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État de la qualité de l'air à Paris

Mise à jour le 15/01/2024
Reflet du ciel et nuages dans un immeuble vitré
Depuis les années 1990, la qualité de l’air à Paris s’améliore pour les polluants règlementés, mais la mobilisation doit continuer pour atteindre les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La carte des concentrations est mise à jour toutes les deux heures à partir des données Airparif.

Sont couplées des données sur les émissions des différents secteurs (trafic, résidentiel, industrie, chantiers, ferroviaire…), la météo, et les résultats des stations de mesures. Ces informations sont intégrées dans des outils numériques qui reproduisent la dispersion des polluants sur toute l’Île-de-France. La carte présente la concentration de chaque polluant (dioxyde d'azote, particules PM10, particules PM2,5 et ozone). Une carte d'indice global est ensuite calculée, en s'appuyant sur la grille de l’indice ATMO 2021
(Afficher la grille de calcul de cet indice).

Les niveaux de dioxyde d'azote et de particules près du trafic peuvent varier considérablement d'un jour à l'autre et d'une heure à une autre de 1 à 6 fois les niveaux ambiants de l'agglomération en fonction des axes, de la densité du trafic, des conditions météorologiques et des autres sources de pollution influant sur les niveaux ambiants (chauffage en période hivernale par exemple).

L'ozone, polluant secondaire se caractérise par des niveaux de fond plus importants en zones périurbaine et rurale. Ce polluant n'est pas surveillé à proximité immédiate du trafic routier, les teneurs y étant faibles en raison de transformations chimiques.

Ces cartes constituent des sorties des outils numériques de modélisation. Des simulations sont effectuées en utilisant au maximum les observations disponibles : données de trafic corrigées à partir des comptages réels, niveaux de pollution ambiante ajustés avec les mesures de pollution… Les données météorologiques proviennent des prévisions à court terme réalisées la nuit pour le jour à venir.Ce système est en constant développement. Des évolutions visant à améliorer la présentation et la qualité des résultats seront apportées au fil du temps.

Les prévisions d'Airparif pour le lendemain sont mises à jour à 11h chaque matin.
Elles s'appuient sur la grille de l’indice ATMO 2021et sont précisées à l'échelle de l'arrondissement.

À noter : les données Airparif sont mises à disposition via des flux open data sous licence ODbL afin de faciliter leur appropriation et leur réutilisation.

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Évolution des concentrations

La pollution chronique pour les indicateurs réglementés diminue depuis quelques années sur Paris et l’Île-de-France. Toutefois, les concentrations en particules fines (PM10 et PM2.5), en dioxyde d’azote (NO2) et en ozone restent problématiques à Paris. Pour le NO2, les niveaux dépassent encore les valeurs limites réglementaires et la recommandation sanitaire de l’OMS. Pour les particules PM2.5, PM10 et l’ozone (O3) les concentrations annuelles excèdent les recommandations de l'OMS.
Evolution de la concentration moyenne annuelle en dioxyde d'azote (NO2) entre 2007 et 2022
Crédit photo : Airparif
Evolution de la concentration moyenne annuelle en PM2.5 entre 2007 et 2022
Crédit photo : Airparif
En 2021, l’OMS a revu à la baisse ses recommandations sanitaires pour ces polluants car les données accumulées attestent que la pollution atmosphérique a des effets néfastes sur la santé à des concentrations encore plus faibles que ce qui était admis jusqu’alors.
Prenant acte des travaux de l’OMS, l’Europe devrait voter en 2024 des nouvelles Directives pour l’air ambiant, en divisant par 2 ou plus les valeurs limites actuelles, qui devront être respectées par les pays européens en 2030.

