L'exposition revisite l'estampage chinois, une technique de reproduction à l'encre sur papier, de textes et images gravés, habituellement sur pierre.
Commissariat
Lia Wei (Inalco/IFRAE) et Michela Bussotti (EFEO/UMR CCJ)
Avec la participation de Soline Lau-Suchet (BULAC), Dat-Wei Lau
(EFEO) ainsi qu'une équipe d'étudiants en licence, master et doctorat de
l'Inalco et de l'EPHE : Francesca Berdin, Éric Bouteiller, Marie Blondin-Dessemme, Killian Cahier, Zack Chasseriaud, Ema Demptos, Anna Le Menach, Killian Miramende, Bastien Roth, Paula Sumera, Yin Tianjie, Yuan Ye.
L'exposition
L'estampage
chinois est une technique de reproduction à l’encre sur papier, de
textes et images gravés, habituellement sur pierre, et plus rarement de
bas-reliefs et d’objets.
Si les estampages sont connus
comme supports de recherche pour l’historien ou le philologue, et comme
sources de modèles pour le calligraphe, cette exposition les étudie sous
un autre angle moins exploré, celui de la culture visuelle et
matérielle.
Les estampages chinois sont rarement exposés en Europe :
il s’agit ici d’une première tentative de leur consacrer une exposition
entière, qui réunit une quarantaine d’estampages des archives de l’EFEO
dont onze documents originaux, et une douzaine d’estampages découverts à
la BULAC dans le cadre de ce projet.
Le parcours est organisé en sections thématiques qui commencent par introduire la fonction « classique »
des estampages à travers quelques pièces emblématiques, pour ensuite
s’intéresser de plus près aux estampages d’objets, aux représentations
figuratives, et aux paysages.
L’exposition comporte une
dimension didactique importante, car les notices accompagnant les
estampages ont été rédigées en collaboration entre les organisatrices et
les étudiants qui, pour la plupart, ont pu travailler directement sur
les documents originaux pendant l’année 2022.