Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 19/06/2019, il est possible que son contenu soit obsolète.
Actualité

Un espace public arc-en-ciel en l’honneur de personnalités LGBTIQ+

Mise à jour le 19/06/2019
 Plaque en mémoire des militants des luttes LGBTQI
L’hommage à des acteur·rice·s emblématiques disparu·e·s, se caractérise par la dénomination, depuis 2014, de nombreux lieux publics (rue, place, plaque, jardin, lieu culturel ou sportif…). Quelques exemples.

Bruno Lenoir et Jean Diot, les 2 derniers homosexuels brûlés vifs en France en 1750

Une plaque visible rue Montorgueil dans le 2e arrondissement leur rend hommage avec cette inscription « Le 4 janvier 1750, rue Montorgueil entre la rue Saint-Sauveur et l’ancienne rue Beaurepaire, furent arrêtés Bruno Lenoir et Jean Diot. Condamnés pour homosexualité́, ils furent brulés en place de Grève le 6 juillet 1750. Ce fut la dernière exécution pour homosexualité́ en France ».

Jacqueline, Charlotte Dufresnoy, dite Coccinelle 1ère femme Trans honorée dans les rues d’une capitale

La Ville de Paris a honoré la mémoire de l’artiste Coccinelle, première personnalité française à avoir changé d’état civil, en inaugurant la Promenade Coccinelle sur le terre-plein central du boulevard de Clichy (18e).
Jacqueline, Charlotte Dufresnoy, dite Coccinelle, est née le 23 août 1931 à Paris et décédée le 9 octobre 2006 à Marseille. Elle débute le spectacle en 1953 au cabaret « Madame Arthur » dans le 18e arrondissement et en devient rapidement l’égérie. Elle s’illustre par la suite au « Carrousel », mais aussi à Marseille, ou encore à Berlin. En parallèle de sa carrière au cabaret, Coccinelle est aussi la vedette du spectacle « Chercher la femme », écrit et mis en scène par Bruno Coquatrix. Son autobiographie « Coccinelle par Coccinelle », parue en 1987, achève d’en faire une figure de la scène française. Coccinelle est un symbole du combat pour la reconnaissance des droits des personnes trans. En 1958, elle devient la première célébrité française à changer officiellement d’état civil. De plus, elle a accompagné la naissance du Centre d’aide, de recherche et d’information sur la transsexualité et l’identité de genre (Caritig).

Alan Turing célèbre mathématicien et cryptologue anglais

Le célèbre mathématicien et cryptologue anglais Alan Turing, de son nom complet Alan Mathison Turing, né le 23 juin 1912 à Londres et décédé le 7 juin 1954 à Wilmslow, est généralement considéré comme le “ père ” de la science informatique. Il joue un rôle majeur durant la Seconde Guerre mondiale en parvenant à casser le code de la machine Enigma dont les armées allemandes se servaient pour crypter leurs messages. Le parvis situé près de la Station F (13e)porte son nom.

Pierre Herbart résistant et écrivain

Un hommage rendu au romancier, essayiste et résistant Pierre Herbart en attribuant son nom à l’allée centrale du square Boucicaut. Ce beau jardin arboré de 7202 m² est situé 1, rue de Babylone dans le 7e arrondissement, quartier où Pierre Herbart a longtemps habité.

Mark Ashton, militant des droits des personnes homosexuelles

Né le 19 mai 1960 à Oldham en Grande-Bretagne, Mark Christian Ashton s’est illustré à la fois comme militant des droits des personnes homosexuelles et des droits des ouvriers au sein du Parti Communiste de Grande Bretagne. Le jardin de l’hôtel Lamoignon situé dans le 4e arrondissement porte son nom.

