La butte était autrefois occupée par des rues et des immeubles. Elle a été libérée et a permis l’extension de l’ancien talus végétalisé, qui n'était pas ouvert au public. Il a conservé les traces de l’histoire du quartier. Un escalier à l'ancienne, situé rue Sorbier, à flanc de coteaux, mène le promeneur vers l’allée centrale. En haut de l’escalier, vers la droite, se déploie un parterre de fleurs. Ce «jardin des plantes» ondule comme une grande vague de graminées. Une large promenade pavée occupe l’emplacement des rues aujourd’hui disparues. Des plaques de style ancien évoquent leurs noms. La promenade est entourée d’une charmille et de saules tressés sous lesquels on a une vue dégagée sur les frondaisons du cimetière du Père-Lachaise. Depuis quelques années, du lierre et des arbustes ont colonisé les abords d’une statue et donnent au jardin un air champêtre. Cette œuvre, une jeune femme sculptée en 1928 par Henri Dieupart, symbolise le printemps. Ce jardin dispose d’une aire de jeux pour jeunes enfants.