En entrant dans sa chambre, elle retrouve son mensonge sous la forme d’un rond rouge. Le lendemain à son réveil, ce rond est encore là, insistant, ineffaçable, le soir au coucher il est toujours là. Au fil des jours, ce rond va gonfler, se multiplier, envahir son espace, allant jusqu’à l’empêcher de bien respirer.
Les spectateurs plongent dans le monde intérieur de cette petite fille, où un petit grain de sable va devenir une montagne, dans son obsession tournoyante pleine de champignons vénéneux, de rêves, d’hallucinations, de cauchemars.
De ce mensonge, on ne saura pas un traître mot. Ça se joue au corps à corps entre elle et lui, mais ça pourrait se jouer entre tous les menteurs et tous les mensonges du monde…