Lady Charlotte, c’est le nom de cette création originale. Il est accompagné ici du Brin d’amour, un fromage corse.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
La cave visible de tous pour suivre l’affinage des fromages.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Avec passion, Lucas vous explique ses fromages et vous donne envie de tout goûter !
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
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Leur création – joliment baptisée – Lady Charlotte, un crottin avec du confit de cerise blanche et des graines de coriandre ;
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Le Brin d’amour, un fromage au lait cru de brebis de l’île de Beauté, aussi appelé « Fleur du maquis » ou « Petit Corse » ;
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Un pélardon de l’Aude ou un écaillon, un chèvre au lait cru issu d’un élevage de 150 têtes ;
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Et on goûte à la gamme rare de fromages anglais fermiers au lait cru.
L’Équilibre : la boulangerie-pâtisserie de deux talents au parcours d’excellence
108, rue Blomet (15e)
Benjamin Roc et Clémentine Rapp,
trentenaires passionnés, reprennent en septembre 2023 une boulangerie de
160 mètres carrés, dotée d’un plafond classé monument historique qui les a
totalement fait craquer pour cette ancienne boulangerie datant de la fin du XIXe siècle (1880).

Le jeune couple propose de délicieux pains, de la tradition au pain à l’épeautre.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Aujourd’hui, Benjamin et Clémentine
dirigent une équipe de quatorze salariés en CDI, avec une attention
particulière portée à l’implication et au bien-être des salariés. D’ailleurs,
avec le montant du Prix du goût d’entreprendre, ils pensent à moderniser les
équipements.
Leur vision : une boulangerie
artisanale, durable et locale. La production est 100 % maison (y compris
la pâte de noisette et la pâte de café) avec des ingrédients locaux, de saison
et sourcés avec soin : pains au levain naturel, viennoiseries et
pâtisseries réalisées à partir de farines bio et Label rouge, avec une
attention à diminuer les doses de sucre ou de crème.
Leur parcours
Benjamin découvre sa vocation à 13 ans, inspiré par le Meilleur ouvrier de France Philippe Rigollot. Après un apprentissage chez Anne-Sophie Pic, il poursuit sa carrière au George-V, puis au Cheval blanc comme sous-chef pâtissier. Clémentine, quant à elle, est diplômée de l’Institut Paul Bocuse et a évolué dans de grandes maisons (Four Seasons, Airelles, Cheval blanc, Louis Vuitton).
Qu’est-ce que l’on déguste ?
Le Paris-Brest remis au goût du jour par Benjamin.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Ici, le flan (délicieux) est préparé sur une pâte sablée.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Les deux signatures de la maison : le Paris-Brest aux succulentes noisettes et la Tornade, un croissant au mascarpone et au caramel.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
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Un éclair au chocolat sans glaçage, finement préparé dans une pâte à choux croustillante, avec du chocolat du Pérou de Nicolas Berger ;
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Un chou tiramisu, pâte de café maison broyée sur meule de pierre, café 100 % arabica du Mexique ;
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Un Paris-Brest praliné aux noisettes maison, noisettes du Lot-et-Garonne ;
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Et on ne manque pas la Tornade, née d’une erreur de façonnage de croissants, devenue un succès auprès de la clientèle : un croissant rempli de crème mascarpone et de caramel.
La boutique intègre un espace avec quelques tables hautes pour se régaler sur place.
Source, fromagerie-cave à vins
102, rue du Chemin-Vert (11e)
Didier Grosjean, trentenaire, a
ouvert sa fromagerie-cave dans une ancienne imprimerie de 35 mètres carrés
(avec 35 mètres carrés en sous-sol). Il porte ce projet au côté de sa
compagne, galeriste, qui l’accompagne sur la communication, sans être cogérante.

Didier Grosjean porte ici un bleu de Termignon et une tome fermière au serpolet.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Dans sa boutique, Didier propose une petite offre d’épicerie fine, des vins français nature ou en biodynamie et, bien entendu, du fromage et des produits laitiers : 90 % de fromages français, fermiers et au lait cru, issus de producteurs responsables.
Avec le montant du Prix du goût d’entreprendre, il hésite à acquérir un véhicule électrique ou refaire la devanture de sa boutique, avec un petit store et une rénovation des boiseries.
Son parcours
De parents boulangers parisiens, Didier a grandi en fréquentant les allées du marché Saint-Martin (10e). Il fait ses études à Paris et, pour gagner un peu d’argent de poche, se fait embaucher par Laurent Bouvet, fromager dans le 10e, pour des petites tâches, puis passe à la vente dans le cadre de son bac pro commerce. Il apprend sur le terrain. Il passe chez Nicole Barthélémy, puis cofonde une première fromagerie rue Saint-Louis (4e). Il se réoriente un temps vers la restauration, puis revient à sa passion.
Qu’est-ce que l’on déguste ?
Le fromager propose une centaine de références (une cinquantaine en été) dans le respect de la saisonnalité.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Pour le client, le plus difficile est de choisir, mais Didier saura vous conseiller !
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
On peut compléter ses achats par quelques propositions issues de l’épicerie fine ou par du vin cultivé en biodynamie.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Le bleu de Termignon, un fromage fermier de montagne.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
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Une tome fermière au serpolet (thym sauvage) d’une ferme bio des Vosges avec qui Didier travaille en direct ;
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Un bleu de Termignon, un fromage fermier de montagne, produit seulement par quatre producteurs en Haute-Savoie, qui a la particularité de s’oxyder naturellement.
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