Harvey Milk, 1er élu municipal américain ouvertement homosexuel

Harvey Milk à la Gay Pride de San Jose en Juin 1978
Crédit photo : Ted Sahl
Son engagement politique le fait connaître comme le maire de Castro Street à San Francisco. En 1977, Harvey Milk est élu au conseil municipal, dans l’équipe de George Moscone, et devient le premier homme ouvertement homosexuel à être élu. Il est assassiné en 1978 et considéré comme un martyr de la cause homosexuelle. Envisageant son possible assassinat, Harvey Milk s’enregistra et déclarera dans une de ces cassettes : "If a bullet should enter my brain, let that bullet destroy every closet door", en référence aux personnes homosexuelles qui craignent de faire leur coming out. Dans le 4e arrondissement, une place se dénomme Harvey Milk en hommage à ce militant des droits et personnes homosexuelles.

Ovida Delect, poétesse et militante communiste

Ovida Delect dans le documentaire "Appelez-moi Madame"
Crédit photo : Françoise Romand
Déportée en 1944 pour résistance, elle rentrera des camps à 19 ans. Ovida Delect née Jean-Pierre Voidies, transitionne et choisit son nom de femme et de plume en 1975. Cette poétesse et militante communiste produit de nombreux ouvrages et témoigne de sa transsexualité. Dans les années 80, Ovida trouva refuge à Paris après la diffusion d’un documentaire, intitulé « Appelez-moi Madame ». Dès 1952 et toute sa vie, elle vivra avec sa femme Huguette. En mémoire à Ovida Delect, le carrefour de la rue des Blancs Manteaux et de la rue des Archives porte son nom.

Les Émeutes de Stonewall à l’origine de la Marche des Fiertés

Les Émeutes de Stonewall
Crédit photo : DR
2019 marque les 50 ans des Émeutes dites de Stonewall qui débutent dans la nuit du 27 au 28 juin 1969 à New York. Cet événement de rébellion contre l’autorité policière et la persécution des homosexuels est l’avènement du mouvement militant pour les droits des personnes LGBTQI+. Quelques mois après cet événement, deux organisations militantes sont créés à NYC et trois journaux sont fondés pour promouvoir les droits des personnes #LGBTQI+. Dans le 4e arrondissement, une place porte désormais le nom des Émeutes de Stonewall.

Pierre Seel, déporté français pour homosexualité

Pierre Seel
Crédit photo : Thomas Doussau
Pierre Seel fut déporté en 1940 à tout juste 17 ans à cause de son orientation sexuelle. Il revient des camps de la mort en 1942 et ce n’est qu’en 1978 qu’il trouvera la force de témoigner sur les raisons de sa déportation, notamment dans un livre marquant publié il y a 25 ans. En hommage à Pierre Seel, une rue située entre la rue de Rivoli et celle du Roi de Sicile, porte son nom.

Gilbert Baker, créateur du drapeau des fiertés

Quinzaine des fiertés : Dévoilement des plaques en hommage à « Gilbert Baker »,
Crédit photo : JB Gurliat / ville de Paris
Artiste américain, militant des droits civiques. a conçu le célèbre étendard aux huit couleurs pour la journée de la liberté homosexuelle, en 1978.Ce drapeau est à l’origine composé de huit couleurs qui représentent dans l’ordre (du rouge au violet) la sexualité, la vie, la guérison, la lumière du soleil, la nature, la magie et l’art, la sérénité et l’harmonie et enfin l’esprit. Aujourd’hui composé de six bandes colorées, ce drapeau est depuis sa création adopté à travers le monde en tant que symbole universel de l’identité lesbienne, gay et bisexuelle et du mouvement transgenre. Une plaque commémorative square Sainte-Croix de la Bretonnerie rend hommage à Gilbert Baker.
Fin 2019 ont eu lieu, les inaugurations le 21 septembre 2019 du jardin Marielle Franco (élue brésilienne, militante noire ouvertement homosexuelle tuée en 2018), et de la promenade Clews VELLAY (Président d’Act Up-Paris dans les années 1990) dans le 10e, le 30 novembre 2019.

Paris.fr ne fait aucun suivi publicitaire et ne collecte aucune donnée personnelle. Des cookies sont utilisés à des fins statistiques ou de fonctionnement, ainsi que d'analyse (que vous pouvez refuser ici), nous permettant d'améliorer le site en continu.

Plus d'informations