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Budget : des investissements au service de l’amélioration du cadre de vie des Parisien.ne.s

Mise à jour le 07/12/2018
Le 10 décembre, le Conseil de Paris sera appelé à voter le budget prévisionnel de la collectivité pour 2019. Soit une masse financière d’environ 10 milliards d’euros.
Ce nouveau budget s’inscrit totalement dans la stratégie mise en place depuis le début de la mandature en 2014, fondée sur trois principes : sobriété des dépenses de fonctionnement, stabilité de la fiscalité locale directe pour préserver le pouvoir d’achat des Parisien.ne.s, ambitieux plan d’investissement au service de l’amélioration de la qualité de vie (logement, transition énergétique, équipements culturels et sportifs, accueil de la petite enfance, voirie, etc.). Un plan d’investissement financé en majeure partie par la mobilisation des ressources propres de la Ville.
Ces investissements au service du bien être des Parisien.ne.s sont notamment rendus possibles par une évolution maîtrisée des dépenses de fonctionnement. Ainsi, les dépenses de fonctionnement ne devraient augmenter que de 0,6% entre l’exécution 2018 et le budget 2019. Et hors péréquation – sommes reversées à Paris à d’autres collectivités territoriales au titre de la solidarité territoriale – la hausse serait même limitée à environ 0,38%. Paris respecte donc pleinement les termes du contrat financier conclu avec l’Etat qui prévoit de limiter la progression des dépenses de fonctionnement, hors péréquation, à 1,14% par an.

Pas de hausse des impôts

Le budget 2019 ne prévoit aucune une hausse de la fiscalité directe locale. En effet, en 2019, les taux de la taxe d’habitation et des taxes foncières resteront stables une fois de plus, conformément à l’engagement pris en début de mandature. Mesure importante dans un contexte économique et social qui reste difficile. Aujourd’hui, à Paris, le taux de la taxe d’habitation est ainsi inférieur de plus de la moitié au taux moyen national (13,38% contre 32,54% en moyenne dans les villes de plus de 100.000 habitants).
Cette stabilité de la fiscalité locale n’empêche pas la Ville de poursuivre son effort sans précédent d’investissement en faveur de l’amélioration de l’offre de services publics aux Parisien.ne.s. Ainsi, en 2019, plus de 1,7 milliard d’euros de dépenses d’investissement sont prévues pour poursuivre la mise en œuvre du programme de mandature.
Ces investissements sont aux deux-tiers financés grâce aux ressources propres que génère la Ville et seulement un-tiers par un recours à l’emprunt.

Un choix réfléchi de recourir à l’emprunt

La Ville a ainsi fait le choix réfléchi de recourir à l’emprunt, dans un contexte de taux bas, pour investir dans l’amélioration de la qualité des services et des équipements publics et en faveur de la transition écologique. Car, dans une ville comme Paris, parler de la dette, c’est une autre façon pour parler des investissements, c’est-à-dire de l’enrichissement du patrimoine et de l’amélioration du cadre de vie.
Fin 2019, la dette totale de la collectivité est anticipée autour de 6,5 milliards d’euros au maximum. Aussi, la Ville de Paris peut, sans difficultés, assurer le financement de ce programme d’investissements. En témoigne notamment le respect du plafond légal de 12 années de capacité de désendettement.
En outre, la Ville est très bien notée par les agences spécialisées en notation financière. Ainsi Standard & Poor’s et Fitch ont confirmé ces derniers mois la notation « AA » avec «perspectives stables » de la Ville. Il s’agit de fait de la meilleure note possible car une collectivité locale ne peut pas bénéficier d’une meilleure note que l’État.
Les commentaires positifs des agences de notation font que les emprunts parisiens sont très recherchés sur les marchés. Ce qui permet à la Ville d’emprunter à un taux moyen très favorable (2,175%) essentiellement en obligations à taux fixe. De fait, la gestion de la dette par la collectivité est extrêmement prudente. Ainsi, pour ne pas s’exposer au risque de change, Paris n’a plus encouru aux emprunts en devises depuis 2009. Et seuls 8% des emprunts sont à taux variables. D’ailleurs, l’ensemble de la dette de Paris est classée « A1 » - catégorie la moins risquée - selon la « Charte Gissler » (du nom de l’ancien inspecteur des finances à l’origine de cette charte qui définit la typologie des emprunts des collectivités territoriales selon les risques).
Un dernier ratio en conclusion : celui de la dette par habitant. Elle reste dans la moyenne basse des grandes métropoles: 2 549 € par Parisien.ne, contre 3 749 € à Marseille, 3 624 € au Havre et 4 799 € à Nice.

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