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Actualité

Budget : Paris maintient une gestion saine

Mise à jour le 13/06/2016
Paris vu de la tour saint Jacques
Depuis 2014, les collectivités françaises sont confrontées à un double défi. D'abord, l'environnement économique: la croissance reste faible, cette situation se ressent sur le moral des investisseurs et la création d'activité, avec une incidence directe sur les recettes de la Ville. Ensuite, l'État, qui poursuit la baisse rapide des dotations versées aux collectivités territoriales. Pour Paris, la dotation globale de fonctionnement (DGF) passerait de 1,23 milliard d'euros en 2013 à 724 millions d'euros en 2016, soit une baisse de 41% en 3 ans (- 503 millions d'euros). Depuis 2001, l'Exécutif parisien a néanmoins assuré une gestion à la fois saine et scrupuleuse des deniers publics. Gros plan sur le budget parisien.
Les charges de gestion courante de la collectivité sont passées en quinze ans de 18% du budget de fonctionnement, à seulement 15% aujourd’hui. Les dépenses de personnel avoisinent les 29%, bien en deçà de la moyenne des grandes collectivités françaises (55%).
Une baisse sans précédent des dotations de l'etat
Une baisse sans précédent des dotations de l'etat
Crédit photo : Mairie de Paris
Ces fondamentaux budgétaires solides ont récemment conduit l’agence Standard & Poor’s à maintenir la notation de la Ville de Paris.
Ce cadrage budgétaire s’est fait tout en maîtrisant la fiscalité - les impôts directs locaux des Parisiens sont parmi les plus modérés de France et Anne Hidalgo s'est engagée à ne pas les augmenter pendant sa mandature - et l’endettement, dont le taux à Paris (51%) est presque deux fois inférieur à la moyenne de celui des villes de plus de 100.000 habitants (82%). À titre de comparaison, en 2015, les grandes villes ont augmenté en moyenne leurs taux d’imposition de + 1,8%, certaines ayant actionné le levier fiscal dans des proportions très importantes.
Paris n'augmente pas les impôts
Paris n'augmente pas les impôts
Crédit photo : Mairie de Paris

En 2016, de nouveaux efforts et de nouvelles recettes

Anne Hidalgo proposera lundi au Conseil de Paris de travailler à la maîtrise des dépenses de fonctionnement, pour dégager en 2016 de 130 à 150 millions d'euros d'économies. Elles seront rendues possibles par la poursuite de la modernisation de l'administration parisienne, lancée dès 2014 et dont les effets ont été bénéfiques dès 2015. Tous les dispositifs existants sont progressivement interrogés et rationalisés. Les fonctions supports - communication, politique d'achat, ressources humaines - sont mutualisées tout en maintenant le haut niveau de qualité du service public rendu aux Parisiens.
La Ville de Paris étudiera aussi la possibilité de nouvelles recettes. La hausse du nombre de contribuables et l'entrée en vigueur de la nouvelle taxe de séjour (réformée fin 2014) pour les touristes garantissent 35 millions d'euros supplémentaires. La hausse des droits de mutation, qui portent sur la vente des biens immobiliers, la modification des règles d'abattement fiscal sur les résidences secondaires sont également à l'étude. Ces pistes représenteraient une progression des recettes respectivement de 140 millions d'euros et 50 millions d'euros.
Une meilleure verbalisation des impayés de stationnement (+30 millions d'euros) et une renégociation de la Ville de ses contrats avec ses concessionnaires, pour actualiser ses redevances (+10 millions d'euros) seront également étudiées.
Paris une des villes les moins endettées de France
Paris une des villes les moins endettées de France
Crédit photo : Mairie de Paris

Un budget 2016 résolument tourné vers l'investissement

Cette stratégie financière rigoureuse et responsable permettra de résoudre l'équation des 400 millions d'euros, sans impacter les ménages et les services publics, et tout en déployant le Programme d'investissement de la mandature (PIM).
Sur les 10 milliards d'euros du PIM prévus d'ici 2020, 1,6 milliard d'euros seront engagés dès 2016, soit 8% de plus qu’en 2015. 25% de ces investissements iront aux quartiers populaires.
Les Parisiens continueront à choisir l'affectation directe d'une partie de ces investissements, grâce au Budget participatif.
L'Exécutif parisien continuera à mettre en œuvre les priorités de la mandature : le logement, la propreté et la petite enfance, tout comme la lutte contre la pollution ou encore la transformation urbaine de Paris.
La sobriété budgétaire au service de l'investissement
La sobriété budgétaire au service de l'investissement
Crédit photo : Mairie de Paris

Le budget de Paris, comment ça marche?

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