Le dioxyde d’azote (NO2)

Sa principale source est le trafic routier, et les motorisations Diesel. La baisse des niveaux dans l'agglomération parisienne se poursuit. Pourtant, à proximité du trafic les niveaux en NO2 sont toujours supérieurs à la valeur limite annuelle (40 µg/m³) à proximité du trafic. 10 000 parisiens sont exposés à des dépassements en 2022.
Les recommandations de l'OMS sont également largement dépassées (10 µg/m³ en moyenne sur l’année) à Paris et en Ile-de-France.
Evolution des concentrations en dioxyde d'azote (NO2) entre 2015 et 2022
Crédit photo : Airparif - Ville de Paris

Les particules fines

Les principales sources de particules fines PM10 et PM2.5 sont le chauffage au bois, puis le trafic routier.
La réglementation française et européenne est respectée pour ces particules, mais les niveaux moyens annuels sont toujours largement supérieurs aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (5 µg/m³ en moyenne sur l’année).
Evolution des concentrations moyennes annuelles en PM2.5 entre 2015 et 2022
Crédit photo : Airparif - Ville de Paris

L'ozone

L’ozone se forme principalement en été, sous l'effet de la chaleur et du rayonnement solaire, par combinaison chimique des oxydes d’azote (NOx) du trafic routier, et des composés organiques volatils (COV) qui proviennent des solvants et peintures, les industries, le trafic routier (deux roues) et les végétaux. Il s'agit du seul polluant pour lequel les tendances annuelles ne montrent pas d’amélioration, en lien avec le réchauffement climatique.
L'ozone est à la fois un polluant pour la santé, mais également un gaz à effet de serre.
En 2022, l'ensemble des franciliens respiraient un air qui ne respecte pas les recommandations de l'OMS pour l'ozone.

Les polluants émergents : particules ultrafines

Les particules ultrafines (PUF) sont des particules dont le diamètre est inférieur à 100 nanomètres (c’est-à-dire 1000 fois plus fin qu’un cheveu). Leur impact sur la santé fait consensus – plus les particules sont de petite taille, plus elles sont dangereuses pour la santé car pénètrent profondément dans l'organisme – mais elles ne sont pas encore réglementées.
A Paris, elles proviennent principalement du trafic routier et du chauffage au bois.
Airparif mène depuis 2019 des mesures de PUF. Une étude lancée par la Ville de Paris en partenariat avec Bloomberg Philanthropies et Airparif montre que l’air est deux fois plus pollué aux Ultrafines près des grands axes routiers qu'en fond urbain (21 900 particules.cm-3 le long du boulevard Haussmann, 25 600 particules.cm-3 le long du Boulevard Périphérique Est, entre 9 900 et 10 800 particules.cm-3 dans une zone urbaine du 18e arrondissement).

Les PM2.5, qui mesurent moins de 2,5 microns (un diamètre 20 fois inférieur à celui d’un cheveu fin), sont particulièrement nocives car elles peuvent pénétrer profondément le système respiratoire.
Elles contribuent fortement à l’asthme et à de nombreux problèmes respiratoires majeurs dont la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), pouvant aller jusqu’au cancer du poumon chez le non-fumeur surexposé.

Les plus petites d’entre elles, en-dessous de 1 micron, arrivent même à franchir la membrane séparant les alvéoles pulmonaires du réseau sanguin. Une fois dans l’organisme, où elles restent durablement, ces particules peuvent provoquer attaques cardiaques et AVC. Elles sont également responsables de maladies neurologiques et altèrent la santé périnatale (bébés de faible poids à la naissance, développement du fœtus).

> En savoir plus sur l'impact de la pollution sur la santé

Les PM2,5 sont suivies au moyen de stations de référence et font l’objet d’une modélisation estimant leur niveau sur l’ensemble du territoire.
Carte des stations | Airparif

La pollution n’a pas de frontière et résulte des quantités de polluants atmosphériques émises localement mais également importées par les flux d'air. Sur l’ensemble de l’année, les vents dominants à Paris proviennent majoritairement de l’Ouest (70% des cas) et importent le flux de polluants vers le Nord Est.

