De 1769 à la Révolution, le jardin constitué autour d’une
maison de plaisir n’a cessé de s’étendre et d’accueillir des innovations en
matière d’horticulture.
Confisqué au duc d’Orléans en 1793, le parc est mis en
culture puis saccagé. Les projets de remise en état et d’utilisation
n’aboutissent pas. En 1814, il est rendu au futur roi Louis-Philippe qui ne s’y
intéresse pas.
Tandis que les terrains achetés par les Pereire en 1852 sont
lotis et se couvrent d’hôtels particuliers, la partie cédée à la Ville devient
le plus beau jardin public de Paris grâce aux architectes Alphand et Davioud.
Il inspire écrivains et artistes et ne cesse de faire le bonheur des enfants.
Danièle Prévost, docteur en histoire, est présidente de la Société historique des 8e et 17e arrondissements.