1 lieu, 3 histoires : la halle Georges-Carpentier
Série
Mise à jour le 04/07/2025

Sommaire
Quel est le point commun entre le premier Français champion du monde de boxe anglaise, l’émission de télé « Intervilles » et le yorkshire de Jean-Paul Belmondo ? Ils partagent tous quelque chose avec la halle Georges-Carpentier !
#1 Une naissance (presque) discrète
C’est sur un no man’s land que la halle Georges-Carpentier (13e) est sortie de terre en 1960, près d’anciennes
fortifications de l’enceinte de Thiers. Ce que l’on y trouvait alors : deux terrains de handball, quatre terrains de basket-ball et deux sautoirs,
tous aménagés sur du tartan rouge, un revêtement de sol sportif très populaire
et peu coûteux. La première compétition internationale que la salle accueillera ? Les Championnats du monde de handball de 1970.
À cette époque, le bâtiment ne
comporte ni sièges ni parquet : des tribunes amovibles sont installées
avant chaque événement. Il faudra attendre la fin de la rénovation du complexe
sportif, en décembre 1988, pour que la halle de 4 800 places soit dotée de gradins permanents. Elle prend alors le nom de Georges Carpentier (1894-1975), le premier Français champion du monde de boxe anglaise.
La halle Georges-Carpentier (13e).
Crédit photo :
Ludivine Boizard / Ville de Paris
La halle Georges-Carpentier (13e).
Crédit photo :
Ludivine Boizard / Ville de Paris
La halle Georges-Carpentier (13e).
Crédit photo :
Ludivine Boizard / Ville de Paris
#2 Du beau monde dans les gradins… et sur le ring
Le noble art se démarque particulièrement parmi toutes les disciplines
accueillies dans le lieu. Le 4 mai 1991, le boxeur français Gilbert Delé y défend pour la
première fois son titre de champion du monde face au Coréen Jun-Suk Hwang. Dans
la salle, deux stars du cinéma sont venues l’encourager : Richard Anconina
et Jean-Paul Belmondo, accompagné de… son Yorkshire !
En 2006, la boxe y devient aussi objet d’art
avec Nuit Blanche. Avec son œuvre Death or Glory, Phillipe Perrin expose dans la halle un ring vide, comme hanté par une bande-son diffusant le combat mythique de
1974, entre Muhammad Ali et George Foreman, à Kinshasa. Autre innovation ? En 2018, une
salle de boxe dirigée par Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique aux Jeux
de Rio 2016, ouvre au sein du complexe sportif.

« Death or Glory », une œuvre de Phillipe Perrin, lors de Nuit Blanche 2006.
Crédit photo :
Arnaud Terrier / Ville de Paris
#3 L’unique édition parisienne de l’émission « Intervilles »
La Ville Lumière est folle d’excitation en ce
mois de novembre 1986 : le célèbre jeu télévisé « Intervilles »
débarque pour la première fois dans la capitale. Son point de chute ? La halle
Georges-Carpentier, qui verra s’affronter les 13e et 14e arrondissements. Et si les traditionnelles vachettes
n’ont pas fait le déplacement, Simone Garnier, Guy Lux et Léon Zitrone,
inoubliables présentateurs, sont bien présents pour commenter joyeuses dégringolades, concours de tir à la corde et tartes à la crème. Si vous prêtez
l’oreille, vous entendrez peut-être leurs rires résonner…
ABC Dates
> 1960 : création de la halle
> 1988 : rénovation du bâtiment, dénommé halle Georges-Carpentier
> 2006 : Nuit Blanche y héberge une performance artistique
> 2018-2024 : le lieu accueille le Paris Basketball en club résident
> 2024 : le Sporting Club de Paris, formation de futsal, s’y installe
> 1988 : rénovation du bâtiment, dénommé halle Georges-Carpentier
> 2006 : Nuit Blanche y héberge une performance artistique
> 2018-2024 : le lieu accueille le Paris Basketball en club résident
> 2024 : le Sporting Club de Paris, formation de futsal, s’y installe
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