Lieu

Square Henri Karcher

Horaires

Du 01/10/2024 au 26/10/2024
Lundi
  • 09 h 30 – 18 h 30
Mardi
  • 09 h 30 – 18 h 30
Mercredi
  • 09 h 30 – 18 h 30
Vendredi
  • 09 h 30 – 18 h 30
Samedi
  • 09 h 00 – 18 h 30
Dimanche
  • 09 h 00 – 18 h 30

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
  • Agrés
Infos pratiques
  • Toilettes : non
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : oui Chiens admis tenus en laisse dans les allées
  • Défibrillateur : non
Labels et démarches

Découvrir

En savoir plus

Un peu d’histoire

Le square Henri-Karcher est situé sur la colline de Ménilmontant. Au 12ème siècle, elle était recouverte de vignes et de moulins à vent. Les terres appartenaient à l’évêque de Paris qui lui donna le nom de « Champ-l’Evêque », transformé plus tard en « Mont aux Vignes ». C’est à cet endroit que se situerait la rencontre de l’évêque d’Auxerre, futur Saint-Germain l'Auxerrois, avec la future Sainte-Geneviève qu’il guérira de sa cécité. Au 15e siècle, ces vastes champs de blé, les vignes et les plantations de légumes furent rachetés par un riche commerçant en épices, Regnault de Wandonne, qui y édifia sa maison de campagne baptisée « Folie Regnault ». En 1626, les Jésuites, tout nouveaux propriétaires, y ouvrirent une maison de retraite, qui reçut la visite, 36 ans plus tard, du jeune Louis XIV et de Mazarin, un événement qui valut à la colline d’être rebaptisée « Mont-Louis ». Le square jouxte le cimetière du Père-Lachaise. Le nom du cimetière vient du révérend père François de Lachaise d’Aix qui, devenu confesseur du Roi, aimait venir s’y recueillir. C’est à lui que l’on doit des aménagements qui changèrent considérablement l’aspect du domaine. Il changea plusieurs fois de mains jusqu’à la Révolution et devint propriété de la Ville de Paris en 1803. Devant la nécessité de libérer la ville de ses nécropoles surchargées, Bonaparte, devenu Premier Consul, chargea Nicolas Frochot, Préfet de la Seine, d’acheter quelques vastes terrains propices à accueillir des cimetières modernes et salubres et acquit alors cette propriété, située en bordure de Paris (limité jusqu’au Second Empire, par l’actuel boulevard de Ménilmontant). L’architecte Alexandre Brongniart eu l’idée originale pour l’époque de concevoir le cimetière comme un jardin. Le Cimetière de l’Est ouvrit ses portes le 21 mai 1804, mais sans attirer les Parisiens, qui le boudèrent. Honoré de Balzac contribua à la renommée du cimetière. Il le décrira abondamment dans son œuvre. Mais c’est surtout l’inhumation des dépouilles des amants mythiques, Héloïse et Abélard, puis de Molière et La Fontaine, en 1817, qui lui donnera son essor.

Se promener

Une allée couverte vous dévoile le charme de ce jardin accroché aux flancs du cimetière du Père-Lachaise, qui est classé Monument Historique. Prenez la peine de monter jusqu’à ses hauteurs et venez vous reposer à l’écart de l’agitation urbaine. Asseyez-vous à l’ombre de la petite tonnelle recouverte de rosiers et de glycines. Empruntez l’escalier. Au milieu des enrochements surgissent de nombreux arbustes. Vous y découvrez différentes variétés de robiniers, d’ifs et de frênes, dont un frêne commun (‘Excelsior’), qui peut atteindre 30 mètres de hauteur. C’est l'un des arbres européens les plus élevés. Les pentes sont agrémentées de prairies sauvages qui offrent une palette de fleurs et de bulbes évoluant au fil des saisons tout en abritant une faune riche et variée. Vous pourrez y observer le millepertuis, l’achillée et la valériane blanche. Ces prairie sont fauchées 3 fois par an et les foins mis en meules pour abriter des hérissons et insectes utiles. Le square comporte également à son sommet un enclos qui abrite 5 ruches gérées par une association d apiculteurs urbains. Vous pourrez donc découvrir la vie des abeilles durant la belle saison de l’ouverture de la ruche à l’essaimage jusqu’à la récolte du miel en fin d’été. Le mur extérieur donnant sur la rue des Pyrenées sert également de support pour les jeunes artistes du quartier. Chaque mois vous pourrez ainsi découvrir une nouvelle fresque réalisée à la bombe aux styles très variés.