« Décompositions déliées de la batterie, souplesse de la contrebasse,
grooves, harmonies lumineuses et échappées virevoltantes du piano »,
Francois Marinot – JAZZMAG
« Les compositions semblent habitées par une énergie instinctive », Louis-Julien Nicolaou – TELERAMA Sortir
« Un emmêlement avisé, à la fois méditerranéen et européen.
David
Aubaile transforme le fond grâce aux langages rencontrés sur sa route » «
Que d’émotions, un disque de feeling », Mylène Mauricrace – JAZZ NEWS -
RADIOCAMPUS
Après avoir participé à d’innombrables projets autour du monde avec de
grands artistes et musiciens, il comprend que Belleville, Bamako,
Yerevan, Alger, Tôkyô, Buenos Aires, Istanbul ou Belgrade ont créé une
confluence dans sa tête et sa chair, et décide que sa musique deviendra
son propre métissage, sa digestion du voyage. Il entend aujourd’hui
déplacer et dépasser les traditions musicales pour créer sa mélodie.
Qu’importent les définitions, les à qui-à quoi, les lignes droites et
les héritages directs.
Il en sort des morceaux harmoniquement simples, musiques à la fois
européennes et méditerranéennes, souvent sur des rythmes impairs, dits
boiteux. Des rythmes en 5, en 7, en 11 temps, loin d’un manichéisme
binaire aliénant : des chiffres premiers, à l’image de la vie : simple
en apparence et si pleine de méandres, où l’équilibre n’est pas toujours
dans la conformité qu’on croit. La forme est jazz : le son d’un piano,
d’une contrebasse et d’une batterie ; pas d’artifices, pas de
synthétiseurs, une base vibratoire simple et lisible… Une des formes
les plus atemporelles pour ne pas l’emporter sur le fond. Et qui
d’autres que Karim Ziad, maître des tambours mondialement reconnu, et
Chris Jennings, contrebassiste tout terrain, pour épauler ce projet ?
Dans un monde troublé et hésitant, cette musique à la fois sobre et
complexe prend tout naturellement un sens politique, comme une ouverture
et un espace où des rythmes vivent et respirent au même titre que des
gens cohabitent, co-vivent. Dans un moment où on cherche à murer la vie,
elle revendique le droit de faire vivre simplement des entités
spatiales ensemble. La musique est espace, et quelles que soient les
métriques, c’est juste l’espace de l’unité qui compte. Tout ne fait
qu’un.