Une étude d’Airparif de 2011 sur la composition chimique des particules, la pollution aux PM2,5 à proximité des axes routiers est générée à 44% par le trafic routier local, à 17% par le reste de l’agglomération parisienne et 39 % sont importées d’autres régions françaises et pays étrangers. Les particules fines PM2,5 importées proviennent majoritairement de composés organiques secondaires formés par réactions chimiques dans l’atmosphère à partir de gaz émis par le trafic routier, l’agriculture et l’industrie.

Enfin, une étude menée en 2016 par WWF (World Wide Fund For Nature), CAN (Climate Action Network), Heal (Health and Environment ALliance) et Sandbag estime que les centrales à charbon de l’Europe de l’Est (Allemagne, Pologne, Royaume Uni, Espagne, République Tchèque) auraient produit, en 2013, en moyenne sur l’année, 1 à 2% des particules présentes dans Paris.

Les concentrations élevées peuvent correspondre à des sources de particules primaires (émissions directes), comme secondaires (créées par réaction chimique et portées par le vent). Les conditions météorologiques jouent donc un rôle important dans leur déplacement.

Par temps particulièrement calme et ensoleillé, notamment en conditions anticycloniques hivernales (une inversion thermique à basse altitude empêche alors la dispersion verticale des polluants), cette pollution peut se fixer dans Paris.

Le niveau de PM2.5 global, particules primaires et secondaires, est plus élevé l’hiver en raison du chauffage au bois et du fait que les véhicules sont plus polluants par temps froid, mais aussi parce que les conditions anticycloniques favorables à leur stagnation prédominent.

Les autres polluants

Les législations plus contraignantes depuis le smog londonien de 1952 ont permis de diminuer drastiquement certains polluants comme le dioxyde de souffre (SO2), le benzène ou le plomb.
Pour le benzène, dont la principale source est le trafic routier, les niveaux continuent de diminuer lentement et tendent à se stabiliser sur l’ensemble de la région (tant en situation de fond qu’à proximité du trafic routier).
À noter : le CO2 est un gaz à effet de serre qui agit à l’échelle de la planète mais qui n’a pas d'impact direct sur la santé, contrairement aux polluants atmosphériques locaux tels que le NO2, les particules fines, le benzène, les composés organiques volatils ou l’ozone.

Les condamnations de l'Etat pour non respect des valeurs limites de qualité de l'air

Après des années d’avertissements sans frais, la France a été condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en 2019 pour le NO2 puis en 2022 pour les PM10 pour non-respect de la directive 2008/50/CE relative à la qualité de l’air ambiant, et plus spécifiquement pour « dépassement de manière systématique et persistante » des valeurs limites de concentration (mais ces condamnations ne se sont pas soldées pour l’instant par des amendes financières).
Parallèlement, le Conseil d’État a été saisi en 2017 par des associations de défense de l’environnement. Constatant que l’État n’avait pas pris les mesures nécessaires pour faire respecter les seuils de pollution de l’air dans plusieurs zones urbaines de France, il a condamné en 2021 et 2022 l’État français à payer 3 astreintes de 10 millions d’euros. En novembre 2023, compte tenu de la persistance de la pollution de l’air à Paris et Lyon, le Conseil d’État a de nouveau condamné l’État au paiement d’une astreinte de 10 millions d’euros.

La mesure de la qualité de l'air aux abords des écoles et des crèches

Un programme de mesure a été lancé entre 2019 et 2020, fruit de la collaboration entre Bloomberg Philanthropies et la Ville de Paris, en partenariat avec Airparif.
Il vise à expérimenter de nouveaux outils de mesure de la qualité de l'air, notamment une technologie innovante dans la détection des polluants. 150 micro-capteurs (agrandir la carte) ont été installés sur l'espace public et aux abords de plusieurs crèches, écoles et collèges parisiens afin de recueillir de nouvelles données plus précises, au sein des établissements, et d'évaluer la pertinence de déployer un réseau dense de microcapteurs pour renforcer le système de surveillance existant d'Airparif.

