Sans être narratif, le texte a donné à Philippe Hurel la possibilité de construire une « histoire » traitant des choses de tous les jours, de la plus anodine à la plus monstrueuse. En scène, une chanteuse, un acteur, douze musicien.ne.s, un écran, un haut-parleur qui fait entendre des bribes de textes. Ces différents « personnages » s’expriment dans un contrepoint nerveux. À l’image de ce récit, la mise en scène d’Alexis Forestier transite de l’espace du dedans jusqu’au dehors, de l’habituel à l’inconnu, de la trame à la trace.