Lieu
Notre-Dame-de-Lorette
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S'y rendre
Notre-Dame-de-Lorette
18 bis rue de Chateaudun, Paris 9e
18 bis rue de Chateaudun, Paris 9e
Accessibilité
- Accessible aux personnes à mobilité réduite
- Non renseigné pour les personnes déficientes auditives
- Non renseigné pour les personnes déficientes visuelles
- Non renseigné pour les personnes déficientes mentales
- Accueil en langue des signes non renseigné
Accès au chevet par une rampe au 5 rue Fléchier
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Horaires
Pas d'horaires réguliers renseignés
Fermetures ou horaires exceptionnels :
-
Le 01/01/2026 - Nouvel an 2026Jeudi
- Fermé
Sur place
Infos pratiques
-
Toilettes : non
-
WIFI : non
-
Table à langer : non
-
Distributeur de boisson : non
-
Admission animaux : non
-
Défibrillateur : non
En savoir plus
En 1823, un concours est lancé pour choisir l’architecte de l’église qui sera édifiée en plein cœur d’un quartier en vue : la Nouvelle Athènes. Lauréat, Louis-Hippolyte Lebas choisit un plan qui s’inspire des basiliques romaines avec des ornements tirés du répertoire antique. La modernité est introduite dans les décors : les peintures murales sont réalisées pour la plupart à la cire, technique remise à l’honneur au XIXe siècle, tandis que la lave émaillée introduit la polychromie sur les devants d’autel. L’histoire terrestre de la Vierge est présentée dans les peintures de la nef mais également dans le Couronnement de la Vierge, visible dans le cul-de-four de l’abside. Le fond doré y est omnipésent comme dans tous les décors intérieurs, formant un contraste saisissant avec la sobriété des parements extérieurs. Les commandes ont été passées à un grand nombre d’artistes de courants et d’esthétiques variés : l’éclectisme ainsi produit a suscité de vives critiques.
Le terme de « Lorette » fait référence à la maison de la Vierge mais également aux “lorettes”, courtisanes vivant aux alentours de l’église au XIXe siècle. L’édifice, achevé en 1836 - ses décors ne le seront que plusieurs décennies plus tard - est emblématique des réflexions artistiques sous la Restauration