Travail de la pensée, amour, saccage des autres, et de soi; appétit de sublime, et médiocrité mortifère: riche sujet pour Kirill Serebrennikov, artiste obstiné de liberté qui, après Gogol, Dostoïevski, puise à la source Tchekhov. Son art est non moins fiévreux que ses enjeux. Chez lui, chacun donne son point de vue : Kôvrine, son hôte et sa fille, dont il s’éprend. Tous, enfermés dans des vérités particulières, sous l’œil d’Hécate, déesse ambiguë.