Actualité

Des cirques sans animaux sauvages bientôt à Paris

Mise à jour le 02/12/2019
La dalle aux châpiteaux porte des Lilas
Au cours des deux dernières années, la Ville de Paris a ouvert un dialogue avec les quatre cirques installés sur le territoire parisien présentant des animaux sauvages dans leur spectacle.
Dans le cadre de la" stratégie Animal en ville", l’objectif de ce travail de concertation mené de juillet à novembre 2018 était de déterminer les modalités de soutien et d’accompagnement de la Ville de Paris aux quatre cirques (Arlette Gruss, Bouglione, Bormann, Pinder) implantés dans la capitale, dès lors qu'ils s’engageaient à ne plus présenter des numéros avec des animaux sauvages. Les chevaux, considérés comme des animaux domestiques, ne sont pas concernés par cette mesure.
En l’absence de législation sur le sujet, la Ville de Paris avait en effet choisi la voie du dialogue, comme garante de la transition vers des spectacles sans animaux sauvages.

Un arrêt à l'horizon 2022

Pour l'ensemble des quatre cirques, il en est ressorti des propositions de la Ville de Paris visant un arrêt des spectacles avec animaux sauvages d'ici 2022. En contrepartie, la Ville s'engage à soutenir financièrement des mesures de reconversion le temps de la transition triennale vers des spectacles sans animaux sauvages.
Dans l’attente d'une prise de position du Gouvernement, la Ville a décidé de ne plus délivrer dès 2020 de nouvelles autorisations d’occupation temporaire des lieux publics aux cirques ayant des numéros avec animaux sauvages et qui ne souhaitent pas s'engager dans cette transition.
Le cirque Pinder-Jean Richard a pour sa part mentionné son intérêt de s’engager vers ce type de spectacles sous trois ans maximum, dans le cadre de ce dialogue avec la municipalité. Les autres cirques n'ont pas souhaité à ce stade s’engager à court terme dans une transition, dans l’attente des propositions du gouvernement sur ce sujet.
A cet égard, la Ville de Paris a décidé d’interpeller l’État, qui a compétence sur la législation afférente, pour qu’il prenne position sur un arrêt des spectacles avec animaux sauvages à un horizon rapproché, ainsi que sur les modalités d’accompagnement par l’État des circassiens dans cette transition et les conditions de mise à la retraite des dits animaux.

Paris.fr ne fait aucun suivi publicitaire et ne collecte aucune donnée personnelle. Des cookies sont utilisés à des fins statistiques ou de fonctionnement, ainsi que d'analyse (que vous pouvez refuser ici), nous permettant d'améliorer le site en continu.

Plus d'informations