Il était une fois à Paris, une bibliothécaire française, un scientifique italien et une styliste japonaise se croisaient dans un sous-sol mal éclairé. Après discussion, le trio découvre que leurs passions respectives pour le bruit, le silence et le rythme peuvent être fructueusement réunies sous la forme d'un groupe musical. Ils l'ont nommé d'après des spécimens biologiques vieux d'un million d'années piégés dans de la résine d'arbre vitrifié, Gli Insetti nell'Ambra, ou Insectes dans l'ambre, et ont ensuite donné plusieurs spectacles en France, en Suisse et en Allemagne. Ils ont été décrits comme "post-punk", avec des références aux lignes de basse de P.I.L., à la batterie de Neu! et aux solos de guitare psychédéliques tout droit sortis des années soixante.
Moitié anglais moitié français, Animal Joy Club présente un univers dépouillé et intime aux beaux publiques parisiens. Et qu'est-ce qu'ils sont beaux. Et charmants. Un vrai plaisir quoi. A propos du groupe, 'Entre folk et The Fall' a dit quelqu'un, une fois, apparemment. Et bah voilà.
L'excitation post-punk mais entouré par quelque chose d'apaisé. Une musique qui balance entre douce et vénère, mélodique et répétitive, sincère et stupide. Et qui vaut la peine.