Recommandations sanitaires

Non contraignantes, les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé traduisent l'état des connaissances scientifiques actuelles pour protéger la santé humaine de toute la population à l‘échelle de la planète. Néanmoins, les futures Directives européennes pour l'air ambiant vont être révisées en 2024 pour mieux prendre en compte ces recommandations.
L’OMS recommande de ne pas dépasser, à l’année :
  • 10 µg/m3 pour le dioxyde d’azote (NO2)
  • 15 µg/m3 pour les PM10
  • 5 µg/m3 pour les PM2,5

Exposition des Parisien·ne·s

En 2018, près 1,3 million de Francilien·ne·s étaient exposés à des seuils de pollution supérieurs à la réglementation, contre 4 millions en 2008, soit une division par 3 en dix ans.
À Paris en 2022, 10 000 parisiens sont encore exposés à des dépassements pour le NO2 (contre 250 000 en 2019). En revanche, tou·te·s les Parisien·ne·s sont concerné·e·s par le dépassement des recommandations de l’OMS pour les particules fines et le NO2.

Émissions

La qualité de l’air dépend de la concentration plus ou moins forte de polluants dans l’atmosphère. Cette concentration est liée à la quantité de polluants rejetée dans l’atmosphère, c’est-à-dire au volume d’émissions. Néanmoins, le lien entre les émissions (ce que l’on rejette) et les concentrations (ce que l’on respire) n’est pas direct. C’est en particulier le cas pour les polluants secondaires comme l’ozone, qui résulte de réactions chimiques entre composés émis dans l’atmosphère (composés primaires). En effet, de nombreux facteurs favorisent, ou au contraire, empêchent la dispersion des polluants tels que la température, la force des vents ou la configuration du bâti. Ainsi, à un niveau d’émissions constant, les concentrations de polluants peuvent varier de 1 à 5 en fonction des conditions météorologiques.

Évolution des émissions (2005-2019)

Les émissions ont fortement diminué à Paris ces dernières années, principalement grâce au renouvellement technologique du parc routier, à la baisse du volume de trafic, à la réglementation sur les industries, et à la baisse des consommations énergétiques.

Les sources d’émissions à Paris

Les oxydes d’azote (NOx)
Les oxydes d’azote sont émis à 65% par le trafic routier, principalement par les véhicules diesel. Le chauffage constitue la 2e source d’émissions (pour 21%).
Les oxydes d’azote
Emissions par secteur de NOx à Paris en 2015 source: Airparif
Les particules fines
Les particules fines
Emissions par secteurs de PM2,5 à Paris en 2015 Source: Airparif 2018
Crédit photo : AirParif
Les particules fines PM2,5 sont émises à 49% par le chauffage, principalement par le chauffage au bois. Le trafic routier constitue la 2e source d’émission des PM2,5 à Paris (35%). Les chantiers représentant la 3e source d’émission des PM2,5 (9%).
60% des particules émises par un véhicule proviennent de la combustion du moteur, 40% proviennent de l’abrasion des freins, des pneus et de la route.
Repartition des emissions
Répartition des émissions de PM2,5 du secteur résidentiel à Paris en 2015 sions de PM2,5
Crédit photo : AirParif

Focus : le chauffage au bois

Le chauffage au bois est le principal émetteur de particules fines à Paris et en Île-de-France. À Paris, il ne représente que 2% de la consommation énergétique utilisée pour le chauffage, mais il est à l’origine de 31% des PM10 (contre 36% pour le trafic routier) et de 38% des PM2,5 (contre 35% pour le trafic routier). Cet écart est encore plus flagrant en hiver.
À Paris, entre 7 et 12 % des ménages utilisent le chauffage au bois au moins 1 fois dans l’année, d’après Airparif (52% en agrément, 40% en appoint, 8% en chauffage principal).
Les émissions de particules par le chauffage au bois sont beaucoup plus fortes à Paris et dans la Petite Couronne qu’en Grande Couronne en raison de la plus forte densité de population et de l’utilisation de foyers ouverts. Un foyer ouvert émet 30 fois plus qu’un insert labellisé flamme verte et 300 fois plus qu’une chaufferie collective.
Focus sur le chauffage au bois
Densités communales d’émissions primaires de PM10 liées au chauffage au bois domestique en Île-de-France en 2014 en tonnes/km2/an. Source : Airparif.
Crédit photo : AirParif
À titre de comparaison, une après-midi de chauffage au bois d’agrément en foyer ouvert équivaut en émissions de particules PM10 à près de 7 000 km en véhicule particulier diesel Crit’air2 (soit 4 aller-retours Paris-Marseille).

