C’est-à-dire aussi – l’un ne va pas sans l’autre – risquer la chute. Avec Brame, Fanny Soriano poursuit son exploration des rapports humains. Dans un décor semé de lignes verticales – cordes, mâts et troncs – qui pointent vers un hypothétique septième ciel, la circassienne et ses huit interprètes auscultent l’amour, ses visages multiples et changeants, son cérémonial et ses comédies. Sans jamais perdre de vue, sous le raffinement du marivaudage ou le faste de la parade nuptiale, la part primitive et animale de nos rites amoureux.