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Deux nouveaux lieux incontournables de Paris s’engagent pour le café équitable !

Mise à jour le 13/12/2018
La Mairie de Paris s’engage avec les acteurs du commerce équitable pour faire de Paris une capitale de l’équitable. À commencer par les lieux de consommation internes à la Ville : le café servi à la buvette de l’Hôtel de Ville, par exemple, est ainsi entièrement équitable et bio, et la Ville est engagée dans une démarche de progrès constant pour aller encore plus loin sur l’approvisionnement en café équitable.
Pour développer sur notre territoire une alimentation de qualité et responsable, il faut des pionnièr.e.s, de ceux et celles qui ouvrent la voie, prouvant qu’une autre consommation est possible. Sept lieux parisiens montrent ainsi que l’on peut agir pour une consommation juste et durable en choisissant de proposer 100% de café équitable à leurs clients. Pour les soutenir dans cette démarche, célébrer et rendre visible leur engagement, l’association Fair(e) un Monde équitable organise du 3 au 22 décembre des FAIRzones dans ces structures.
  • Deux sites ont ainsi décidé de « basculer » en café équitable, en changeant leur approvisionnement : le Comptoir Général (10e) et le Point Éphémère (10e),
  • Cinq autres lieux, qui proposent déjà du café équitable, organiseront également des FAIRZones pour promouvoir ce choix de consommation : le Fluctuat Nec Mergitur (10e), La Bellevilloise (20e), Le Bichat (10e), La Louve/Bar Commun (18e) et l’ESS'Pace (13e).
Une FAIRZone sera également organisée dans la buvette de l’Hôtel de Ville, à l’occasion du Conseil de Paris de Décembre, pour sensibiliser les agents et les conseillers de Paris.

Pourquoi un café équitable est-il capital ?

Le café est la boisson la plus vendue au monde et elle génère des profits en augmentation constante. Plus de 2 milliards de tasses de café sont consommées chaque jour dans le monde, pour un chiffre d’affaires d’environ 200 milliards de dollars par an.
Mais notre café quotidien participe malgré nous aux inégalités économiques et aux déséquilibres sociaux et environnementaux dans les pays producteurs. La richesse créée ne profite pas suffisamment aux producteurs et productrices. Pire : ils et elles sont en train de boire la tasse !
Une étude socioéconomique publiée à l’occasion de la Journée mondiale du café le 1er octobre 2018 montre que :
  • À vingt ans d’intervalle, la vente de café en France a généré 1,2 milliard d’euros supplémentaires, mais les producteurs et les négociants n’ont perçu que 64 millions d’euros en plus, soit seulement 4 % de l’augmentation totale des bénéfices. La situation est d’autant plus grave pour les producteurs que leurs coûts de production augmentent tandis que les prix mondiaux chutent. À titre d’exemple, les producteurs péruviens et éthiopiens ont touché en 2017 un revenu 20% plus faible que douze ans auparavant et restent très en dessous du seuil de pauvreté.
  • Sur le paquet de café moulu que nous achetons dans nos supermarchés, seulement 11 à 23 % du prix final revient aux producteurs et aux négociants. Pour les dosettes, ce pourcentage est compris entre 2,7 à 4,8 % du prix final.
Nous le savons pourtant : le café peut générer suffisamment de valeur pour que tout le monde y trouve son compte, équitablement. Un café équitable rémunère mieux les producteurs, de 20 % à 40 %, suivant les origines, par rapport à un café conventionnel. Le commerce équitable donne aussi les moyens aux producteurs de s’organiser, de décider démocratiquement de leur avenir et de produire sans détruire leur environnement. Aujourd’hui, 80 % des produits équitables sont bio.
Puisque que cela fait la différence : changeons !

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