Focus : l'air dans le métro

Depuis le début des années 2000, des études de mesure de la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines (EFS) ont mis en évidence des niveaux élevés de particules PM10 et PM2,5.
La concentration en masse des particules PM10 et PM2,5 de l’air des EFS est plus élevée que celle de l’air extérieur urbain. Cependant, la concentration moyenne en nombre de particules est du même ordre de grandeur. Les particules de l’air des EFS sont plus riches en carbone, en fer et autres éléments métalliques que celles de l’air urbain extérieur. Elles sont aussi plus grosses, plus denses et de formes variées.
En comparaison avec l’air au sein du trafic routier, l’air des EFS est cependant moins chargé en nombre de particules, en carbone suie et en gaz (comme le monoxyde de carbone, le dioxyde d’azote, le benzène, le toluène et le formaldéhyde).
Une des sources majoritaires de ces particules est l’usure des matériaux (frictions roue-frein, frottements roue-rail, etc.). La densité du trafic, les caractéristiques des trains, la configuration des stations et des systèmes de ventilation sont autant de paramètres qui modulent la concentration en particules dans l’air. Enfin, les caractéristiques physico-chimiques de ces particules sont différentes de celles des particules de l’air extérieur.
La qualité de l’air intérieur des EFS où circulent les trains de voyageurs n’est pas réglementée à l’instar d’autres établissements recevant du public. Avec l’appui technique de l’Ineris, le ministère en charge de l’écologie pilote un groupe de travail sur la définition d’un protocole de mesure harmonisé de la qualité de l’air dans les EFS. Ce protocole est actuellement en cours d’élaboration pour une finalisation en 2019.
La région Île-de-France a lancé un 2018 un appel à projets « Innovons pour l'air de nos stations » d'un million d'euros. Trois solutions innovantes vont être testées pour « dépolluer » l’air dans quelques stations de métro et de RER, en partenariat avec Airparif.

Focus : le trafic fluvial

D’après l’inventaire des émissions 2015 mené par Airparif sur Paris, le trafic fluvial et ferroviaire contribuerait pour :
  • 1 % des émissions de NOx (contre 65 % pour le trafic routier et 21 % pour le résidentiel)
  • 4 % des émissions de PM10 (contre 36 % pour le trafic routier et 41 % pour le résidentiel)
  • 3 % des émissions de PM2,5 (contre 35 % pour le trafic routier et 49 % pour le résidentiel)
En moyenne, le trafic fluvial contribue donc faiblement aux émissions à Paris. Localement, à proximité des voies fluviales, cette contribution peut être plus importante. Les véhicules fluviaux sont soumis à des normes d’émissions de particules et d’oxydes d’azote qui datent de 2007 et sont moins contraignantes que celles des véhicules routiers. Une nouvelle norme est appliquée depuis le 1er janvier 2019 sur tous les nouveaux moteurs (incluant donc les remotorisations de bateaux existants) et doit permettre une réduction de deux tiers des niveaux d’émissions de particules et d’oxydes d’azote.

Perception de la pollution de l’air par les Francilien·ne·s

La qualité de l’air est la principale préoccupation environnementale des Francilien·ne·s (65% du total des citations) devant le changement climatique (63%) et l’alimentation (38%) (Source IFOP 2018 pour Airparif).
Les personnes interrogées par l’Institut de sondage sont 84% à estimer que la qualité de l’air est « mauvaise », voire « très mauvaise » pour 15% d’entre eux.
11% des Francilien·ne·s pensent qu’elle s’est améliorée, alors que 61% pensent que la qualité de l’air s’est détériorée ces 10 dernières années.

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