Lieu
Square des Saint-Simoniens
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Square des Saint-Simoniens
2, rue de la Duée, Paris 20e
2, rue de la Duée, Paris 20e
Accès : 147-151 rue de Ménilmontant, 18 passage des Saint-Simoniens.
Pelleport
Télégraphe
Pyrénées - Ménilmontant
Station Vélib à 95 m
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Données Navitia / RATP / Opendata
Accessibilité
- Accessible aux personnes à mobilité réduite
- Non renseigné pour les personnes déficientes auditives
- Non renseigné pour les personnes déficientes visuelles
- Non renseigné pour les personnes déficientes mentales
- Accueil en langue des signes non renseigné
Contacts
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Horaires
Du 01/10/2024 au 26/10/2024
Lundi
-
08 h 00 – 19 h 30
Mardi
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08 h 00 – 19 h 30
Mercredi
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08 h 00 – 19 h 30
Jeudi
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08 h 00 – 19 h 30
Vendredi
-
08 h 00 – 19 h 30
Samedi
-
09 h 00 – 19 h 30
Dimanche
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09 h 00 – 19 h 30
Sur place
Équipement
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Tables de ping-pong
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Points d'eau potable
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Aire de jeux
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Bacs à sable
Infos pratiques
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Toilettes : non
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WIFI : non
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Table à langer : non
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Distributeur de boisson : non
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Admission animaux : non
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Défibrillateur : non
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Un peu d’histoire
Au n°145 de la rue de Ménilmontant s’élevait au XVIIIe siècle une belle propriété avec un vaste jardin. Au XIXe siècle, elle appartenait à Prosper Enfantin qui fut l’un des propagateurs des idées du comte de Saint-Simon (1760-1825), le saint-simonisme. La propriété de Ménilmontant fut le centre spirituel du saint-simonisme et le berceau de leur doctrine, le "Nouveau christianisme". Leur mode de vie extravagant attirait les Parisiens, qui en avaient fait leur nouveau lieu de promenade. On y voyait d’étranges ballets d’hommes en uniforme (pantalon blanc l’été, bleu l’hiver, gilet blanc boutonné dans le dos en signe de solidarité, béret basque rouge et barbe de rigueur) se livrant à des rites insolites. Le compositeur Félicien David y écrivit plusieurs œuvres. Leurs idées étaient novatrices : abolition des privilèges, fusion entre les peuples, égalité entre les hommes et les femmes. Leur influence grandissante inquiéta les autorités. Certains adeptes furent condamnés à de la prison et la société fut dissoute. Le saint-simonisme était officiellement mort. Mais la pensée saint-simonienne survécut. Les idées visionnaires et progressistes du saint-simonisme soulevèrent une foule de questions nouvelles, influençant considérablement la société du 19e siècle en pleine mutation. C’est par exemple grâce aux plans des polytechniciens saint-simoniens, qui en eurent l’idée dès 1820, que le Canal de Suez vit le jour en 1869. Ils eurent également l'idée du tunnel sous la Manche. Le père du positivisme, Auguste Comte (1798-1857), s'y intéressa tout particulièrement en tant qu'ancien secrétaire du Comte de Saint-Simon, tout en restant étranger au mouvement. Le saint-simonisme, qui compta dans ses rangs des ouvriers, des économistes, des sociologues, des banquiers, des hommes politiques, des scientifiques, des industriels, n’eut pourtant que 7 ans d’existence active (1825-1832). Parmi les plus célèbres représentants, les frères Pereire ont fondé en 1852 la 1ère banque d'affaire, qui entraîna la création du CIC, de la Société Générale, du Crédit Lyonnais. C'est là toute l'ambiguïté d'un mouvement qui prôna l'idéal socialisme tout en contribuant à fonder une société capitaliste. Le saint-simonisme passionne encore aujourd’hui des chercheurs du monde entier qui le considère comme l’ancêtre du socialisme.
Se promener
L’eau d’une fontaine abstraite et ronde de Raedecker (1989) murmure non loin d’un mail de cerisiers à fleurs. Rosiers, plantes vivaces et compositions florales se mêlent aux tulipes qui explosent de mille couleurs au printemps. Des clérodendrons offrent leurs fleurs parfumées et leurs petits fruits bleus en automne. Peu de personnes pourraient se douter que cette simple et jolie fleur a déchaîné les passions aux Pays-Bas. En 1636, on raconte qu’un pied de tulipe s’échangea à Amsterdam pour un prix quatre fois supérieur à celui de la « Ronde de Nuit » de Rembrandt ! Meurtres, prix délirants, le pays fut saisi d’une fièvre qui fut appelée la « tulipomania ». On se mit à spéculer, à vendre des bulbes de tulipe dans les arrière-boutiques. Cette fleur fut cotée à la bourse d’Haarlem. Des fortunes colossales se bâtirent en quelques semaines jusqu’au krach, un an plus tard.