Stop aux violences sexistes et sexuelles dans le sport !
Mise à jour le 08/04/2024
Sommaire
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Prévenir et sensibiliser
Des agents mieux formés, un référent dans chaque club subventionné
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le lancement d’un nouveau marché de formation spécialement adapté aux réalités du monde sportif pour accompagner les clubs dans cette démarche. Ainsi, dès septembre 2024, la Ville proposera aux référentes et référents de suivre deux formations sur les violences sexistes et les violences sexuelles ;
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le passage d’une demi-journée de sensibilisation à une journée de formation en présentiel ;
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les conventions d’objectifs des clubs sportifs subventionnés par la ville comporteront une obligation de nommer un référent dans chaque club. L’article 1.1 des Conventions pluriannuelles d’objectifs (CPO) a été modifié afin que les clubs sportifs en CPO nomment un référent qui se forme à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Les conventions stipulent désormais que « l’association sportive devra ainsi nommer et former un de ses salariés ou bénévoles qui sera le référent de la thématique. Elle devra pouvoir aussi garantir à ses salariés et bénévoles le suivi d’une formation sur le thème de la lutte contre les discriminations et les violences sexuelles dans le sport durant la période couverte par la présente convention » ;
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la formation obligatoire pour les nouveaux agents de la Direction de la jeunesse et des sports.
Des chiffres pour mieux comprendre
Dans 60 % des cas de violences sexistes et sexuelles dans le milieu sportif, le confident de l’enfant victime de violences ne fait rien. La plupart des enfants se heurtent au néant.
ancien président de la Ciivise (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants)
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Dans la plupart des cas, les violences ont lieu sur une durée longue, 60 % des victimes évoquant des violences sexuelles et agressions sexuelles commises plusieurs fois par mois.
Source : Commission d’enquête relative à l’identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif (2023-2024) -
Selon Édouard Durand, ancien président de la Ciivise (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants), dans 60 % des cas du milieu sportif, « le confident de l’enfant victime de violences ne fait rien. Après un témoignage dans le monde sportif plus qu’ailleurs, la plupart des enfants se heurtent au néant. »
Source : Commission d’enquête relative à l’identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif (2023-2024) -
Une enquête nationale de 2009 (la seule sur le sujet) établissait que le sport constitue un contexte particulier pouvant introduire plus facilement des actes de violences sexuelles que celles subies dans l’ensemble des milieux non sportifs. Le taux d’exposition des sportifs mesuré apparaissait deux fois supérieur à la moyenne nationale, avec 11,2 % des sportifs interrogés déclarant avoir été confrontés à des violences sexuelles, contre 6,6 % en dehors du contexte sportif. Cependant, les auteurs de l’enquête ont estimé que si l’on prenait en compte les incertitudes concernant l’exposition des sportifs à de possibles violences, ce taux pourrait atteindre 17 %.
État des lieux du nombre de procédures administratives depuis 2020
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90 % des faits dénoncés concernent des violences sexuelles ;
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81 % des victimes sont de sexe féminin ;
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77 % des victimes étaient mineures au moment des faits ;
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37 % des actes dénoncés concernent des victimes âgées de moins de 15 ans au moment des faits.
Agir : contacts et ressources utiles
À qui s’adresser ?
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des professionnels d’associations d’aide aux victimes ;
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des policiers ou gendarmes peuvent recevoir et écouter dans le cadre d’une plainte ou d’un signalement judiciaire ;
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aux professionnels de santé, médecins, infirmières, assistantes sociales en qui la victime a confiance.
Les numéros utiles
Signaler une situation préoccupante
Afin d’accompagner au mieux les victimes, l’État a mis en place une adresse et une plateforme de signalement dédiée aux violences commises dans le milieu sportif :
[signal-sport puis sports.gouv.fr après le signe @]fvtany-fcbeg@fcbegf.tbhi.se[signal-sport puis sports.gouv.fr après le signe @]
Situation d’urgence
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Appeler directement le 17 ou le 114.
Pour les victimes mineures
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119 : « Allô enfance en danger », numéro d’appel gratuit et confidentiel, en cas d’enfant en danger ou de doutes (téléphone, formulaire en ligne, tchat allo119.gouv.fr) ;
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3018 : « Non au harcèlement ».
Pour les victimes majeures
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3919 : « Violences femmes info », numéro d’écoute national, gratuit et anonyme.
Accompagnement et conseil aux victimes
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France victimes : 116 006 ;
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Paris aide aux victimes : 01 45 88 18 00 ;
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Association Colosse aux Pieds d’Argile : 05 58 48 40 48 ou 07 88 86 46 27
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